PRATIQUE DE LA RACHIANESTHESIE EN CHIRURGIE PEDIATRIQUE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MERE-ENFANT DE LIBREVILLE.

Nze Obiang PC1, Obame ER2, Okoue R3, Edjo Nkilly G3, Matsanga A2, Bitegue L4, Manga F4, Ngomas Moukady JF4, Nzoghe Nguema P2, Sima Zue A4

1- Service d’Anesthésie-Réanimation, CHU Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori, Libreville.
2- Département d’Anesthésie-Réanimation-Urgences, CHU d’Owendo, Libreville.
3- Service d’Anesthésie-Réanimation, Hôpital d’Instruction des Armées OBO, Libreville.
4- Département d’Anesthésie-Réanimation-Urgences, CHU de Libreville, Libreville, Gabon.

Correspondance : Dr Pascal Christian NZE OBIANG
BP : 7411 Libreville, Gabon. Tél : 00 241 74 526 820
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : après l’ouverture d’un centre hospitalier de référence pour les maladies infantiles, notre objectif était d’analyser la pratique de la rachianesthésie en chirurgie pédiatrique.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique menée de mars 2019 à décembre 2021 au service d’anesthésie du CHU Mère-Enfant de Libreville. Les patients de 0 à 17 ans ayant bénéficié d’une chirurgie sous rachianesthésie avaient été inclus. Les patients avec des dossiers ayant plus de 10% de données manquantes avaient été exclus. Les variables étudiées étaient l’âge, le sexe, la classe ASA, le type de chirurgie et l’indication chirurgicale. Le seuil de significativité était une valeur de p < 0,05.
Résultats : sur 250 enfants ayant bénéficié d’une anesthésie locorégionale, 68 avaient reçu une rachianesthésie (27,2%). Les patients de moins de 2 mois étaient au nombre de 7 (10,3%). Ceux de 2 mois à 8 ans et de plus de 8 ans représentaient respectivement 37 cas (54,4%) et 24 cas (35,3%). Le sex ratio était de 2,6 et la classe ASA I constituait 85,3% des patients. Quarante (40) patients avaient bénéficié d’une chirurgie viscérale (p<0,01), 19 d’une chirurgie urologique (p=0,03) et 9 d’une chirurgie orthopédique (p=0,02). Les indications chirurgicales étaient 39 hernies inguinales (57,4%), 9 cryptorchidies (13,2%) et 5 fractures de membres inférieurs (7,3%).
Conclusion : les enfants de plus de 8 ans, de sexe masculin, présentant une pathologie viscérale ou urologique bénéficient largement de la rachianesthésie. Des efforts sont à consentir chez les moins de 2 ans afin d’éviter les complications de l’anesthésie générale.
Mots clés : enfant, anesthésie locorégionale, rachianesthésie, CHU Mère-Enfant, Libreville.

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MORBI-MORTALITE MATERNELLE ET PERINATALE A LA MATERNITE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO DE 2021 A 2023.

Mba Edou SG, Assoume D, Mounguengui O, Massay S, Ntsame E, Reindah T, Edzo I, Mavoungou A, Assoumou P, Sima Ole B, Mayi Tsonga S, Meye JF.

1-Service de Gynécologie Obstétrique CHU d’Owendo
2-Département de Gynécologie Obstétrique Faculté de Médecine de Libreville

Correspondance : Dr MBA EDOU SG en toutes lettres
BP :18071 Owendo, Gabon, Tél : +241 077846903
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la grossesse et l’accouchement sont des situations naturelles dont l’issue reste incertaine dans notre condition. Le but de ce travail était d’étudier la morbi-mortalité maternelle et périnatale à la maternité du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo.
Matériel et Méthodes : nous avions réalisé une étude rétrospective et analytique du 1er Janvier 2021 au 31 Décembre 2023. Elle concernait toutes les femmes ayant accouché, celles ayant été hospitalisées lorsque la grossesse était jugée viable ainsi que tous les nouveau-nés dans la période néonatale précoce.
Résultats : au total, 13831 naissances ont avaient été enregistrées. L’âge moyen des patientes était de 26,09 ± 1,7 an. La rupture prématurée des membranes (13,9%) était la pathologie la plus retrouvée dans 13,9% des cas. La voie basse était le mode d’accouchement de 62,7% de parturientes. L’hémorragie du post partum était la complication la plus retrouvée dans 8% des cas. Lorsque la césarienne était indiquée, les dystocies mécaniques étaient la cause dans 47,5% des cas. Le séjour en réanimation néonatale avait été nécessaire pour 452 nouveau-nés (3,3%) et le principal motif d’hospitalisation était la prématurité. Quatorze (14) patientes étaient décédées (0,1%) et la principale cause de décès maternel était l’hémorragie du post partum dans 42,9% des cas ; et 332 décès périnataux ont avaient été enregistrés dont 274 mort-nés (2%) et 58 décès néonataux précoces (0,4%). Les causes de ces décès étaient la prématurité, et l’asphyxie périnatale. Les facteurs pronostiques de mortalité périnatale étaient l’âge avancé de la mère et la présence de complications maternelles.
Conclusion : la morbidité et la mortalité maternelle et périnatale demeurent faibles dans notre maternité. La toxémie gravidique et ses complications dominent le tableau des pathologies obstétricales auquel se greffe l’hémorragie du post partum. Un certain nombre de facteurs pronostiques sont impliqués dans la survenue de ces décès maternels et périnataux.
Mots clés : morbidité, mortalité, maternelle mère, périnatalité, hémorragie, post-partum, asphyxie, prématurité.

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MORTALITE POSTOPERATOIRE EN CHIRURGIE DIGESTIVE DURANT L’ANNEE 2020 A YAOUNDE : LES URGENCES SONT-ELLES PLUS IMPLIQUEES QUE LA CHIRURGIE ELECTIVE ?

Bang GA1,2, Mbelle IIR2, Onana Ndongo D3, Biwole Biwole D2, Essomba A2

1- Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé (Cameroun)
2- Département de chirurgie et spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé I (Cameroun)
3- Institut Supérieur de Technologie Médicale (Cameroun)

Correspondance : Pr ag. Guy Aristide BANG
BP:1364 Yaoundé (Cameroun)
Tel. 0023799125324
E-mail: [email protected]

 

RESUME
Introduction : dans plusieurs séries africaines, la mortalité postopératoire en chirurgie digestive est plus élevée dans la chirurgie en urgence par rapport à la chirurgie élective. Aucune étude dans notre contexte ne s’est penchée sur cette problématique.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude transversale analytique couvrant l’année 2020 dans 5 structures sanitaires de référence de la ville de Yaoundé. Rétrospectivement, les dossiers de patients ayant eu des interventions de chirurgie digestive durant cette période ont été colligés. La régression de Cox a été utilisée pour identifier les facteurs associés à un risque accru de mortalité.
Résultats : nous avions colligé 207 patients. Leur âge moyen était de 43,2 ans et 117 d’entre-eux étaient de sexe masculin (56,5%). Les urgences représentaient 67,6% de l’activité chirurgicale et la chirurgie élective 32,4%. Trente-huit (38) décès avaient été enregistrés dans les 30 jours suivant l’intervention chirurgicale, soit un taux de mortalité postopératoire de 18,35%. La cause de décès était le choc septique dans 13 cas (34,2%) et 60,5% des décès faisaient suite à une chirurgie en urgence. Le taux de mortalité dans le groupe des patients ayant été opérés en urgence était de 16,42% et celui dans le groupe des patients ayant eu une chirurgie élective était de 22,38%. La différence entre ces deux taux de mortalité n’était pas statistiquement significative (p=0,512).
Conclusion : la mortalité après chirurgie digestive est élevée dans notre contexte. La chirurgie en urgence n’a pas une mortalité plus importante que la chirurgie élective en raison d’une mortalité importante liée à la chirurgie oncologique élective.
Mots clés : chirurgie digestive, urgence, chirurgie élective, mortalité postopératoire.

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ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES ET ETIOLOGIQUES DES COMAS NON TRAUMATIQUES DE L’ENFANT EN REANIMATION DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MERE-ENFANT DE LIBREVILLE.

Nze Obiang PC1, Obame ER2, Nguema J1, Edjo Nkilly G3, Okoue R3, Matsanga A2, Bitegue L4, Ngomas Moukady JF4, Nzoghe Nguema P2, Sima Zue A4

1- Service d’Anesthésie-Réanimation, CHU Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori, Libreville.
2- Service d’Anesthésie-Réanimation, Hôpital d’Instruction des Armées OBO, Libreville.
3- Département d’Anesthésie-Réanimation-Urgences, CHU d’Owendo, Libreville.
4- Département d’Anesthésie-Réanimation-Urgences, CHU de Libreville, Libreville, Gabon.

Correspondance: Dr Pascal Christian NZE OBIANG
BP: 7411 Libreville, Gabon. Tél : 00 241 74 526 820
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les comas non traumatiques de l’enfant sont des situations pathologiques graves. L’objectif de ce travail était d’étudier leur profil épidémiologique, clinique et étiologique. Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, transversale et descriptive, réalisée de janvier 2019 à décembre 2021 dans le service de réanimation du Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant de Libreville. Etaient inclus les patients de 2 mois à 16 ans admis pour trouble de la conscience non traumatique. Les paramètres d’étude étaient épidémiologiques, cliniques, paracliniques et étiologiques.
Résultats : 205 patients avaient été inclus, soit une prévalence de 49,4%. L’âge moyen était de 6,3 ± 5 ans. Les enfants de moins de 5 ans représentaient 45,4% (n=93) des cas et le sex ratio était de 1,0. Un score de Glasgow inférieur à 8 avait été obtenu chez 36,1%, et 52,3% de cas évalués par le score de Blantyre avaient une valeur comprise entre 0 et 2. Une désaturation sévère en oxyhémoglobine était retrouvée chez 34 patients (16,6%). Les anomalies paracliniques étaient l’hyperleucocytose (57,6%), l’anémie (84,9%), la cytolyse hépatique (59,3%), l’hyponatrémie (54,1%), l’hypocalcémie (52,6%) et l’hypoglycémie (20,6%). Le paludisme était l’étiologie dans 67,5% des cas (n=107), et 74 patients n’avaient pas d’étiologie confirmée.
Conclusion : les comas non traumatiques ont une prévalence élevée. Tous les âges sont concernés et le coma est plus profond chez les enfants de moins de 5 ans. Des anomalies métaboliques sont fréquentes. Le paludisme est la première cause.
Mots clés : coma, enfant, épidémiologie, étiologie, CHU Mère Enfant, Libreville.

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APPENDICITE AIGUE ET SES COMPLICATIONS AU COURS DE LA GROSSESSE : ASPECTS DIAGNOSTIQUE, THERAPEUTIQUE ET EVOLUTIF.

Mirotiga Ngboko AP1, Doumgba Doui A1, Kossa-Ouakoua G1, Service MY1, Ndakala SA1, Nghario L2

1- Service de Chirurgie générale. CHU de l’Amitié Sino Centrafricaine de Bangui.
2-Service de Chirurgie générale, CHU Maman Elisabeth Domitien de Bimbo, République Centrafricaine.

Correspondance : Dr Pétula Anicette NGBOKO MIROTIGA
BP : 2166 Bangui, RCA.- Tél : +236 75741822
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : l’appendicite aiguë représente la cause la plus fréquente des urgences chirurgicales digestives au cours de la grossesse.
L’objectif de cette étude était d’en décrire les aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs au cours de la grossesse.
Patients et Méthodes : il s’agissait d’une étude prospective, réalisée au service de chirurgie générale du CHU de l’amitié sino-centrafricaine de janvier 2020 à décembre 2023. Elle portait sur les femmes enceintes opérées pour une appendicite aiguë ou d’une de ses complications et suivies au niveau du service de chirurgie générale et de gynécologie obstétrique jusqu’ à 1 mois après leur accouchement.
Résultats : pendant la période d’étude, 490 patients avaient bénéficié d’une appendicectomie dont 7 femmes enceintes. La fréquence de l’appendicite aiguë au cours de la grossesse était de 1,4%. L’âge moyen des patientes était de 23 +/-4,47ans. Parmi elles, 85,7% étaient des primipares. L’âge moyen de la grossesse au moment du diagnostic était de 18,3 semaines. Dans 85,7% des cas l’appendicite survenait entre le 1er et le 2ème trimestre de la grossesse. Le délai moyen de consultation était de 4,7jours. La symptomatologie était dominée par la fièvre, la douleur abdominale et des vomissements. L’échographie abdomino-pelvienne avait contribué au diagnostic dans tous les cas. L’appendicectomie était réalisée chez 6 femmes enceintes. L’une des femmes présentant un plastron appendiculaire avait dans un premier temps bénéficié d’un traitement médical. Le diagnostic d’appendicite aiguë avait été confirmé par l’examen histologique des pièces d’appendicectomies. Une tocolyse était instituée chez toutes les femmes en per et post opératoire par les gynécologues obstétriciens. Toutes les grossesses avaient été menées à termes.
Conclusion : l’appendicite aiguë représente la plus fréquente des urgences chirurgicales digestives au cours de la grossesse. Le traitement est basé sur la chirurgie entourée des mesures médicales pour améliorer le pronostic maternel et foetal.
Mots clés : appendicite, grossesse, Bangui.

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EVALUATION DES RESULTATS DE LA PRISE EN CHARGE DES ECHECS DE CURE DE FISTULES OBSTETRICALES AU CENTRE NATIONAL DE FISTULE, A PROPOS DE 134 CAS.

Ache HS12, Mahamat AM14, Haway C1, Saleh AS1, Gabkika B1, Amir HA4, Damthéo S1, Zakaria B2, Mahamat AC1, Vadandi V3, Foumsou L1

1- FACSSH, Université de Ndjamena.
2- Centre National de Traitement des Fistules de Ndjamena.
3- Antenne de Traitement de Fistule d’Abéché
4- CHU de Référence Nationale, Ndjamena, Tchad.

Correspondance: Dr Haroun Saïd ACHE
BP 1117 Ndjamena, Tchad. Tel: 0023566279374
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la fistule obstétricale est une communication anormale entre les voies urinaires et les voies génitales et /ou digestives (rectum) qui survient après un accouchement dystocique. Le but de cette étude était d’évaluer le résultat de la prise en charge des échecs de traitement des fistules obstétricales au Centre National du Traitement des fistules.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive d’une durée de 6 ans, allant de janvier 2015 à décembre 2020, menée au centre national de traitement de fistule de N’Djamena, portant sur les cas d’échecs. Toute femme ayant bénéficié au moins d’une cure de fistule avec un échec était incluse dans l’étude. Les variables étudiées étaient d’ordre épidémiologique, clinique et thérapeutique. Les données recueillies étaient analysées grâce au logiciel SPSS 18.0.
Résultats : la fréquence de l’échec était de 14,83%. L’âge moyen des patientes était de 20,42 ans ± 04 ans. Elles étaient ménagères (76,1%), mariées (82,1%), primipares (35,1%), divorcées ou abandonnées après la survenue de la fistule (48,5%), sans contact prénatale (96%) et rurale (76%). L’accouchement s’était fait par voie basse dans 73,1% des cas, avec 91% de mort-nés. Les accouchements avaient eu lieu à domicile dans 42,5% des cas, avec une durée du travail de 2 à 3 jours dans 52,2%. Le type de fistule le plus rapporté était le type III (50,7%). Ces fistules ont été opérées 2 à 4 fois dans 62,7% des cas et dans un hôpital confessionnel dans 70,2% des cas. La réparation s’était faite par voie basse dans 89,55% des cas. Le résultat immédiat était bon dans 42,5%.
Conclusion : les fistules obstétricales constituent un véritable problème de santé publique dans notre pays. La réussite de la prise en charge dépend de plusieurs facteurs, entre autres l’expérience du chirurgien et l’état local.
Mots clés : fistule, accouchement, échec, CNTF, Tchad.

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LES FIEVRES POST-OPERATOIRES : ETUDE DE 485 CAS ENREGISTRES AU CHU DE L’AMITIE SINO-CENTRAFRICAINE A BANGUI.

Doui Doumgba A1, Ngboko Mirotiga PA1, Dibert-Bekoi Nouganga E2, Yakouma L1, Ndakala SA1, Ngouyombo A1.

1-Service de Chirurgie générale CHU de l’Amitié Sino-Centrafricaine.
2-Service de Chirurgie générale CHU Maman Elisabeth Domitien

Correspondance : Dr Antoine DOUI DOUMGBA., MCA.
BP : 2184 Bangui point 0, RCA. Tel : 00236 72505953
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Objectif :
déterminer la fréquence des fièvres post-opératoires et identifier les facteurs associés.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive réalisée au service de chirurgie générale du CHU de l’Amitié Sino-Centrafricaine à Bangui couvrant la période de Janvier 2019 à décembre 2021. Tous les patients ayant présenté une fièvre post-opératoire étaient inclus.
Résultats : la fréquence des fièvres post-opératoires était de 35,6 % (485/1359). Les sujets de sexe masculin représentaient 57,7%. L’âge moyen des patients était de 36,5 ans (17-87 ans). Les patients étaient opérés en urgence dans 83,6% des cas. Les indications opératoires étaient la péritonite aiguë généralisée (34%), l’appendicite aiguë (25,1%) et l’occlusion intestinale aiguë (16%). Dans 7,8% des cas, les patients présentaient une comorbidité notamment le diabète (15 cas) et l’infection à VIH (12 cas). Les patients avaient un score ASA 2 (40,7%) et étaient classés type IV d’Altémeier (47,1%). La fièvre était survenue 3 jours en moyenne après l’intervention chirurgicale. Le paludisme (38,7%), l’infection du site opératoire (9,3%) et la pneumopathie (6,6%) étaient les causes de la fièvre post-opératoire. Le traitement avait consisté en l’administration d’antipaludiques dans tous les cas (38,3%) de paludismes et une antibiothérapie probabiliste associant Ceftriaxone et métronidazole dans 93,8%. Elle était ajustée après identification des germes en cause et antibiogramme. La durée d’hospitalisation était en moyenne de 10 jours.
Conclusion : la fièvre post-opératoire est souvent associée à un paludisme ou à une infection du site opératoire. L’examen clinique minutieux du patient et les examens paracliniques permettent de déterminer l’étiologie en vue de proposer un traitement approprié.
Mots clés : fièvre post-opératoire, Infection du site opératoire, Chirurgie, Centrafrique.

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PRISE EN CHARGE DES HERNIES DE L’AINE DE L’ADULTE A L’HOPITAL NATIONAL IGNACE DEEN, CHU DE CONAKRY.

Camara SK1, Camara NLY1, Diawara MA2, Camara D1, Kondano SY1, Fofana H1, Touré A1

1- Service de chirurgie Générale, hôpital national Ignace Deen.
2- Centre Médico-Communal de Ratoma, Conakry, Guinée.

Correspondance : Dr Naby Laye Youssouf CAMARA
BP : 3839 Conakry, Guinée. Tel : +224621238299
E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : la hernie de l’aine constitue un motif fréquent de consultation des services de chirurgie. L’objectif de cette étude était de décrire la prise en charge des hernies de l’aine de l’adulte au service de Chirurgie Générale de l’hôpital national Ignace Deen.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique portant sur la prise en charge des hernies de l’aine au service de chirurgie générale de l’hôpital national Ignace Deen sur une période de trois ans allant de Janvier 2021 à décembre 2023.
Les données sociodémographiques, anatomo-pathologiques, thérapeutiques et évolutives étaient analysées. L’analyse était effectuée grâce au logiciel EPI INFO 7.2.6.0.
Résultats : nous avions colligé 442 cas de hernies de l’aine avec un âge moyen (extrêmes de 18 et 85 ans). Le sex ratio était de 10,9.
Parmi ces hernies de l’aine 267 cas étaient non compliquées et 175 cas étaient étranglées. La hernie était bilatérale dans 85 cas (19%). Elle était localisée à droite dans 48% des cas (n=212) et dans 33% des cas (n=145) à gauche.
La technique utilisée était celle de Lichtenstein dans 63% (n=278), de Desarda dans 18% (n=80), de Bassini dans 15% (n=66) et de Mac Vay dans 4% (n=18). L’évolution était favorable chez 429 patients (97%). Nous avons enregistré un décès.
Conclusion : les hernies de l’aine sont des affections fréquentes dans notre contexte. Plusieurs techniques de réparations sont décrites dominées dans notre pratique par celle de Lichtenstein à ce jour.
Mots clés : hernie, aine, chirurgie, Hôpital National Ignace Deen.

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