LES ACCIDENTS DE LA VOIE PUBLIQUE IMPLIQUANT LES ENGINS A DEUX ROUES MOTORISES AU CHU-RN DE N’DJAMENA.

Andjeffa V1, Adendjingué DM1, Dingamadjé M2, Siniki F2, Emery N4, Nassou HC2,Binoun AEC1, Rimtebaye K1, Assane K1, Sané AD3.

1-Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale de N’Djamena/Tchad.
2-Centre Hospitalier Universitaire la Renaissance, N’Djamena.
3-Centre Hospitalier Universitaire de Dallaldjam de Dakar /Sénégal.
4-Hôpital Militaire d’Instruction de N’Djamena/Tchad.

Correspondance : Dr Valentin ANDJEFFA
BP : 130 N’Djamena, Tchad.
Tel : (+235) 66238706 / 99967918
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les accidents de la voie publique (AVP) dus aux engins à deux roues motorisées constituent un véritable fléau dans les pays en développement en raison de leur fréquence croissante. L’objectif de l’étude était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs de ces accidents à N’Djamena.
Patients et Méthodes : il s’agissait d’une étude prospective transversale portant sur tous les patients admis au CHU-RN d’octobre 2020 à septembre 2021 pour un accident de la voie publique du à un engin à deux roues motorisées.
Résultats : nous avions recensé 106 cas. La fréquence hospitalière était de 19,9%. La moyenne d’âge était de 36 ans, (extrêmes 16 et 72 ans) avec 67,9% d’hommes (n=72). Les élèves et étudiants représentaient respectivement 48,1 et 21,7% des cas. Le type d’accident moto-moto représentait 29,2% et 15,1% (n=16) des patients portaient un casque. Les fractures étaient retrouvées chez 41% de patients (n=43) avec 27,3% de fractures fermée (n=29) et 13, 2% de fractures ouvertes (n=14). La jambe était le siège des lésions dans 21,7% des cas suivi de la cuisse avec 18% (n=19). Le traumatisme crânien était observé dans 3,8% (n=4). Tous les patients avaient bénéficié d’un traitement médical. Le traitement chirurgical concernait 75,4% des patients (n=80), et le traitement orthopédique 12,5%. L’ostéosynthèse était pratiquée dans 45% des cas (n=36). L’évolution était favorable dans 94,3% des cas (n=100).
Conclusion : les AVP demeurent un problème de santé publique. Le port de casque ainsi que l’observation des mesures de sécurité routière constituent les leviers sur lesquels il faut s’appuyer pour réduire leur fréquence.
Mots clés : accident, voie publique, traumatisme, engin à deux roues, N’Djamena.

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LES SECTIONS DES TENDONS DE LA MAIN AU SERVICE D’ORTHOPEDIE-TRAUMATOLOGIE DU CHU-RN DE N’DJAMENA.

Andjeffa V1, Adendjingué DM1, Dingamnodji M, Siniki F2, Emery N3, Mahamat SM1, Binoun AEC1, Rimtebaye K1, Touré A1.

1-Centre hospitalier universitaire de référence nationale de N’Djamena/Tchad
2-Centre hospitalier universitaire la Renaissance
3-Hôpital militaire d’instruction de N’Djamena/Tchad.

Correspondance : Dr Valentin ANDJEFFA
BP : 130 N’Djamena/Tchad.
Tel : (+235)66238706/99967918
E-mail: [email protected]

 

RESUME
Introduction : les sections des tendons de la main sont des lésions traumatiques graves souvent négligées voire ignorées par les services d’urgences car ne menaçant pas le pronostic vital. Elles peuvent laisser des séquelles handicapantes. Ce sont des lésions pluritissulaires pouvant intéresser les nerfs, les vaisseaux et le squelette.
L’objectif de cette étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des sections tendineuses de la main au CHU-RN.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétro-prospective et descriptive sur une période de 4 ans, du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018. Elle concernait les patients victimes de sections des tendons de la main, pris en charge au CHU-RN.
Résultats : 55 dossiers de patients étaient retenus. L’âge moyen des patients était de 28,46 ans avec des extrêmes de 14 et 59 ans. Les sujets jeunes représentaient 49,1%. Il y avait 44 hommes (80%) pour 11 femmes (20%) avec sex ratio de 4. Les rixes constituaient les circonstances de survenue dans 74,5% (n=41) cas. Les tendons fléchisseurs étaient atteints dans 65,45% des cas. La réparation tendineuse était effectuée chez 47 patients, les 8 autres ayant d refusé l’acte opératoire. Les résultats étaient jugés satisfaisants dans 34% de cas (n=16).
Conclusion : les sections des tendons de la main sont fréquentes et souvent handicapantes. La prédominance des lésions par arme blanche lors des rixes donne un cachet particulier à cette pathologie. La réparation chirurgicale doit être faite en urgence pour espérer de bons résultats fonctionnels.
Mots clés : section, tendon, main, Tchad.

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MORPHOLOGIE ET RAPPORTS DU NERF LARYNGE INFERIEUR AVEC L’ARTERE THYROÏDIENNE INFERIEURE A PROPOS DE 40 THYROÏDECTOMIES.

Niang F1, Loum B1, Diouf MS1, Ndour N3, Sarr MC2, Ndiaye C1, Fall F1, Tall A1, Diallo BK1

1-Service otorhinolaryngologie (ORL) du CHU Dakar, Sénégal.
2-Service d’Otorhinolaryngologie (ORL) de l’Hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba.
3-Service de dermatologie de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

Correspondance : Dr Fallou NIANG
BP 5035, Dakar (Sénégal)
Tel. + 221 77 622 40 19
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la thyroïdectomie est fréquente en Chirurgie cervico-faciale. La connaissance de l’anatomie du nerf laryngé inférieur et ces rapports est fondamentale pour éviter des lésions iatrogènes. le but de ce travail est d’étudier la morphologie du nerf laryngé inférieur et ses rapports avec artère thyroïdienne inférieure dans notre contexte.
Patients et Méthodes : il s’agissait d’une étude d’observation transversale descriptive menée sur 6 mois au Centre Hospitalier de Touba. Tous les patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie dans cette structure par le même opérateur principal étaient colligés.
Résultats : 40 thyroïdectomies étaient réalisées dont 35 totales et 05 lobo-isthmectomies. l’âge moyen était de 41 ans avec des extrêmes de 21 et 71 ans. Le goitre hétéro-multi-nodulaire était l’indication opératoire dans 70% des cas. Ainsi 75 nerfs laryngés inférieurs étaient étudiés, ils s’agissaient de 38 à gauche et 37 à droite. A droite, le nerf laryngé inférieur retrocrosait les branches de l’artère thyroïdienne inférieure dans 27 cas (73%) A gauche : il le retrocrosait dans 32 cas (84,5%). Concernant le trajet, dans une position latérale à la trachée, le nerf laryngé inférieur droit avait un trajet ascensionnant jusqu’à l’angle crico-trachéal dans 36 cas (97.3%). Ce trajet était rectiligne dans 34 cas. Le nerf laryngé inférieur gauche cheminait dans l’angle trachéo-oesophagien dans 34 cas (89,4%). Ce trajet était rectiligne dans 34 cas. La division extra-laryngée était observée dans 13 cas (35.1%) à droite et 25 cas (65.7%) à gauche.
Conclusion : la préservation du nerf laryngé inférieur repose sur la connaissance de ses rapports et l’identification de repères de dissection afin de faciliter sa découverte et sa préservation. Dans notre étude l’artère thyroïdienne inférieure était un repère fidèle dans la découverte du nerf qu’il rétrocrosait dans la majorité.
Mots clés : nerf récurrent, morphologie, rapport, artère thyroïdienne inférieure, thyroïdectomie.

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COMPARAISON DE L’EFFICACITE DE DEUX TECHNIQUES CHIRURGICALES, MILLIN VERSUS FULLER-FREYER- HRYNTSCHAK, DANS LE TRAITEMENT DE L’HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE CHEZ LE SUJET NOIR AFRICAIN.

Coulibaly N, Fofana A, Yao E, Adebayo T, Tuo LSM, Yeo DD, Coulibaly I.

Correspondance : Pr Ag. Noël COULIBALY
BPV 22 BP 897 Abidjan 22, Côte d’Ivoire.
Tel. 002250707891836
E-mail: [email protected]

 

RESUME
Introduction : l’adénomectomie par voie haute est en deuxième position dans la prise en charge de l’hypertrophie bénigne de la prostate compliquée après la résection trans uretrale de la prostate dans le monde. Mais en Afrique au Sud du Sahara, la chirurgie ouverte est beaucoup pratiquée, elle engendre des complications immédiates tel que l’hémorragie, nécessitant de nombreuses transfusions. Nous analysons deux types de chirurgie ouverte pour adopter la moins morbide.
L’objectif de cette étude était d’étudier l’efficacité de deux techniques chirurgicales dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate chez le patient noir africain.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude de type cas-témoins, menée au service d’urologie du CHU de Treichville, étalée de mars 2019 à février 2020. Cette étude portait sur tous les patients opérés par chirurgie à ciel ouvert selon la technique de Millin (GM) comparés à ceux opérés selon la technique de Fuller-Freyer-Hryntschak (GH) pour hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) symptomatique et/ou compliquée.
Résultats : 22 patients répondant aux critères avaient été inclus, tous opérés par chirurgie à ciel ouvert dont 10 selon la technique de Millin comparés à 12 opérés selon la technique de Fuller-Freyer-Hryntschak pour hypertrophie bénigne de la prostate.
Le volume prostatique médian du GM était de 151,50 ml (85 – 254) et celui du GH était de 150,50 ml (75 – 250) (p= 0,57). La durée médiane de l’intervention pour le GM était de 85 minutes (75 – 120) et celle du GH était de 95,50 minutes (70 – 130) (p= 0,012). La baisse médiane du taux d’hémoglobine était de 2,55 (1 – 5,6) dans le GM et de 2,35 (0,6 – 5,7) dans le GH (p= 0,59). La transfusion était réalisée chez 4 patients dans le GM et chez 6 patients dans le GH. La durée médiane de port de la sonde en postopératoire pour le GM était de 5 jours (4 – 7) et celle du GH était de 4,5 jours (4 – 8) (p= 0,526). La durée médiane d’hospitalisation postopératoire pour le GM était de 6,5 jours (5 – 10) et celui du GH était de 7,5 jours (6– 49) (p= 0,06). Les complications post opératoires précoces avaient été observées chez 2 patients dans le GM et chez 5 patients dans le GH. Aucun cas de décès n’avait été observé. Le résultat fonctionnel était bon chez 80% des patients dans le GM et chez 58,3% des patients dans le GH.
Conclusion : au terme de cette étude, nous avons retenu la supériorité de la technique de Millin en termes de réduction de la durée du temps opératoire et de survenue des complications postopératoires précoces.
Mots clés : chirurgie, Millin, Fuller-Freyer-Hryntschak, hypertrophie prostatique.

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ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES ET FORMES ANATOMO-CLINIQUES DES FRACTURES FACIALES CHEZ LES PERSONNES AGEES.

Koffi KM1, Boka KL1, Ory DMAO2, Chapo AMM1, Yapo AJL1, Koffi ALMP1, Koné-Kamaté R1, Harding MB1, Ouattara B1

1-Service de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la face CHU de Cocody / Abidjan, RCI.
2-Service de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la face CHU de Bouaké / RCI.

Correspondance : Dr Marc KOFFI
BPV 34 Abidjan Côte d’Ivoire.
E-mail : [email protected]
Tél. 00225 : 0707981721

 

RESUME
Introduction : les traumatismes maxillo-faciaux des personnes âgées surviennent sur une structure musculo-aponévrotique et tégumentaire particulière du fait du vieillissement. Elles sont peu fréquentes mais occasionnent des lésions graves. Leur épidémiologie est particulière et moins bien documentée dans la littérature, d’où l’intérêt de cette étude qui avait pour objectif d’en décrire les aspects épidémiologiques et les formes anatomo-cliniques dans cette frange de la population.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective à visée descriptive et analytique, réalisée dans le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du Centre Hospitalier Universitaire de Cocody sur une durée de 10 ans (Janvier 2011-Décembre 2020).
Résultats : 306 patients avaient été recensés. La prévalence des fractures faciales était de 4,5%. On notait une nette prédominance masculine (235 hommes et 71 femmes) avec un sex-ratio de 3,3. Les accidents de la voie publique étaient la cause dans 87,2% des cas. Les fractures du complexe maxillo-zygomatique représentaient 45,1% des cas.
Conclusion : les fractures faciales chez les personnes âgées sont de plus en plus fréquentes du fait de la modernisation et son dû essentiellement aux accidents de la voie publique. La prévention de ces lésions passerait par une sensibilisation au respect des règles de la circulation routière.
Mots clés : traumatisme, sujet âgé, fracture, face, Côte d’Ivoire.

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FRACTURES-LUXATIONS TALO-CRURALES. ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES A L’HOPITAL D’INSTRUCTION DES ARMEES OMAR BONGO ONDIMBA. (A PROPOS DE 36 CAS).

Mikiela A1, Abiome R2, Djembi YR2, Obiang-Enguie AC1, Kassi B2, Diawara M2, Moussavou-Mouyombi J1

1-Service de Chirurgie Orthopédique. Hôpital Omar Bongo Ondimba. Libreville (Gabon)
2-Service de Chirurgie Orthopédique. CHU d’Owendo (Gabon)

Correspondance : Dr Anicet MIKIELA
BP : 12443 Libreville – Gabon
Tel. 00 (241) 77.46.84.48
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les fracture-luxations talo-crurales (FLTC) représentent une menace pour les structures ostéo-articulaires. Le but de l’étude était de décrire les aspects anatomo-cliniques et la prise en charge thérapeutique de ces fractures à l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) de Libreville.
Matériel et Méthodes : l’étude était rétrospective, de janvier 2010 à décembre 2019, portant sur les patients hospitalisés dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’HIAOBO pour FLTC. Les variables étudiées étaient l’âge, le sexe, la profession, les circonstances, les délais et mode d’admission, les aspects anatomo-cliniques, la prise en charge thérapeutique et la récupération fonctionnelle.
Résultats : 36 patients avaient été inclus, dont 27 hommes et 9 femmes. La médiane d’âge était de 37,4 ans. Les circonstances de survenue étaient les accidents sur les chantiers du bâtiment dans 38,9% et dans le trafic routier dans 33,3% des cas.
La variable fracture était le type bimalléolaire Weber B dans 69,4% des cas. La variable luxation était la forme postérieure dans 61,1% des cas.
L’attitude thérapeutique classique était chirurgicale. Elle avait consisté à rétablir les surfaces articulaires, suivie de la stabilisation par matériel d’ostéosynthèse.
Le recule médian était de 23 mois. L’évaluation avait retrouvé des résultats acceptables dans 63,9% des cas.
Les résultats médiocres représentaient 11,1%.
Conclusion : les fracture-luxations talo-crurales sont des lésions instables. Elles engagent le pronostic fonctionnel par la gravité de l’atteinte ostéo articulaire. Le taux de résultats médiocres observé dans cette étude, doit nous interpeller dans le renforcement des mesures préventives.
Mots clés : fracture-luxation, Ostéo articulaire, instabilité, ostéosynthèse, prévention.

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PRISE EN CHARGE DES PERITONITES PAR PERFORATION ILEALE TYPHIQUE: NOTRE EXPERIENCE AU CHU DE L’AMITIE SINO-CENTRAFRICAINE DE BANGUI.

Ngboko Mirotiga PA1, Yanguendet Service M1, Doui Doumgba A1 ; Nghario L2

1-Service de Chirurgie générale. CHU de l’Amitié Sino Centrafricaine de Bangui.
2-Service de Chirurgie générale, CHU Maman Elisabeth Domitien de Bimbo, République
Centrafricaine

Correspondance : Dr Pétula Anicette NGBOKO MIROTIGA
BP : 2166 Bangui, RCA.
Tél : +236 75741822. E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la péritonite par perforation iléale d’origine typhique constitue une complication digestive grave et dramatique de la fièvre typhoïde non ou mal traitée. L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats d’une série de patients opérés en urgence pour péritonites typhiques.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective allant de Janvier 2021 à Décembre 2022 soit 2ans. Elle portait sur les dossiers médicaux des patients admis et opérés pour péritonite typhique.
Avaient été inclus tous les patients des deux sexes, âgés de 16ans et plus, admis et opérées pour une péritonite dont le diagnostic en per opératoire était une perforation iléale et la confirmation diagnostique par la sérologie de Widal et Félix était positive en post opératoire.
Résultats : 44 patients avaient été opérés pour une perforation iléale d’origine typhique. Il s’agissait de 34 hommes et de 20 femmes d’un âge moyen de 30,5 ans avec des extrêmes de 16 et 66 ans. Les malades étaient tardivement reçus, en moyenne 3 jours après le début du syndrome péritonéal, en état de péritonite généralisée (100%).
La laparotomie médiane était la seule voie d’abord. Trente-trois (33) malades (75%) présentaient une perforation iléale unique et 11 (25%) des perforations multiples.
Une résection-iléostomie avait été réalisée dans 70,4% des cas. L’avivement- suture (18,2%) avait été réservé aux malades reçus avant la 24e heure avec une cavité abdominale propre contaminée. Nous avions enregistré 13,6% de décès par défaillance multi viscérale. La morbidité (61 ,4%) était liée à une suppuration pariétale (dans 27cas) et à des ulcérations péri-stomiales (dans 20 cas).
Conclusion : la perforation iléale d’origine typhique survient encore en République Centrafricaine sous un mode endémique. Notre tendance thérapeutique va vers l’iléostomie, vu le retard constaté dans la prise en charge.
Mots Clés : perforation, iléon, typhoïde, diagnostic, traitement, Bangui.

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ABCES APPENDICULAIRE DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE DU CHU DE BOUAKE : A PROPOS DE 133 CAS.

Leh Bi Kalou I, Ekra AS, Akowendo E, Bamba I, Traoré M, Lebeau R, Diané B.

Service de Chirurgie Générale et Digestive CHU de Bouaké (Côte d’Ivoire)

Correspondance : Dr Ismael LEH BI KALOU
01 BP 2644 Bouaké 01 Côte d’Ivoire
Tél. + 225 0707155538
E-mail :[email protected]

 

RESUME
Introduction : l’abcès appendiculaire est une complication évolutive de l’appendicite aiguë. C’est une urgence chirurgicale abdominale fréquente. Le pronostic peut être aggravé par la survenue d’une péritonite aiguë généralisée.
L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des abcès appendiculaires au CHU de Bouaké.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive qui s’était déroulée de Janvier 2010 à Décembre 2022. Elle avait porté sur tous les patients opérés pour abcès appendiculaire.
Résultats : l’abcès appendiculaire représentait 7,7% (n=133) de l’ensemble des appendicites aiguës (n=1734). Il s’agissait de 70 hommes (52,6%) et 63 femmes (47,4%). L’âge moyen était de 26 ans [extrêmes : 18 et 70 ans]. Une co-morbidité était notée chez 20% des patients (n=26).
Le délai moyen de prise en charge était de 3 jours [extrêmes : 1 et 10 jours]. Le principal motif de consultation était la douleur à la fosse iliaque droite. Une masse était perçue à la FID dans 63% des cas (n=84). La fièvre était présente dans 106 cas (79,8%). Une hyperleucocytose était notée chez 129 patients (97 %). L’échographie avait été réalisée chez 99 patients (74,8%) et avait permis de poser le diagnostic chez 78 patients (58,8%). Tous les patients avaient été opérés par laparotomie. L’appendicectomie avait été effectuée chez 126 patients (94,7%). Une bi-antibiothérapie avait été faite systématiquement. La morbidité était de 7,1 % (n=9) . La mortalité était nulle. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours.
Conclusion : l’abcès appendiculaire est une complication fréquente de l’appendicite aiguë. Le traitement chirurgical associé à l’antibiothérapie donne de bons résultats. Un diagnostic précoce et une prise en charge rapide de toute appendicite aigüe pourrait éviter la survenue de cette complication.
Mots clés : appendice, abcès, chirurgie.

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TRAITEMENT DE LA GROSSESSE EXTRA UTERINE A LIBREVILLE DE 2019 A 2021.

Minkobame Zaga Minko U, Makoyo Komba O, Assoumou Obiang P, Ntsame Mezui E, Bang Ntamack JA, Meye JF.

Département de Gynécologie Obstétrique de la faculté de Médecine de Libreville, Université
des sciences de la santé (USS) ; Libreville-Gabon.

Correspondance : Dr Ulysse MINKOBAME ZAGA MINKO,
BP 4066 Libreville, Gabon. Tel/ +24177284537.
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la Grossesse extra utérine (GEU) est une affection présentant un arsenal thérapeutique varié dont la coelioscopie est une alternative de choix.
Matériel et Méthodes : nous avions réalisé une étude observationnelle transversale multicentrique descriptive qui s’est tenue du 01 Janvier 2019 au 31 Décembre 2021 dans les 5 CHU de Libreville. Avaient été incluses toutes les patientes chez qui le diagnostic de GEU avait été posé. Avaient été étudiés, les méthodes du traitement,
leurs résultats et les complications enregistrées. Les données avaient été saisies puis analysées à l’aide du logiciel statistique Epi Info® Version 7. 2. Les variables qualitatives avaient été décrites en pourcentages et les variables quantitatives en moyennes et écart type.
Résultats : la fréquence de la GEU au cours de l’étude était de 1,3%. La chirurgie était le moyen thérapeutique utilisé dans 95,2% des cas. Le traitement médicamenteux avait concerné 4,0% des patientes tandis que l’expectative avait été réalisée dans 0,8% des cas. La prise en charge chirurgicale avait connu des suites favorables pour 94,8% des patientes. Les principales complications étaient d’ordre opératoire avec notamment l’anémie en post-opératoire immédiat (4,1%).
Conclusion : la réussite de la prise en charge de la GEU dépend de l’indication thérapeutique. L’anémie post opératoire est présente.
Mots clés : GEU, traitement, chirurgie, anémie.

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PRISE EN CHARGE DU CANCER COLIQUE GAUCHE OCCLUSIF EN MILIEU DEFAVORISE : A PROPOS DE 28 CAS A N’DJAMENA.

Kaimba BM1, Ndiaye K2, Traore S2, Aouami A3, Akouya SD1, Doumtol E1

1-Service de Chirurgie du CHU la Renaissance de Ndjamena – Tchad
2-Service de Réanimation du CHU la Renaissance de Ndjamena – Tchad
3-Service de Radiologie et imagerie médicale du CHU la Renaissance de Ndjamena.

Correspondance : Dr KAIMBA Bray Madoué
BP 2029 N’Djamena, Tchad. Tel: 00235 687757 14.
E-mail: [email protected]

 

RESUME
Introduction : les occlusions coliques gauches demeurent encore à ce jour un défi. Le but de cette étude était d’évaluer la prise en charge des cancers coliques gauches en occlusion dans notre service.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude transversale descriptive, à collecte des données rétrospective, menée de janvier 2014 à Décembre 2020 dans le Service de Chirurgie viscérale de l’Hôpital de la Renaissance de Ndjamena.
Les paramètres étudiés étaient l’âge, les antécédents, les données de l’interrogatoire et de l’examen clinique, les données des explorations para cliniques, le traitement et le suivi postopératoire.
Résultats : elle incluait 28 patients dont 16 hommes et 12 femmes avec un âge moyen de 63 ans. Le diagnostic d’occlusion colique était tomodensitométrique dans tous les cas avec une localisation sigmoïdienne dans 16 cas. Tous les patients avaient été opérés en urgence, par laparotomie médiane. La colostomie latérale de proche amont, suivie d’une résection tumorale avec anastomose colo-colique après une préparation de 10 jours, avait été réalisée dans 26 cas. Deux (2) résections tumorales avec colostomie étaient aussi réalisées (type Hartmann). Le rétablissement de la continuité digestive était réalisé dans ce cas après 90 jours. La morbidité était dominée par la suppuration pariétale (6 cas). La mortalité opératoire était nulle. L’histologie retrouvait 25 cas d’adénocarcinomes.
Conclusion : le cancer du côlon gauche en occlusion est une réalité dans notre pays et sa prise en charge demeure un défi en raison de la difficulté d’accès à la chimiothérapie.
Mots clés : cancer, colon, occlusion, colostomie, colectomie.

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