LES HERNIES DE L’AINE ETRANGLEES DE L’ADULTE : UNE PREOCCUPATION EN MILIEU TROPICAL.

Bayonne Manou L S1, Diallo F K1, Nguele Ndjota1, Mayombo K1, Nguema Asseko B1, Akaga R2,Ogowet Igumu N2 .

1-Service de chirurgie viscérale, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
2-Service de Chirurgie Générale, Polyclinique Mia, Libreville.

Correspondance : Dr Louis Stanislas BAYONNE MANOU
BP. 5258 Libreville, Gabon.
Tel. 00241 06 24 98 35
Email : bayonnemanou @yahoo.fr

 

RESUME

Objectifs. Rapporter notre expérience sur la prise en charge des hernies de l’aine étranglées de l’adulte.
Patients et Méthodes. Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée à la polyclinique Mia de Libreville. Les dossiers d’hospitalisation et les comptes rendus opératoires ont été revus du 1er juin 2015 au 1er juin 2019. Toutes les hernies de l’aine étranglées (HAE) ont été sélectionnées.
Résultats : En 4 ans, 145 dossiers de hernies de la paroi ont été examinés. Trente neuf (39) HAE de l’adulte soit 26,9 % étaient retenues. Elles concernaient 37 hommes et 2 femmes pour un sex- ratio de 18,5. L’âge moyen était de 41,2 ans. Le délai moyen de consultation était de 1,8 jour. Les travailleurs physiques représentaient 23 cas (58,9%). La hernie inguino-scrotale était prédominante avec 22 cas (56,4%). La tuméfaction de l’aine était douloureuse et irréductible dans 39 cas. Une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles était observée dans 21 cas. La radiographie de l’abdomen sans préparation de face a montré des images hydro-aériques dans 64,1%. La voie d’abord était une Kélotomie oblique. Le sac herniaire contenait le grêle dans 19 cas (48,7%). La résection du grêle était pratiquée dans 4 cas (10,2%) La herniorraphie selon Bassini était réalisée dans 18 cas. La morbidité a été de 11 cas. Un décès et deux cas de récidives étaient observés.
Conclusion : Les hernies de l’aine étranglées sont des urgences chirurgicales fréquentes. Le délai de prise en charge est un facteur déterminant pour la vitalité des anses intestinales.
Mots clefs : hernie, aine, étranglement, nécrose, grêle, résection intestinale.

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RESULTATS A COURT TERME DE LA DECORTICATION PULMONAIRE POUR PLEURESIES PURULENTES.

Mpira YM1, Dyatta Mayombo K1, Boumas Otsobi N1, orendo sossa j1, Ignanga koumba ND1, Edou Etho G1, Ondo N’dong F2

1- Service de chirurgie viscérale. Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
2- Département de chirurgie. Faculté de médecine.

Correspondance : Dr Yves Marien MPIRA.
BP2127 Libreville Gabon
Tel 241 07 62 24 72/ 02 21 66 12.
E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : La pleurésie purulente est une affection fréquemment rencontrée en chirurgie thoracique. Sa prise en charge chirurgicale repose sur la décortication.
L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats précoces de la décortication pulmonaire.
Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, descriptive et analytique concernant les décortications pleuro-pulmonaires dans le service de chirurgie viscérale et thoracique du Centre Hospitalo-Universitaire de Libreville sur une période de 3 ans, de décembre 2014 à janvier 2017. L’évaluation portait sur la ré-expansion pulmonaire per opératoire, la récidive, la radiographie de contrôle à j1, j10, j 30.
Résultats : Trente patients ont eu une décortication sur une cohorte de 68 patients admis pour pathologies pleuro-pulmonaires soit une prévalence de 44,1%. Le sexe masculin était prédominant (56,7%) avec un âge moyen de 8 ans. La thoracotomie postéro-latérale était réalisée chez tous les patients.
La ré expansion pulmonaire per opératoire était classée en 2 groupes : complète (93,1%) et incomplète (6,7%).
Deux patients ont présenté une récidive et la mortalité était de 6,7%.
Conclusion : La décortication pleuro-pulmonaire pour pleurésie purulente donne de bons résultats observables en per opératoire et à distance avec une morbi-mortalité très faible. Bien que l’abord à ciel ouvert reste encore très utilisé dans notre structure, la coelioscopie pourrait être développée dans un proche avenir.
Mots clés : Pyothorax, décortication, réexpansion, court-terme.

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PRISE EN CHARGE DES FRACTURES DE LA DIAPHYSAIRE FEMORALE CHEZ L’ENFANT AU CHU DE BRAZZAVILLE : A PROPOS DE 58 CAS.

Mboutol-Mandavo C1,2, Miéret JC1, Ondima IPL1,2, Okiémy Niendet CP1, Akobande NE1

1- Service de Chirurgie Pédiatrique CHU de Brazzaville ;
2- Faculté des Sciences de la Santé, Université Marien Ngouabi de Brazzaville.

Correspondance : Dr Caryne MBOUTOL-MANDAVO,
BP : 32 Brazaville Congo
E-mail: [email protected]

 

RESUME

But: Evaluer la prise en charge des fractures de la diaphyse fémorale chez l’enfant au CHU de Brazzaville.
Patients et Méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive réalisée de juillet 2017 à décembre 2018. Elle avait porté sur les enfants de 0 à 16 ans, hospitalisés dans le service de chirurgie pédiatrique pour une fracture de la diaphyse fémorale.
Résultats: Cinquante-huit dossiers étaient retenus pour notre étude. Il y avait 34 (58,6%) garçons et 24 (41,4%) filles. L’âge moyen était de 8,9 ans (extrêmes 3 et 16 ans). La majorité des patients étaient admis moins de 24 heures après le traumatisme avec 42 cas (72,4%). Les accidents de la voie publique prédominaient avec 25 cas (43,1%) et intéressaient fréquemment les enfants de 6-10 ans dans 56% des cas. Les traumatismes siégeaient sur le côté droit dans 30 cas (51,7%), le côté gauche dans 25 cas (43,1%). Le tiers moyen était le plus souvent atteint avec 32 cas (55,2%), suivi du tiers supérieur avec 16 cas (27,6%) et du tiers inférieur avec 10 cas (17,2%). Le traitement était orthopédique dans 32 cas (55,2%), chirurgical dans 26 cas (44,8%). Le délai moyen de réalisation de l’ostéosynthèse était de 27,2 jours (extrêmes de 1 et 60 jours). La durée moyenne d’hospitalisation après traitement chirurgical était de 22,7 jours (extrêmes de 7 et 28jours). Le résultat fonctionnel était bon aussi bien pour le traitement orthopédique que pour le traitement chirurgical avec respectivement 81,3% et 88,4%.
Conclusion : Les fractures diaphysaires du fémur chez l’enfant ont une évolution le plus souvent favorable lorsque les indications thérapeutiques sont adaptées à l’âge de l’enfant.
Mots clés : fracture, diaphyse fémorale, enfant, chirurgie, plâtre, Brazzaville.

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PRISE EN CHARGE DE L’OSTEOMYELITE DE L’ENFANT A LIBREVILLE : ETUDE PRELIMINAIRE A PROPOS DE 17 CAS .

Nzame Y1,2, Mimbila Mayi M1,3, Ayo Moustapha A1, Traoré S4, Amoussa I5, Ella Ndong Y6, Ondo Ndong F1

1 – Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de Libreville
2 – Centre Hospitalier Universitaire d’Angondje
3 – Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba Libreville
4 – Institut de Cancérologie de Libreville
5 – Clinique Med’Surg Libreville
6 -Centre Hospitalier Régional de Melen

Correspondance : Dr Yolance NZAME VIERIN
BP 4009 Libezville Gabon
Tel : 00241 07 94 59 48
E-mail: [email protected]

 

RESUME

Introduction : L’ostéomyélite aigue est une infection de l’os d’origine hématogène. C’est une urgence diagnostique et thérapeutique. Le diagnostic précoce de l’ostéomyélite est rarement posé avec la radiographie osseuse qui est normale ou montre un simple épaississement des parties molles au début de l’infection. Par contre la scintigraphie osseuse et l’IRM permettent de mettre en évidence des lésions d’ostéomyélite au début de l’infection.
Au Gabon, il n’y a pas de protocole de prise en charge des ostéomyélites chez l’enfant. L’objectif de notre travail était de décrire la prise en charge des ostéomyélites chez l’enfant à Libreville en vue d’en améliorer les résultats.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, multicentrique qui s’est déroulée à l’Institut de Cancérologie de Libreville, le service de Pédiatrie de l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, le Centre Hospitalier Régional Estuaire de Melen et à la Clinique Med-Surg à Libreville. Les données ont été collectées dans les dossiers d’enfants hospitalisés de l’année 2011 à l’année 2016 dans ces différentes structures. Tous les patients hospitalisés, âgés de 1 mois à 15 ans et présentant une ostéomyélite ont été inclus. Ceux ayant une ostéo-arthrite n’avaient pas été inclus.
La collecte des données a été réalisée à partir d’un questionnaire individuel. Les variables étudiées étaient : l’identité du patient, les données cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives.
Les données collectées ont été codées et saisies par le logiciel Microsoft Office Word 2007. L’analyse des données a été réalisée par simple comparaison des nombres.
Résultats : Nous avons collecté 17 dossiers d’enfants âgés de 1 à 15 ans. Il y avait 9 filles et 8 garçons. Dix enfants étaient drépanocytaires homozygotes SS. La douleur était retrouvée chez tous les patients. L’impotence fonctionnelle était retrouvée chez 16 malades.
Le fémur était atteint dans 7 cas. Tous les patients présentaient des signes d’inflammation au niveau du membre atteint.
Une hyperleucocytose à prédominance neutrophile était retrouvée chez 12 patients. La C réactive protéine était > 20 mg/l chez 13 patients. L’analyse bactériologique du pus provenant de la ponction osseuse a été réalisée chez 3 patients. Staphylococcus aureus a été mis en évidence chez deux patients. Dans 9 cas la radiographie standard réalisée était normale et la scintigraphie osseuse révélait une ostéomyélite aiguë. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie. L’immobilisation par attelle plâtrée a été réalisée chez 11 patients. L’évolution a été favorable chez tous les 17 patients.
Conclusion : L’ostéomyélite est une affection rare mais grave chez l’enfant malgré les progrès réalisés dans le domaine de l’imagerie et de la thérapeutique. Le diagnostic est encore tardif faute de scintigraphie osseuse. Celle-ci doit être réalisée en présence de signes cliniques évocateurs même si la radiographie standard est normale. Une antibiothérapie probabiliste ciblant le staphylocoque doré doit être instaurée dès l’évocation du diagnostic. L’immobilisation par attelle plâtrée doit également être réalisée chez tous les enfants ayant une ostéomyélite. Traitée correctement et suffisamment tôt, l’ostéomyélite guérit sans séquelles. Le moindre retard ou un traitement inadapté peuvent aboutir à des séquelles graves et définitives.
Mots clés : Ostéomelyte, enfant, traitement, Libreville.

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TRAITEMENT CHIRURGICAL DES FRACTURES SUPRA CONDYLIENNES DEPLACEES EN EXTENSION DE L’HUMERUS DE L’ENFANT VUES TARDIVEMENT AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE

Mieret JC, Koutaba E, Ondima I, Mboutol C, Ossete G.

Service de Chirurgie Pédiatrique, Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville, Congo.

Correspondance: Dr Jean Claude MIERET
BP 32 Brazzaville, Congo.
Tél. 00242 066228813
Email: [email protected]

 

RESUME

Objectif: Le but de cette étude était de rapporter les résultats fonctionnels du traitement chirurgical des fractures supra condyliennes déplacées chez l’enfant vu tardivement.
Matériel et Méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants âgés de 0 à 15 ans, traités dans le service de Chirurgie Pédiatrique au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville, du 1er janvier 2014 au31 décembre 2017. Ont été inclus tous les enfants présentant une FSC de l’humérus déplacée vue tardivement, entre J2 et J13 post fracturaire. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, le côté, le délai de consultation, les circonstances de l’accident, le type de fracture, la méthode thérapeutique et le résultat selon les critères de Marion Lagrange.
Résultats : L’étude a porté sur 13 dossiers. Il s’agissait de 9 garçons et de 4 filles soit un sex-ratio de 2,25. L’âge moyen était de 6 ans extrêmes (2 et 12 ans). Le délai moyen de consultation était de 5 jours extrêmes (2 jours et 13 jours). Les différents types de lésions étaient dominés par le stade IV de Lagrange – Rigault et type III de Gartland et Wilkins avec 8 cas. Le traitement chirurgical à foyer ouvert par voie postérieure a été le traitement de choix. L’évaluation des résultats s’est basée selon les critères de Marion Lagrange. Les complications étaient représentées par un cas de sepsis, une atteinte nerveuse iatrogène dans 2 cas, une raideur dans 3 cas. Cinq (5) patients ont présenté des cicatrices inesthétiques. Apres un recul moyen de 7 mois (extrêmes 3 mois et 14 mois), un cas de déviation axiale type cubitus varus 15° a été noté. Nos résultats étaient satisfaisants dans 11 cas.
Conclusion : Les fractures supra condyliennes déplacées de l’humérus vues tardivement chez l’enfant s’accompagnent d’un faible taux de complication. Leur traitement doit être réalisé par un abord chirurgical à foyer ouvert avec des résultats satisfaisants.
Mots clés : fracture supra condylienne, humérus, enfant, chirurgie.

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LES APPENDICITES AIGUES A L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE NATIONALE DE N’DJAMENA. ASPECTS CLINIQUES ET PRONOSTQUES.

Choua O, Moussa K, Ahmat MO, Ousmane A, Ndjanone K, Allatombaye B.

Service de Chirurgie Générale, Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) N’Djaména.
Faculté des Sciences de la Santé Humaine, N’Djaména

Correspondance : Pr Ag CHOUA Ouchemi,
BP 130 N’Djaména,TCHAD
Tel : 00235 66248220.
E-mail [email protected]

 

RESUME

Introduction : L’appendicite aigue est une pathologie fréquente partout dans le monde et l’appendicectomie constitue plus du tiers des interventions réalisées en urgence [1]. Nous rapportons les caractéristiques anatomo-cliniques des appendicites aigues opérées à l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djaména.
Matériel et Méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective concernant des patients de plus de 15 ans, opérés du 01/01/2013 au 31/12/ 2014 à l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djaména au Tchad. Les données démographiques, cliniques et thérapeutiquesont fait l’objet de l’étude.
Résultats : il s’agissait de 137 hommes (74,4%) et 46 femmes (25,2%), soit un sex ratio de 2,97. L’âge moyen était de 30 ans (extrêmes de 15 et 74 ans). Les patients consultaient directement aux urgences chirurgicales (74,49%) ou étaient référés d’autres structures (35,51%). Le délai moyen de consultation était de 5 jours (extrêmes de 2 et 43 jours). Avant l’hôpital, 84% des patients pratiquaient divers traitements. Une douleur abdominale était retrouvée chez tous les patients.
Une fièvre à plus de 38° était présente chez 98 patients (53%). Le siège de l’appendice était iliaque (78%) ; rétrocoecal (9%) ; méso céliaque 15 fois (8%) et pelvien (3%). Les formes anatomopathologiques retrouvées étaient : gangrénées, 49,7% ; catarrhales, 23,5% ; phlegmoneuses, 23% ; normales ; 3,8%. Dans l’évolution, 32 cas présentaient des complications (18%), souvent un abcès de paroi. La durée moyenne d’hospitalisation était de 6,7 jours. Six patients étaient décédés (3,27%). Le degré de la pathologie était corrélé à la durée des symptômes (p=0,004), aux complications (p=0,02) et à la durée d’hospitalisation (p=0,00).
Conclusion : Dans notre contexte l’appendicite aigue est souvent diagnostiquée au stade de complications à cause du délai de présentation à l’hôpital.
Mots clés: Appendicite , épidémiologie, clinique, pronostic, N’djamena.

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EPIDEMIOLOGIE, DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES MALFORMATIONS ANORECTALES AU CHU DE LIBREVILLE

Boumas N1,2, Mba ella R2, Minko JI3,4, Mba Meyo J2, Ondo Ndong F2

1-Service de Chirurgie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, Gabon
2-Département de Chirurgie Université des Sciences et de la Santé, Gabon
3-Service de Réanimation néonatale et Néonatologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, Gabon
4-Département de Pédiatrie-Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Gabon

Correspondance : Dr Natacha Boumas OTSOBI
BP :3656 LBV /Gabon
TEL :0024106 26 99 81 / E-Mail :[email protected]

 

RESUME

Introduction : Les malformations anorectales (MAR) regroupent des anomalies diverses allant de la simple malposition anale à l’absence totale du rectum et de l’anus. Le but du travail était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des malformations anorectales au CHU de Libreville.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale monocentrique, prospective et descriptive allant du 1er mars 2015 au 31 octobre 2018 soit 44 mois. Ont été inclus dans l’étude les enfants de 0 à 15 ans hospitalisés pour une malformation anorectale.
Résultats : Nous avons colligés 18 patients. L’âge moyen était de 92 jours (3 mois) avec des extrêmes de 1 et 730 jours. Le sex ratio était de 0,6 avec une prédominance féminine (11/18). Le poids de naissance moyen était de 2913 g avec des extrêmes de 2100 et 3820 g. La forme basse était la plus fréquente (15/18) contre les formes hautes et intermédiaires (3/18). Onze malades présentaient une fistule recto vulvaire et 4 une fistule périnéale. Un patient présentait une malformation associée à type de cardiopathie congénitale. Six malades ont bénéficié d’une anorectoplastie en un temps. Une colostomie suivie d’une anorectoplastie et du rétablissement de la continuité digestive ont été réalisés chez 10 patients.
Les suites opératoires immédiates ont été simples chez 15 patients. Des complications locales à type de suppuration (2 cas) et d’ectropion (1 cas) ont été observées. Deux de ces patients ont bénéficié d’une reprise chirurgicale. Nous avons observé 2 décès avant le geste chirurgical. Les résultats étaient bons à court terme avec un recul de 12 mois. Parmi les patients revus, 13 présentaient une continence acceptable.
Conclusion : Les MAR dans notre étude sont l’apanage des nourrissons de sexe féminin avec une fistule génitale. Un diagnostic précoce et une prise en charge chirurgicale adaptée amélioreraient le pronostic vital et fonctionnel chez ces enfants. L’anorectoplastie par voie sagittale postérieure de Peña a été la seule technique utilisée avec des résultats satisfaisants.
Mots clés : malformation anorectale, diagnostic, traitement, morbi mortalité.

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