SYNDROME DE LA JONCTION PYELO-URETERALE : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES, ET THERAPEUTIQUES AU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE.

Ondongo Atipo AM1, Ondziel SA1, Odzébé AW1, Banga MR1, Ondima I2, Mandavo C2, Note Madzele M3, Bouya PA1.

1-Service d’urologie-andrologie CHU Brazzaville
2-Service de pédiatrie, CHU Brazzaville
3-Service de chirurgie digestive, CHU Brazzaville
Service d’urologie –andrologie, CHU de Brazzaville

Correspondance : Pr ag. Severin Anani ODZEBE
BP 2522 Brazzaville, Congo.
Tel.00242 628037115 / E-mail : [email protected]

 

RESUME

Objectif : Déterminer les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques du syndrome de la jonction pyélo-urétérale au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville.
Patients et Méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective et descriptive portant sur 41 cas de syndrome de la jonction pyélo-urétérale colligés dans le service d’urologie-andrologie du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville, sur la période allant de Janvier 2003 à décembre 2017.
Résultats : L’âge moyen était de 34,3 ans avec des extrêmes de 7 et 70 ans. Le sex-ratio était de 2,1 en faveur du sexe masculin. La douleur lombaire était le principal mode de révélation. L’échographie de l’arbre urinaire associée à l’urographie intraveineuse ou à l’uroscanner ont permis de poser le diagnostic dans tous les cas. Une prédominance de la localisation gauche a été observée (58%). Des complications à type de pyélonéphrite (11 cas), de lithiase pyélique (5 cas) et d’insuffisance rénale (3 cas) ont été également notées. La chirurgie ouverte a été réalisée chez 35 patients. L’abstention chirurgicale associée à la surveillance a été indiquée dans un cas. La technique de Kuss-Anderson-Hynes a été utilisée pour toutes les pyéloplasties (35 cas). Le drainage trans-anastomotique et de la loge rénale a été systématique. La durée moyenne d’hospitalisation était de 14 jours.
Conclusion : le syndrome de la jonction pyélo-urétérale est une pathologie de l’enfant et de l’adulte jeune souvent révélée par des douleurs lombaires. La pyéloplastie par chirurgie ouverte reste un traitement efficace et adapté à notre milieu.

Mots clés : Syndrome de la jonction pyélo-urétérale, hydronéphrose, pyéloplastie.

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LES COMPLICATIONS DE LA BIOPSIE PROSTATIQUE TRANSRECTALE AU CHU DE BRAZZAVILLE.

Ondziel Opara AS1, Ondongo Atipo AM1, Odzébé AWS1, Banga Mouss RB1, Note Madzele M2, Bouya PA2.

1-Service d’Urologie-Andrologie, CHU de Brazzaville
2-Service de Chirurgie Digestive, CHU de Brazzaville

Correspondance : Pr ag. Severin Anani ODZEBE

BP 2522 Brazzaville, Congo.
Tel.00242 628037115 / E.mail : [email protected]

 

RESUME

Objectifs : rapporter les complications, rechercher les facteurs favorisants et identifier les moyens de préventions
Patients et méthodes : il s’est agi d’une étude rétrospective allant de mai 2016 à mai 2017, réalisée dans le service d’urologie-andrologie du CHU de Brazzaville, qui a intéressé les patients suivi pour tumeurs prostatiques, ayant subi une biopsie prostatique. Tous les patients ont subi la biopsie prostatique selon le même protocole. Tous les patients ont subi la biopsie prostatique selon le même protocole. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le taux de PSA, les résultats de l’examen histo-pathologique et les complications post biopsie.
Résultats : cent vingt sept biopsies ont été réalisées pendant la période d’étude. L’âge moyen des patients était de 65 ans, extrêmes (45 et 81 ans). Le taux de PSA total variait entre 0,3 et 1300 ng/ml. Le cancer de la prostate était diagnostiqué dans 37% des cas. Les complications ont intéressé 39% des patients, avec une fréquence élevée des complications hémorragiques.
Conclusion : les complications hémorragiques sont fréquentes au cours des biopsies prostatiques. L’antibio-prophylaxie permet de minimiser les complications infectieuses.

Mots clés : biopsie prostatique, antibio-prophylaxie, complications, Brazzaville.

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PRISE EN CHARGE DES PLAIES VASCULAIRES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE.

Atipo-Galloye R1,Makani BJ3, Ngounda MAS2, Okiemy G2

1-Université Marien Ngouabi, Faculté des Sciences de la Santé, Brazzaville.
2-Service de Chirurgie polyvalente, CHU de Brazzaville.
3-Service de Cardiologie, CHU de Brazzaville, Congo.

Correspondance: Dr Reddy ATIPO-GALLOYE
BP 32 Brazzaville, Congo.
Tel: 00242050263851/00242065431560
E-mail:[email protected]

 

RESUME

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des plaies vasculaires au CHU de Brazzaville.
Patients et Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale, rétrospective, entre Juillet 2016 et Aout 2017, incluant tout patient victime d’un traumatisme avec lésions vasculaires et opéré. Les techniques chirurgicales utilisées ont été : la suture directe, l’anastomose termino-terminale, l’interposition d’un greffon veineux et la ligature simple. Tous ces patients avaient bénéficié d’une sérothérapie antitétanique.
Résultats : Au total il s’agissait de 14 patients, avec un âge moyen de 25 ans. Le sexe ratio était de 2. Il s’agissait d’une agression par arme blanche chez 6 patients. Trois patientsavaient un taux d’hémoglobine inferieur à 4g/dl. Chez 3 patients, le saignement était sévère, avec choc hémorragique chez 2. La suture directe a été réalisée chez 3 patients, l’anastomose chez 9, l’interposition veineuse et la ligature chez 1 respectivement. Le délai moyen de prise en charge était de 8h. Deux cas de décès ont été notés, le premier en préopératoire pour choc hémorragique réfractaire, et le deuxième en postopératoire par défaillance multi viscérale. La perméabilité à huit semaines était à 100%.
Conclusion : La prise en charge des plaies vasculaires constituent une réelle course contre la montre, car le pronostic fonctionnel du membre concerné en dépend.

Mots clés : plaie, vaisseau, CHU de Brazzaville.

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LES MALFORMATIONS UROGENITALES CONGENITALES CHEZ L’ENFANT : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE, CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE.

Mougougou A, Massandé J, Bivigou Idiata RN, Ndang Ngou-Milama S, Boumas N, Adandé Menest EF.

Service d’Urologie, CHU de Libreville-Gabon.

Correspondance : Dr Adrien MOUGOUGOU
BP : 16237 Libreville. Gabon
Tél : (00241) 04893973
E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : les malformations urogénitales (MUG) sont fréquentes en urologie pédiatrique. Elles se placent au troisième rang après les malformations cardio-vasculaires et orthopédiques. L’objectif de ce travail était d’étudier les facteurs de risque de survenue, les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des MUG à Libreville.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 217 cas de MUG chez 212 garçons et 5 filles opérés dans le service d’urologie du CHU de Libreville de Janvier 2013 à Décembre 2016. La collecte des données a été effectuée à partir des dossiers des patients du service.
Résultats : L’âge moyen était de 4 ans avec des extrêmes de 2 mois et 15 ans et un sex-ratio de 35,1. La persistance du canal péritoneo-vaginal (PCPV) représentait 65,4% des cas, les cryptorchidies 20,3% et les hypospadias 5,9% des cas. Le motif de consultation était une grosse bourse chez 37,3%. Le diagnostic était posé en post-natal dans 91,7% des cas. L’antécédent de primiparité et d’âge maternel supérieur à 35 ans étaient les potentiels facteurs de risque avec respectivement 14,7% et 9,2% des cas. Le traitement était réalisé en chirurgie réglée chez tous les patients.
Conclusion : Les MUG sont fréquentes dans notre pratique. Elles sont dominées par les PCPV dans les génitopathies malformatives et par les valves de l’urètre postérieur dans les uropathies malformatives. Les facteurs associés à leur survenue sont comparables à ceux décrits dans la littérature. Leur prise en charge est bien codifiée.

Mots clés : malformation urogénitale, facteur de risque, diagnostic, traitement.

 

SUMMARY

Introduction: Urogenital malformations (UGM) are common in pediatric urology. They rank third after cardio-vascular and orthopedic malformations. The objective of this work was to study the risk factors for the occurrence, epidemiological, clinical and therapeutic aspects of UGM in Libreville.
Patients and Methods: This is a retrospective study of 217 cases of UGM in 212 boys and 5 girls operated in the urology department of the university hospital center of Libreville from January 2013 to December 2016. Data collection was performed from the patient records of the service.
Results: Mean age was 4 years with extremes of 2 months and 15 years and a sex ratio of 35.1. The persistence of the peritoneal-vaginal canal (PPVC) accounted for 65.4% of cases, cryptorchidias 20.3% and hypospadias 5.9% of cases. The reason for consultation was a big scholarship in 37.3%. The diagnosis was made in the post-natal period in 91.7% of cases. The antecedent of primiparity and maternal age greater than 35 years were the potential risk factors with respectively 14.7% and 9.2% of cases. Treatment was performed in controlled surgery in all patients.
Conclusion: UGM are common in our practice. They are dominated by PPVC in malformative genitopathies and posterior urethral valves in malformative uropathies. The factors associated with their occurrence are comparable to those described in the literature. Their care is well codified.

Key words: urogenital malformation, risk factor, diagnosis, treatment.

 

PRISE EN CHARGE DES CANCERS DU COLON GAUCHE EN OCCLUSION AU CHU DE BOUAKE.

Traoré M, Kouakou KB, Anzoua KI, Leh Bi KI, N’Dri AB, Ekra AS, Kouakou B A, Zouan FJ, Lebeau R, DianéB.

Service de Chirurgie Générale et Digestive du CHU de Bouaké. Côte d’Ivoire.

Correspondance : Pr Roger LEBEAU
Adresse Postale : 01BP376 Bouaké 01. Côte d’Ivoire.
Tel. 00225 49764588.
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction: Le cancer du côlon en occlusion est grave car il survient le plus souvent chez des personnes âgées et dont l’état général est altéré. Si les indications thérapeutiques semblent consensuelles sur le côlon droit, il existe toujours une controverse sur celles du côlon gauche. Le but de ce travail était d’exposer notre attitude thérapeutique dans la prise en charge des cancers du côlon gauche en occlusion et d’en évaluer les résultats.
Patients et Méthodes : Cette étude descriptive et analytique a porté sur 22 patients opérés pour une occlusion sur un cancer du côlon gauche sur une période de 7 ans (janvier 2010 – décembre 2016). Les patients (14 hommes et 8 femmes) avaient un âge moyen de 59,1±7 ans. Le diagnostic du cancer était évoqué en peropératoire puis confirmé par l’examen anatomo-pathologique des pièces opératoires. Les variables étudiées étaient : le délai de consultation, le statut ASA des patients, les constatations peropératoires, les techniques opératoires, la mortalité, la morbidité, la durée d’hospitalisation, la survie. La date de point pour l’analyse de la survie a été fixée au 31/10/2017.
Résultats : Les cancers du côlon en occlusion représentaient 84,2% (n=32) de l’ensemble des cancers du côlon opérés dans la même période (n=38). Chez 22 patients (68,7%) ces cancers en occlusion siégeaient sur le côlon gauche. La chirurgie en un temps (colectomie avec anastomose immédiate) était réalisée dans 8 cas. La chirurgie en deux temps a été indiquée chez 14 patients. Il s’agissait de l’intervention de Hartmann (n=10), ou de la colostomie d’amont (n=4). L’examen histologique a mis en évidence un adénocarcinome dans tous les cas. La mortalité opératoire a concerné 6 patients, et la morbidité opératoire 5 patients. La durée moyenne d’hospitalisation était de 16±3 jours. La survie moyenne était de 784 jours ± 547.
Conclusion : La prise en charge des cancers du côlon gauche en occlusion reste toujours un sujet de controverse. La chirurgie en un temps est la méthode la plus utilisée dans notre pratique.

Mots clés : cancer, côlon gauche, occlusion, colectomie, colostomie, Intervention de Hartmann.

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CESARIENNE A L’HOPITAL D’INSTRUCTION DES ARMEES OMAR BONGO ONDIMBA, ANALYSE SELON LA CLASSIFICATION DE ROBSON.

Tchantchou TDD 1, Ngou Mve Ngou JP 2, Bang J 2, Sima Ole B 2, Salami A 1, Mpiga E 1, Sougou E3, Edjo Nkili G 3, Pither S 1, Mayi- Tsonga S 1

1-Chirurgie Gynécologique, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Libreville, Gabon.
2-Département de Gynécologie obstétrique, Université des Sciences de la Santé (USS), Libreville, Gabon
3-Service de réanimation, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Libreville, Gabon.

C o r r e s p o n d a n c e : Dr Tanguy de Dieu TCHANTCHOU BP 20404 Libreville, Gabon.
Tel : +241 07858453. / E. mail : [email protected]

 

RESUME

Objectif : Classifier nos indications de césariennes selon Robson afin d’identifier les groupes les plus contributifs.
Patientes et Méthodes : il s’agit d’une étude transversale et descriptive, allant du 1er novembre 2016 au 30 avril 2017. Toutes les femmes qui ont bénéficié une césarienne dans le service étaient inclues. Sur la base d’une fiche d’enquête élaborée pour recueillir et analyser les données des femmes opérées, nous avons classifié ces césariennes selon Robson.
Résultats : 574 accouchements ont été réalisés dans le service dont 131 par césarienne soient 23%. 86 cas ont été des césariennes en urgence soient 65,65% des césariennes, et 45 cas des césariennes programmées soient 34,35% des césariennes. Le profil des patientes opérées était des parturientes jeunes (âge moyen 28 ans), paucipares (55%) qui présentaient des grossesses à terme (67,2%). Les groupes les plus contributifs de la classification de Robson étaient: le groupe 5 avec 31,30%, le groupe 10 avec 16,79%, le groupe 1 avec 13,74%, et le groupe 3 avec 12,21%. Les indications de césarienne prédominantes dans les groupes contributifs de Robson étaient : la SFA à 39 cas soit 29,77% de césarienne, l’utérus cicatriciel à 32 cas soit 24,43%, la DFP à 13 cas soit 9,92%, la pré éclampsie et ses complications avec 7 cas soit 5,34%.
Conclusion : le taux de césarienne dans cette maternité était de 23%. Les groupes le plus contributifs dans cette maternité selon la classification de Robson étaient les groupes 5, 10, 1 et 3. Les indications de césarienne prédominantes dans chaque groupe contributif étaient : l’utérus cicatriciel dans le groupe 5, la SFA dans le groupe 3, la DFP dans le groupe 1, et la pré éclampsie et ses complications dans le groupe 10.

Mots clés : césarienne, classification, Robson, Libreville.

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DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET MODALITES THERAPEUTIQUES DU PSEUDOKYSTE TRAUMATIQUE DU PANCREAS CHEZ UN ENFANT.

Dyatta Mayombo K1, Ignanga Koumba ND1, Mpira YM1,2, Essola Rérambiah L3, Orendo Sossa J1, Mba Ndong N1, Ndzigue Mba J1.

1-Service de chirurgie viscérale. CHU Libreville – Gabon
2-Département de chirurgie et spécialités. Université des Sciences de la Santé d’Owendo – Gabon
3-Service d’anesthésie-réanimation et urgences. CHU Libreville – Gabon

Correspondance : Dr Kévin DYATTA MAYOMBO
BP : 12.130 Libreville – Gabon.
Tel : (00 241) 06 23 22 67

 

RESUME

Introduction : les pseudokystes du pancréas se définissent comme une collection liquidienne à point de départ pancréatique contenu dans une loge faite d’éléments disparates. Le diagnostic est fait par l’imagerie. Ils sont d’étiologies multiples à savoir une pancréatite aigüe, une pancréatite chronique ou un traumatisme. La chirurgie, dont les modalités sont diverses, reste le traitement de référence.
Les auteurs rapportent un cas de pseudokyste du pancréas chez un enfant opéré au CHUL, eu égard à la difficulté diagnostique et à la stratégie chirurgicale de cette affection.
Observation : l’enfant E.O âgé de 7 ans provenant de l’intérieur du pays a été référé à j 21 post-opératoire au CHUL pour prise en charge d’une masse abdominale douloureuse évoluant dans un contexte fébrile. L’histoire clinique retrouve une laparotomie blanche indiquée devant un traumatisme fermé de l’abdomen. La laparotomie second look a permis de mettre en évidence un pseudokyste pancréatique traité par dérivation interne kysto-jéjunale (kysto-jéjunostomie).
Conclusion : le pseudokyste est une affection rare chez l’enfant. Le diagnostic est confirmé par l’imagerie. Le traitement est chirurgical et l’indication doit être celle qui offre le moins de complications.

Mots clés : pseudokyste, traumatisme, dérivation, kysto-jéjunostomie.

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LE SYNDROME DE KLIPPEL-TRENAUNAY A PROPOS DE DEUX CAS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE.

Atipo-Galloye R1, NgoundaMonianga SA1, Edzan JC1, Boukassa L2, Okiemy G1

1-Service de chirurgie polyvalente, Unité chirurgie cardiovasculaire, CHU de Brazzaville
2-Service de chirurgie polyvalente, Unité Neurochirurgie, CHU de Brazzaville

Correspondance: Dr Reddy ATIPO-GALLOYE
BP 32 Brazzaville, Congo.
Tel: 00242050263851/00242065431560
E.mail:[email protected]

 

RÉSUME

Introduction: Le syndrome de Klippel-Trénaunay est une affection congénitale assez rare, caractérisée par une triade sur le plan clinique.
Observation : Nous rapportons les observations médicales de deux adolescents présentant un syndrome de Klippel-Trénaunay. Dans les deux cas, la présentation clinique était typique, avec des lésions veineuses évoluées symptomatiques. Le traitement en a été chirurgical, avec des suites opératoires simples.
Conclusion : Dans leurs formes pauci symptomatiques avec malformations veineuses peu évoluées, l’attitude thérapeutique en est conservatrice. La chirurgie garde sa place si varices au moins stade C3, avec réseau profond perméable.

Mots clés : syndrome de Klippel-Trénaunay, Brazzaville.

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TRAITEMENT CONSERVATEUR DE L’ÉNUCLÉATION DU TALUS À PROPOS DE 3 CAS.

Mpira Y M1, Dyatta Mayombo KC2, Nguiabanda Lendibi1 L, Mikiela A1 , Lainé P1

1- Service de chirurgie traumatologique et orthopédique de l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba.
2- Département de chirurgie. Faculté de médecine Université des Sciences de la Sante Libreville Gabon

Correspondance: Dr Yves Marien MPIRA
BP 2127 Libreville Gabon.
Tel +241 02 21 66 12/ 07 62 24 72
E.mail : [email protected].

RESUME

Introduction : L’énucléation ou triple luxation du talus, est une lésion traumatique rare représentant dans la littérature 2 à 10% des traumatismes taliens et dont la nécrose domine le pronostic.
Il existe une controverse sur les modalités thérapeutiques opposant le traitement conservateur à la talectomie d’emblée.
Nous rapportons 3 cas d’énucléation du talus et discutons les modalités du traitement conservateur et ses résultats.
Observations : Il s’agit de 3 adultes jeunes accidentés de la voie publique et présentant des lésions taliennes. Deux présentaient des fractures fermées avec luxation du talus et un une facture luxation talienne ouverte.
Les 3 patients ont bénéficié d’un traitement conservateur avec des suites opératoires simples sur un recul de 2 ans.
Conclusion : Les traumatismes taliens lorsque les conditions le permettent peuvent bénéficier en première intention d’un traitement conservateur. Il convient neanmoins compte tenu du risque important de nécrose, de garder à l’esprit la possibilité d’une talectomie totale.

Mots clés : fracture, énucléation, talus, traitement.

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