CURE DES PROLAPSUS PELVIENS A L’HOPITAL NATIONAL DE NIAMEY : ETUDE RETROSPECTIVE PORTANT SUR UNE PERIODE DE 5 ANS.

James Didier L1, Adakal O2 , Hama Y1, Ide K1, Abdoulaye MB2, Adama S1, Chaibou MS3, Dady H3 , Gagara M3, Maarouf M4, Sidibé T5, Sani R1.

1- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, Hôpital National de Niamey.
2- Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Maradi.
3- Département d’anesthésie, de réanimation et des urgences, Hôpital National de Niamey.
4- Maternité Issaka Gazobi, services des urgences. Niamey.
5- Département de radiologie, Hôpital National de Niamey, Niger.

Ccorrespondance: Pr JAMES DIDIER Lassey
BP : 10896 Niamey. Niger
Tel. 0023796101512 / 92179127
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Objectif : les auteurs se proposaient d’évaluer les aspects épidémiologiques, étiologiques, cliniques et thérapeutiques des prolapsus pelviens.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective sur une période allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2018. Etaient inclus tous les patients opérés pour prolapsus des organes pelviens à l’Hôpital National de Niamey (HNN) pendant la période de l’étude. Résultats : 137 cas de prolapsus des organes pelviens étaient colligés sur 9836 dossiers de patients opérés dans les services de chirurgie générale de l’HNN, soit une fréquence de 1,4%. Parmi ces 137 dossiers, 92 étaient retenus. Les tranches d’âge de 30 à 39 ans et 20 à 29 ans représentaient respectivement 22,8 et 20,7%. Les femmes représentaient 94,5% des cas, dont 31,1% étaient de grandes multipares. La tuméfaction à la vulve était le motif de consultation retrouvé dans 88,9% des cas. Sur le plan clinique, le prolapsus grade III représentait 45,5% des cas et le prolapsus de l’étage moyen isolé (hystérocèle) intéressait 42,4% des patients. Le traitement était conservateur dans 57,6% des cas. La voie haute était prédominante avec 72,8% et la technique par promontofixation était plus utilisée. Les complications per opératoires étaient de type hémorragique dans 5,5%. Les suites opératoires immédiates étaient simples dans 96,3%.
Conclusion : Le prolapsus des organes pelviens est une pathologie de la femme, surtout grandes multipare. Le traitement chirurgical donne de bons résultats. Les complications per opératoires sont rares et les suites opératoires sont bonnes.
Mots clés : prolapsus, hystérocèle, cystocèle, rectocèle, promontofixation.

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LA CURE DE HERNIE INGUINALE SELON LA TECHNIQUE DE LICHTENSTEIN EN CHIRURGIE AMBULATOIRE SOUS ANESTHESIE LOCALE.

Diallo KF1,2, Dyatta Mayombo K1,2, Nguele Ndjota1,2, Afoughe Mayombo OP1, Mougougou A2, Ifoudji Makao A3, Ipouka Doussiemou S1, Ondo N’Dong F2.

1-Service de Chirurgie Viscérale, CHU de Libreville
2-Département de Chirurgie, Université des Sciences de la Santé Libreville-Owendo
3-Service d’Anesthésie-Réanimation, CHU de Libreville (Gabon)

Correspondance : Dr DYATTA MAYOMBO Kévin,
BP : 12130 Libreville Gabon.
Tel : +241 6623 2267.
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Objectif: évaluer les résultats de la cure des hernies inguinales (HI) de l’adulte selon la technique de Lichtenstein, sous anesthésie locale, en ambulatoire au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL).
Patients et Méthodes: il s’agissait d’une étude prospective, descriptive et mono-centrique réalisée au Service de Chirurgie Viscérale du CHUL de Janvier 2018 à Décembre 2019 par recrutement systématique des patients ayant un âge supérieur ou égal à 18 ans, présentant une hernie inguinale et un ASA I ou ASA II. Résultats: dix-huit (18) patients étaient colligés avec 16 hommes pour 2 femmes soit un sex-ratio de 8. L’âge moyen était de 47,2 ans. La HI siégeait à droite chez 10 patients. Les facteurs favorisants étaient le surpoids et les travaux de force. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 30 mois. L’intervention durait en moyenne 70,6 minutes. Le type III de Nyhuss concernait 8 patients. L’association paracétamol et néfopam était utilisée pour l’analgésie post- opératoire. Un cas d’hématome scrotal et un cas de douleur de la zone opératoire représentaient la morbidité. L’évolution du 1er au 12ème mois post opératoire était marquée par 1 cas de douleur résiduelle. Le coût de la cure des hernies inguinales était réduit de 31% en ambulatoire.
Conclusion: Cette étude a permis de montrer la faisabilité en ambulatoire, de la cure des hernies inguinales de l’adulte selon la technique de Lichtenstein, sous anesthésie locale. Cette technique permet d’obtenir un bon confort post opératoire et une reprise rapide des activités.
Mots clés: chirurgie ambulatoire, hernie inguinale, Lichtenstein, anesthésie locale.

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ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DE LA HERNIE DE L’AINE AU SERVICE D’UROLOGIE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE REFERENCE NATIONALE DE N’DJAMENA.

Rimtebaye K1, Mougougou A2, Kimassoum Rimtebaye F1, Mahamat AM1, Nemia Meurde F3, Djekoundade A4, Andjefa V5, Vadandi V1, Mingue K1, Noubadoum K1

1 – Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale de N’Djaména, Tchad.
2 – Service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, Gabon.
3 – Service d’Anatomopathologie du Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale de N’Djaména.
4 – Service de Dermatologie du Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale de N’Djaména,
5 – Service de Traumatologie-Orthopédie du Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale de N’Djaména, Tchad.

Correspondance : Pr RIMTEBAYE Kimassoum
Adresse postale ?
Tél: +235 6818 7766.. E-mail : [email protected].

 

RESUME

Introduction : la hernie inguinale est le passage spontané ou progressif, temporaire ou permanent de viscères ou d’une partie de viscères hors de la cavité péritonéale. Le but de cette étude était de rapporter les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette pathologie au service d’urologie.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive transversale allant de janvier 2014 à décembre 2017 au service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale (CHURN). Etaient inclus, les patients référés ou venus consulter au service, chez qui l’examen clinique avait permis de poser le diagnostic de hernie de l’aine et de poser l’indication chirurgicale. Les variables étudiées étaient cliniques, thérapeutiques et évolutives. Les données étaient analysées et traitées par les logiciels SPSS version 17.
Résultats : nous avons colligé 115 cas de hernies inguinales sur 1481 patients hospitalisés. L’âge moyen était de 46,4 ans, et le sex-ratio de 18,1. Les ouvriers et les cultivateurs représentaient respectivement 36,5 et 20,8% des patients. L’état général était bon (88,7%) à l’admission. La hernie inguinale représentait 66,0% des cas. Elle siégeait à droite chez 74,7% des patients. L’étranglement herniaire représentait 29,5% des patients reçus. La rachi anesthésie avait été pratiquée dans 77,4% des cas, et la technique de Bassini dans 79,1% des cas. La durée d’hospitalisation était de 4,2 jours. La mortalité était de 2,6%.
Conclusion : la hernie de l’aine est une affection très fréquente, observée majoritairement chez les patients de sexe masculin. La technique de Bassini est encore la plus pratiquée dans notre contexte.
Mots clés : hernie inguinale, épidémiologie, clinique, traitement, urologie.

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ABCES APPENDICULAIRES: ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE DE L’HOPITAL NATIONAL IGNACE DEEN.

Barry MS1, Fofana N1, Baldé AK2, Kondano SY1, Oularé I1, Camara AO1, Baldé TH, Diakité S1, Fofana H1, Soumaoro LT1, Touré A1, Diallo AT1.

1 – Service de chirurgie générale -Hôpital National Ignace Deen
2 – Serrvice de Chirurgie Viscérale – Hôpital National Donka
1,2 – CHU de Conakry et Faculté des Sciences et Techniques de la Santé -Université Gamal
Abdel Nasser de Conakry, Guinée.

Correspondace : Dr BARRY Mamadou Sakoba
BP 3839 Conakry/République de Guinée.
Tél. +224 620 00 88 89. E.mail: [email protected]

 

RESUME

Objectif : rapporter les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des abcès appendiculaires dans le service de chirurgie générale de l’Hôpital National Ignace Deen.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective menée sur 10 ans, allant du 1er Janvier 2007 au 31 décembre 2016. Ont été inclus, les dossiers complets des malades pris en charge pour abcès appendiculaire dans le service quel que soit l’âge.
Résultats : les abcès appendiculaires ont représenté 0,81 % (n=9) de la pathologie appendiculaire. L’âge moyen des patients était de 37,44 ans. Il y avait 5 hommes et 4 femmes soit un sexe ratio=1,25. Quatre (4) patients étaient des cultivateurs. La douleur vive à la FID et la fièvre avaient concerné tous les patients. Une bi antibiothérapie a été administrée chez tous les patients. Le geste chirurgical a consisté en un drainage suivi d’une appendicectomie, chez tous les patients. L’évolution a été favorable chez 6 patients. Nous avions noté 2 cas de complications : 1 infection du site opératoire et 1 fistule stercorale ayant conduit au décès. La durée moyenne d’hospitalisation était de 11 jours (extrêmes 4 et 28 jours).
Conclusion : il s’agit d’une affection relativement fréquente de l’adulte jeune avec une prédominance masculine. Le diagnostic est clinique. Le traitement chirurgical est le seul recours, par drainage suivi d’une appendicectomie. La prise en charge précoce des appendicites aiguës pourrait réduire la fréquence des abcès appendiculaires.
Mots clés : appendice, abcès, diagnostic, traitement, Conakry.

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LA COELIOCHIRURGIE: INCIDENCE ET FACTEURS LIMITANTS AU GABON.

Nguélé Ndjota1,2, Diallo FK1, Dyatta Mayombo1,2, Tang-Owone GA1, Mpira YM1,2, Orendo Sossa J2, Nkolé Aboughé M1,3, Nyamatsiengui H4, Owono Mbouengou JP1,5 , Ondo N’dong F1,2.
1 – Université des Sciences de la Santé, Libreville
2 – Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
3 – Centre Hospitalier Universitaire Mère et Enfant Fondation Jeanne Ebori
4 – Hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda
5 – Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Libreville.

Correspondance : Dr NGUELE NDJOTA
B.P 10941 Libreville Gabon.
Tel : +241 7735 9190. E.mail : [email protected]

 

RESUME

Objectif : évaluer l’activité coelioscopique à Libreville et déterminer les causes limitant sa pratique au Gabon.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective et multicentrique menée de janvier à décembre 2019. Douze (12) centres hospitaliers disposant de colonne de coelioscopie étaient retenus. Tous les patients opérés par coelioscopie pour une affection digestive ou gynéco – obstétrique étaient inclus. Deux cent trente cinq (235) personnels médicaux et paramédicaux du bloc opératoire de ces hôpitaux étaient interrogés.
Résultats: cent quatre-vingt-cinq (185) personnels avaient répondu au questionnaire (78,7%). Il s’agissait de 38 gynécologues, 32 chirurgiens digestifs, 23 anesthésistes-réanimateurs, 41 techniciens supérieurs d’anesthésie et 51 infirmiers de bloc opératoire. L’âge moyen des chirurgiens était de 44,9 ans. Le sex-ratio était de 1,7 en faveur des hommes. On dénombrait 6 colonnes de coelioscopie non fonctionnelles sur 20 disponibles. L’abord coelioscopique représentait 6% de l’activité (321/5335 interventions). L’incidence en chirurgie viscérale et gynécologique était respectivement de 4,2 et 8,5% avec comme indication majeure la grossesse extra utérine (92 opérées). Les difficultés matériel et technique constituaient le facteur limitant le plus important, dominées par le défaut de ravitaillement en consommables notamment. Quatre-vingt-sept (87) personnels étaient formés en coeliochirurgie dont 67 médecins et 7 infirmiers du bloc. L’absence de formation théorique du personnel ne constituait pas un frein à la pratique coelioscopique (p = 0,072). Par ailleurs, l’âge et l’expérience professionnelle des praticiens influençaient l’activité (p = 0,025 et 0,007). Six (6) praticiens rapportaient la réticence des patients.
Conclusion: dans notre contexte, la pratique coeliochirurgicale est freinée par les multiples difficultés matérielles et techniques. Son expansion passerait par l’amélioration et l’incitation au «compagnonnage».
Mots Clés : coeliochirurgie, fréquence, facteur limitant, Gabon.

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RESULTATS DES GASTRECTOMIES POUR CANCER A L’HOPITAL CENTRAL DE YAOUNDE (CAMEROUN).

Savom EP1,2 , Bang GA2,3, Bwelle Motto GR2,4, Hamayadji DJ2, Biwole Biwole D2,4, Ekani Boukar MY5, Ngo Nonga B2,3, Essomba A2,3, Sosso MA1.

1 – Hôpital Général de Yaoundé (Cameroun).
2 – Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I (Cameroun).
3 – Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé (Cameroun).
4 – Hôpital Central de Yaoundé (Cameroun).
5 – Faculty of Health Sciences, University of Buea

Correspondance : Dr SAVOM Eric Patrick
BP 5408, Yaoundé / Cameroun.
Téléphone ??? E.mail : [email protected].

 

RESUME

Introduction : le cancer gastrique (CG) reste un problème important de santé publique dans le monde. En Afrique, le retard diagnostique conduisant aux stades avancés limite les résections curatives au profit des résections palliatives avec une mauvaise évolution postopératoire.
Matériel et Méthodes: nous avons mené une étude transversale descriptive sur une période de 5 ans, à l’Hôpital Central de Yaoundé (HCY). Nous avons colligé rétrospectivement les dossiers médicaux des patients ayant eu une gastrectomie pour cancer. Le diagnostic de CG devait être confirmé histologiquement et les suites opératoires connues dans les 30 jours suivant la chirurgie.
Résultats: nous avions enregistré un total de 52 patients. Il y avait 57,7% d’hommes, et l’âge moyen était de 53,79 ans. Le diagnostic de CG était fait à la suite de symptômes évocateurs (84,6%) ou après une complication aiguë (15,4%). La tumeur était antro-pylorique dans 26 cas (50%), corporéo-fundique dans 23 cas (44,2%) et cardiale dans 3 cas (5,8%). Quatorze (26,9%) patients avaient reçu une chimiothérapie préopératoire. Une gastrectomie totale avait été réalisée dans 27 (51,9%) cas et une gastrectomie des 4/5 chez 25 (48,1%) patients. Elle avait été réalisée en urgence chez 8 (15,4%) patients et était palliative dans 11 (21.2%) cas. La morbidité postopératoire était de 57,7% représentée par l’anémie (21,2%) et l’infection du site opératoire (9,6%). La mortalité globale était de 36,5%.
Conclusion: les résections gastriques pour cancer sont relativement fréquentes dans notre contexte. Les suites opératoires restent marquées par une morbi-mortalité importante dans les 30 jours suivant la chirurgie.
Mots clés: cancer gastrique, gastrectomie, morbidité, mortalité, Cameroun.

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