LES TRAUMATISMES PAR CHUTE D’ARBRE AU CHR DE DAPAONG : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES.

Dossouvi T1, Foadey M2, N’timon B3, Amouzou Efoé-Ga O4, Kanassoua Kokou K4, Towezim H4, Kassegné I4, Dosseh Ekoué D5

1- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Régional de Dapaong/Togo
2- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Régional de Sokodé/Togo
3- Service de Radiologie et d’Imagerie, Centre Hospitalier Universitaire de Kara /Togo
4- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Universitaire de Kara/Togo
5- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Régional de Kara/Togo

Correspondance : Dr Tamegnon DOSSOUVI
BP : 18 Kara-Togo
Tel : 0022893131319
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les traumatismes secondaires à la chute du haut d’un arbre constituent des situations fréquemment rencontrées en milieu hospitalier dans certains pays en développement comme le Togo. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des lésions traumatiques induites par chute d’arbre au CHR de Dapaong.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale et descriptive menée sur 18 mois dans le service de chirurgie générale du CHR de Dapaong. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, les antécédents, les données diagnostiques, thérapeutiques et évolutives. Les données étaient analysées avec le logiciel EPI INFO 7.2 dans sa version anglaise et le logiciel Excel.
Résultats : nous avions colligé 44 dossiers de patients répartis entre 29 hommes et 15 femmes dont l’âge moyen était de 13 ans avec des extrêmes de 4 et 35 ans. Les élèves représentaient 93,3% de cette population. La glissade était à l’origine de la chute dans 86,4% des cas et survenait sur un manguier dans 88,6% des cas. Le bilan radio-clinique avait permis de retrouver des lésions suivantes : les contusions multiples (50%), des traumatismes cranio-encéphaliques (27,3%), des contusions abdominales (13,6%) et les fractures (9,1%). Le traitement était symptomatique dans 79,5% des cas avec une évolution favorable dans 93,2% des cas. La mortalité était de 6,8%.
Conclusion : les traumatismes secondaires à une chute d’un arbre intéressent surtout les jeunes de genre masculin. Ils sont responsables de contusions multiples et de traumatismes crânio-encéphaliques. L’évolution est favorable dans la majorité des cas.
Mots clés : chute, arbre, enfant, manguier, contusion, traitement.

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FACTEURS DE MORBIDITE RESPONSABLES DES RE-INTERVENTIONS PRECOCES DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE ET DIGESTIVE DE L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE NIAMEY.

Saïdou A1, Zabeirou Oudou A1, Ide K2, Abdoulaye MB3, Younoussa M1, Zakari Ado M.S4, Bolariwa M1, Adamou H5, Younssa H6, James Didier L7, Chaibou MS8, Sani R2

1- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey, Faculté des Sciences de la Santé), Hôpital Général de Référence BP 12674 Niamey.
2- Département de Chirurgie et Spécialités Chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey Faculté des Sciences de la Santé), Hôpital National BP 238 Niamey.
3- Département de Chirurgie et Spécialités chirurgicales (Université Dandicko Dankoulodo de Maradi) Hôpital de Référence de Maradi.
4- Département d’Anesthésie-Réanimation et des Urgences, Hôpital Général de Référence
BP 12674 Niamey.
5- Département de Chirurgie et Spécialités Chirurgicales, (Université André Salifou, Faculté des Sciences de la Santé), Zinder.
6- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey, Faculté des Sciences de la Santé) Hôpital Amirou Boubacar Diallo
BP 10146 Niamey.
7- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey, Faculté des Sciences de la Santé) Hôpital de Référence de Maradi.
8- Département d’Anesthésie-Réanimation et des Urgences, (Université Abdou Moumouni Niamey Faculté des Sciences de la Santé), Hôpital National Niamey, Niger.

Correspondance : Dr Adama SAÏDOU
BP 12674 Niamey Niger. Tel: +2279015153
E-mail:[email protected]

 

RESUME
Objectif : déterminer les facteurs de morbidité responsables de relaparotomie précoce en chirurgie digestive à l’Hôpital Général de Référence de Niamey.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétro-prospective sur 5 ans réalisée dans le service de chirurgie générale et digestive de l’Hôpital Général de Référence portant sur les patients chez qui une réintervention précoce a été indiquée, quelle que soit la cause et ou le contexte de la chirurgie initiale.
Résultats : 60 relaparotomies précoces représentant 2,11% de l’ensemble des interventions chirurgicales digestives ont été colligées. L’âge moyen était de 36,44 ans ± 16,15. Le sexe féminin représentait 56,67% (n=34), (sex ratio = 0,76). Les indications de la chirurgie initiale étaient la péritonite aiguë dans 28,33% des cas (n=17) suivie de la cholécystite aiguë dans 16,67% des cas (n=10). Les principales étiologies des reprises chirurgicales portaient sur les péritonites post opératoires dans 41, 67% des cas (n=25), les hémorragies dans 23,33% des cas (n=14). Le délai moyen de reprise chirurgicale était de 7,6 jours. La durée moyenne d’hospitalisation était de 21 jours. Les suites opératoires étaient simples dans 88,33% des cas La morbidité était de 6,67% et la mortalité de 5%.
Conclusion : les relaparotomies en chirurgie générale et digestive sont relativement fréquentes et responsables d’une morbi-mortalité assez élevée. Le diagnostic de ces complications doit être précoce et la prise en charge bien codifiée afin d’aboutir à un meilleur pronostic.
Mots clés : relaparotomie, chirurgie digestive, HGR, Niamey.

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LA COELIOSCOPIE AU SERVICE D’UROLOGIE DU CHU DE LIBREVILLE : NOS 10 PREMIERES PROCEDURES.

Mbethe D1,2, Mougougou A1,2, Ndang Ngou Milama S1,2, Izoudine B1, Ipouka Doussiemou S1,2, Adande Menest E1, Olagui BS3

1- Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2- Département de Chirurgie, Université des Sciences de la Santé (USS)
3- Service de chirurgie de l’Hopital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO)

Correspondance : Dr Dimitri MBETHE
BP : 4000, Libreville, Gabon. Tel : 00241 66138630
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la pratique de la coeliochirurgie en urologie, bien qu’ayant débuté tardivement comparativement aux autres spécialités chirurgicales, trouve progressivement son essor. Ce travail avait pour objectif de répertorier nos 10 premières procédures de coelioscopie
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, analytique, monocentrique, descriptive, réalisée au service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL) sur une période de 4 ans, allant de février 2020 à janvier 2024. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, les indications, le type de chirurgie, les suites opératoires, la durée d’hospitalisation.
Résultats : sur 851 interventions chirurgicales pratiquées, nous en avions réalisé 10 par coelioscopie, soit une incidence de 0,85%. L’âge moyen était de 44,8 ans. Il s’agissait de 8 hommes et 2 femmes. Les interventions intéressaient le haut appareil urinaire, avec 2 néphrectomies, 3 surrénalectomies, 2 cures de syndrome de la jonction pyélo-urétérale, 2 résections du dôme saillant pour kyste rénal et 1 urétérolithotomie pour lithiase urétérale. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours. On notait 2 cas de conversion en chirurgie ouverte.
Conclusion : la pratique de la coelioscopie est effective au Gabon, mais reste encore faible. Les interventions sont variées. Les résultats encouragent à beaucoup plus de pratique de cette voie d’abord chirurgicale.
Mots clés : chirurgie coelioscopique, urologie, Libreville.

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LE CARCINOME EPIDERMOÏDE DE L’ANUS A BANGUI : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES.

Ngboko Mirotiga PA1, Ignaleamoko N E épouse Gambo4, Tapande Yakossa EE3 épouse Maka, Diberbekoi Nouganga E2, Oumarou Y4, Ndakala S1, Doui Doumgba A1, Nghario L2

1- Service de Chirurgie générale. CHU de l’Amitié Sino Centrafricaine de Bangui.
2- Service de Chirurgie générale, CHU Maman Elisabeth Domitien de Bimbo, République Centrafricaine
3- Servie d’Anatomie Pathologique, Laboratoire National de Biologie Clinique et de Santé Publique. Bangui (RCA).
4- Service d’hepato-gastroenterologie. CHU de l’Amitié Sino Centrafricaine de Bangui

Correspondance : Dr Pétula Anicette NGBOKO MIROTIGA
BP : 2166 Bangui, RCA.
Tél : +236 75741822. E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : le carcinome épidermoïde est le type histologique le plus fréquent (95%) des cancers de l’anus. l’objectif de cette étude était d’en décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective d’une durée de 10 ans concernant les dossiers médicaux des patients suivis dans le service de chirurgie générale de CHU de l’amitié sinocentrafricaine de Bangui pour un carcinome épidermoïde de l’anus histologiquement prouvé.
Résultats : pendant la période d’étude, nous avions enregistrée 7 cas. La fréquence était de 6,67% par rapport aux cancers colorectaux et anaux. L’âge moyen était de 42,71+/ – 6,75 ans .Le sexe féminin représentait 5cas/7, avec un sex ratio de 2,5.Tous les patients étaient des célibataires avec des enfants. Le multipartenariat sexuel était noté chez tous les patients, 6 patients/7 consommaient de l’alcool et fumaient, 5/7 étaient immunodéprimés par le VIH. Le délai moyen de consultation après le début de la symptomatologie était de 13 mois. L’anuscopie était pratiquée chez tous les patients et avait mis en évidence des lésions ulcero -bourgeantes nécrotiques et hémorragiques dans 3 cas, des ulcérations du canal anal saignant au contact dans 2 cas , et des condylomes en voie d’ulcération dans 2 cas. L’examen anatomopathologique fait sur les biopsies avait confirmé le carcinome épidermoïde de l’anus dans tous les cas. Deux (2) patients avaient déjà des métastases. Seulement 2 patients avaient bénéficié d’une chimiothérapie. La radiothérapie n’était pas disponible. L’amputation abdominopéritonéale était pratiquée chez 2 patients et la colostomie de dérivation chez 3 patients.
Conclusion : un examen de la marge et du canal anal doit être proposé à tous les patients à risque au cours de leur consultation ou du suivi programmé.
Mots clés : carcinome épidermoïde, anus, épidémiologe, clinique, traitement.

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BILAN D’ACTIVITE SUR 3 ANS DE LA CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE DANS LE SERVICE D’UROLOGIE DU CHU DE LIBREVILLE.

Mbethe D1,2, Mougougou A1,2, Bissiriou I1, Ndang Ngou Milama S1,2, Adande Menest E1, Massandé Mouyendi J1,2.

1- Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2- Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé, Libreville, Gabon.

Correspondance : Dr Dimitri MBETHE
BP 40000 Libreville Gabon. Tél : +241 66 138630
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : l’endoscopie a littéralement changé les habitudes chirurgicales, en améliorant plusieurs paramètres opératoires (temps opératoire, durée d’hospitalisation, saignements…etc). Le principe de l’endoscopie est de passer par les conduits urinaires en utilisant des outils permettant d’explorer et de travailler dans l’urètre (urétrotome), la vessie (cystoscope), l’uretère (urétéroscope), le rein (néphroscope). Vulgarisée depuis plusieurs années en occident, elle est progressivement introduite dans nos pratiques chirurgicales Africaines. Nous nous proposons ici d’en faire le point dans le service d’urologie du CHU de Libreville, d’identifier les manquements, les limites, et d’envisager les perspectives.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive réalisée au service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville sur une période allant de janvier 2019 à décembre 2021. Nous avions colligé les résultats de toutes les interventions à partir des comptes rendus opératoires et des dossiers cliniques des patients ayant eu une intervention chirurgicale dans le service d’urologie.
Résultats : au cours de ladite période, 578 interventions ont été pratiquées dont 267 par voie endoscopique, soit 46,2%. Les gestes endoscopiques pratiqués étaient la montée de sonde double J, l’urétrotomie interne et l’urétéroscopie, avec respectivement 67%, 15,3% et 11,6% de cas. L’âge moyen était de 49,57 ans (extrêmes 17 et 79 ans). Le sex ratio était égal à 2. On n’avait noté aucune complication au cours des interventions.
Conclusion : l’endoscopie est aujourd’hui accessible au Gabon. Bien que le type et le nombre d’interventions soient encore limités à cause de facteurs tels que le manque de personnel et de matériel spécialisés, le taux d’interventions par cette voie est acceptable.
Mots clés : endoscopie, urologie, chirurgie, Libreville.

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RESULTATS DES CHOLECYSTECTOMIES DANS LES TROIS GRANDS HOPITAUX DE NIAMEY VINGT ANS APRES L’INTRODUCTION DE LA COELIOCHIRURGIE AU NIGER.

Saïdou A1, Ide K2, Zabeirou Oudou A1, Younssa M1, Guero S1, Marou Daouda A1, Younssa H3, James Didier L4, Chaïbou MS5, Sani R2.

1- Service de Chirurgie générale et digestive, Hôpital Général de Référence, Niamey
2- Service de chirurgie Générale et Digestive, Hôpital National, Niamey Niger.
3- Service de chirurgie Générale et Digestive, Hôpital National Amirou Boubacar Diallo Niamey Niger.
4- Service de chirurgie Générale et Digestive Hôpital de Référence Maradi Niger.
5- Service de Réanimation et post opératoire, Hôpital National de Niamey, Niamey Niger.
Faculté des Sciences de la Santé, Université Abdou Moumouni, Niamey Niger.

Correspondance : Dr Adama SAÏDOU
BP 12764 Niamey Niger. Téléphone: +227 90151533
E-mail :[email protected]

 

RESUME
But: rapporter les résultats de la cholécystectomie dans les services de Chirurgie Générale et Digestive des trois grands hôpitaux de Niamey.
Matériel et Méthodes : l’étude était rétrospective sur trois ans réalisée dans les services de chirurgie générale de l’Hôpital National, l’Hôpital Amirou Boubacar Diallo et l’Hôpital Général de Référence, tous à Niamey et avait inclus tous les patients qui avaient bénéficié d’une cholécystectomie, quelle que soit la voie d’abord.
Résultats : la cholécystectomie représentait 1,46% (n=245) parmi les 16815 interventions réalisées dans les services de chirurgie digestive au cours de l’étude, et repartie dans les trois hôpitaux comme suit : 2,52% (n=99) à l’Hôpital Général de Référence, 1,11% (n=97) à l’Hôpital National de Niamey et 1,78% (n=74) à l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo. L’âge moyen était de 40,53 ans (écart type 15,47). Le sexe féminin représentait 76,33% et le sex ratio était de 0,31. On notait 9,80% des patients drépanocytaires (n=24). Il y’avait 8,57% (n=21) de patients pris en charge en urgence. L’échographie abdominale était réalisée chez tous les patients. La lithiase vésiculaire symptomatique représentait 57,14 % (n=140) des indications. La coelioscopie était utilisée dans 44,49% (n= 109). La morbidité était de 4,90% (n=12). La durée moyenne d’hospitalisation était de 2, 71 jours (laparoscopie), et 6, 68 jours (laparotomie). La mortalité était de 1,63% (n=4).
Conclusion : La voie d’abord de la cholécystectomie diffère selon les hôpitaux, la laparoscopie prend de plus en plus de l’ampleur. A l’Hôpital général de Référence, elle est la plus utilisée et offre plus de confort post opératoire.
Mots clés : cholécystectomie, laparoscopie, lithiase vésiculaire, Niamey.

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RESULTATS DES NEPHROSTOMIES PERCUTANEES DANS LA PRISE EN CHARGE DE L’INSUFFISANCE RENALE OBSTRUCTIVE SECONDAIRE AUX CANCERS PELVIENS AU CHU DE TREICHVILLE DE 2018 A 2022.

Yao EK1,3,4, Adebayo T1,4, Tuo M1,4, Yeo D1, Fofana A1,4, Sai S2,4, Coulibaly N1,4

1- Service d’urologie du CHU de Treichville
2- Service d’Anesthésie et réanimation du CHU de Treichville
3- Service de chirurgie de l’Hôpital Militaire d’Abidjan
4- Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire

Correspondance : Dr Evrard Kouamé YAO
BP 903 Abidjan 01 Côte d’Ivoire.
Tel: (225)0767977540
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Objectifs : évaluer les résultats de la néphrostomie percutanée échoguidée chez les patients présentant une insuffisance rénale obstructive due aux cancers pelviens.
Patients et Méthodes : il s’agissait d’une étude prospective et descriptive qui portait sur les patients suivis pour insuffisance rénale obstructive dans les services de cancérologie, de gynécologie et d’urologie du CHU de Treichville sur une période de quatre ans.
Nous avions inclus les patients dont l’obstruction était due à un cancer pelvien et chez qui une néphrostomie percutanée avait été pratiquée.
Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, le type de cancer, le degré de dilatation des cavités rénales, le bilan rénal en pré et post drainage, la latéralité, les complications.
Résultats : au terme de cette étude, nous avions retenu 42 patients. Le cancer du col de l’utérus était la première cause d’obstruction urinaire avec un taux de 78,57% de cas, suivi du cancer de la prostate 14,29% et du cancer de la vessie 7,14%.
L’âge des patients était compris entre 28 et 82 ans.
Les femmes représentaient 78,57% et les hommes 21,43%, soit un sex-ratio de 3.
La dilatation de grade II représentait 78,57% contre 21,43% pour le grade III.
La pose de néphrostomie bilatérale avait été réalisée dans 64,29% des cas, contre 35,71% de pose unilatérale.
Aucune complication majeure n’était survenue lors de la réalisation de la néphrostomie.
Conclusion : la néphrostomise per cutanée reste une technique de drainage sure du haut appareil urinaire avec un taux de complication relativement faible. Au CHU de Treichville, elle constitue un traitement de choix dans les insuffisances rénales obstructives.
Mots clés : néphrostomie percutanée, insuffisance rénale obstructive, cancer pelvien.

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NOTRE EXPERIENCE DE LA PYELOPLASTIE SELON KÜSS ANDERSONHYNES DANS LE SYNDROME DE LA JONCTION PYELO-URETERALE DE L’ENFANT A L’HOPITAL GYNECO-OBSTETRIQUE ET PEDIATRIQUE DE YAOUNDE (HGOPY) : A PROPOS DE 13 CAS.

Salihou AS1, Fossi KG2, Dikongue DC2, Kouna TIN2, Ngouané Ayota D2, Chiabi A3, Ze Minkandé J4, Mouafo Tambo FF5.

1- Service de Chirurgie Pédiatrique, Hôpital Régional de Maroua.
2- Service de Pédiatrie, Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé.
3- Service de Pédiatrie, Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé.
4- Service d’Anesthésie-Réanimation pédiatrique, Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé.
5- Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I. Cameroun.

Correspondance : Dr Aminou Sadjo SALIHOU
BP : 57 Maroua/ Cameroun. Tel: (237) 653 14 38 54
E-mail : [email protected].

 

RESUME
Introduction : le Syndrome de Jonction Pyélo-Uretéral (SJPU) se définit comme un obstacle à l’écoulement des urines dû à un défaut organique ou fonctionnel du point de rencontre entre l’uretère et le pelvis rénal, d’origine congénitale. La pyéloplastie selon Küss Anderson-Hynes est l’une des techniques chirurgicales qui fait référence dans le traitement de cette affection chez l’enfant. Le but de ce travail était d’évaluer les résultats de cette technique dans notre pratique quotidienne.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle, descriptive avec collecte des données rétrospective et prospective, du 01 octobre 2016 au 31 aout 2020, soit une période de 3 ans et 10 mois. Avaient été inclus, tous les patients pédiatriques et dossiers de patients pédiatriques opérés d’un syndrome de jonction pyélourétérale selon la technique de Küss Anderson-Hynes et revus en consultation. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le sexe, le côté atteint, le diamètre antéro-postérieur du pyélon, les indications, le taux de complication, la morbidité, la mortalité et le recul.
Résultats : l’âge moyen était de 33,2 mois. Il y avait 10 patients de sexe masculin, avec un sex-ratio de 3. La localisation était à gauche chez 8 patients sur 13. Le diamètre antéro- postérieur moyen du pyélon était de 34,4 mm. Les indications opératoires étaient l’augmentation du diamètre antéro-postérieur du pyélon chez 7 patients, suivie de l’infection urinaire chez 5 patients, la diminution de la fonction rénale séparée à la scintigraphie dans 2 cas et la lithiase rénale dans 1 cas. La voie d’abord était abdominale antéro-externe dans 12 cas, transpéritonéale dans 1 cas. Avec un recul moyen de 38,4 mois, le taux de complication était représenté par le sepsis, l’urinome et l’éventration transitoire dans 1 cas chacun. Aucune reprise chirurgicale n’avait été notée à long terme. Un décès en post-opératoire avait été enregistré. Il s’agissait d’un nourrisson de 9 mois, opéré d’un SJPU gauche, ayant présenté au 5ème jour postopératoire une détresse respiratoire compliquant une pneumonie.
Conclusion : la pyéloplastie selon Küss Anderson-Hynes dans le traitement du SJPU chez l’enfant dans notre pratique donne des résultats préliminaires satisfaisants qui devront être consolidés sur un plus grand nombre de cas.
Mots clés : syndrome de jonction pyélo-urétéral, pyéloplastie, Küss Anderson-Hynes, enfant.

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CHIRURGIE DU CREUX AXILLAIRE AU SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE DE L’HOPITAL NATIONAL IGNACE DEEN CHU DE CONAKRY.

Camara M1,3 , Barry MS1,3 , Bangoura S2,3 , Fofana H1,3 , Touré A1,3.

1- Service de chirurgie général de l’Hôpital National Ignace Deen/CHU de Conakry (Guinée)
2- Service de Gynéco-Obstétrique de l’Hôpital National Ignace Deen/CHU de Conakry
3- Faculté des Sciences et Techniques de la Santé / Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée)

Correspondance : Dr Mariama CAMARA
BP 1263 Conakry, Guinée. Tel : (+224)622701872
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : le but de cette étude était de rapporter notre expérience dans la prise en charge des pathologies chirurgicales du creux axillaire ou l’utilisant comme voie d’abord au service de chirurgie générale de l’Hôpital National Ignace Deen CHU de Conakry.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective, de type descriptif sur 05 ans de Janvier 2019 à Décembre 2023. Nous avions inclus dans l’étude tous les dossiers de malades admis et opérés pour des pathologies chirurgicales du creux axillaire et celles pour lesquelles le creux axillaire avait été utilisé comme voie d’abord. Les variables d’étude étaient sociodémographiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats : sur 5220 dossiers de malades opérés, nous avions recensé 170 dossiers de malades présentant une pathologie chirurgicale du creux axillaire et/ou l’ayant utilisé comme voie d’abord, soit 3,2%. L’âge moyen était de 39,7ans (extrêmes : 28 et 58 ans). Il s’agissait de 119 femmes et 51 hommes avec un sex ratio de 0,4. La pathologie mammaire était le motif de consultation dans 113 cas (66,5%). Le délai moyen de consultation était de 5 mois avec des extrêmes de 1 et 9 mois. Le curage ganglionnaire avait été le geste chirurgical réalisé dans 113 cas (66,5%). La durée moyenne de séjour était de 7 jours avec des extrêmes de 4 et 11 jours. Les suites avaient été favorables chez 152 patients (89,4%). La mortalité était de 4,1% (7 cas).
Conclusion : la chirurgie des pathologies du creux axillaire a connu de multiples modifications surtout sur le plan technique. Elle se résume dans notre contexte au curage ganglionnaire dans le traitement du cancer du sein.
Mots clés : creux axillaire, pathologie, traitement, chirurgie, CHU de Conakry.

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