LES FRACTURES DE L’AVANT BRAS CHEZ L’ENFANT : EXPERIENCE DU CHU MERE ENFANT FONDATION JEANNE EBORI (CHUME FJE) DE LIBREVILLE.

Boumas N1, Mba Mba C2, Mindze D1, Nzue Nguema JH1, Nkole Aboughe M1, Orema Ntyale P1.

1- Service de Chirurgie Pédiatrique CHUME FJE Libreville, Gabon.
2- Service de traumatologie générale du CHUO

Correspondance : Dr BOUMAS Natacha
BP 3656 Libreville. Tel : +24174315495
E.mail : [email protected]

 

 

RESUME

Introduction : les fractures des deux os de l’avant-bras sont des lésions courantes en traumatologie pédiatrique. Le but de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de ces fractures au CHUME FJE.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive allant du 1er mars 2019 au 31 décembre 2020 portant sur les enfants présentant une fracture des deux os de l’avant-bras traités dans le Service de Chirurgie Pédiatrique du CHUME FJE de Libreville.
Résultats : nous avions colligé 38 dossiers. L’âge moyen était de 7,3 ans avec une prédominance masculine. Le côté droit était concerné dans 52,7% des cas. Le délai de consultation était de 1 à 12 h dans 63,5% des cas. La moitié des patients (50%) étaient référés d’autres structures hospitalières. Les circonstances de survenue étaient des accidents domestiques dans 47,4 % des cas. Le choc indirect (chute avec réception sur la main) était le principal mécanisme (86,8%). L’ouverture cutanée était associée dans 1 cas. Les fractures intéressaient les 2 os de l’avant-bras dans 78,9 % des cas et étaient déplacées dans 50%. Un traitement était orthopédique dans 63,1% des cas. Un cal vicieux était observé chez 3 patients (7,9%). Les résultats étaient convenables à court terme avec un recul moyen de 6,6 mois.
Conclusion : Le traitement orthopédique des fractures des 2 os de l’avant-bras chez l’enfant donne des résultats satisfaisants.

Mots clés : fracture, enfant, avant-bras, traitement, Gabon.

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FRACTURES SUPRA CONDYLIENNES DE L’HUMERUS CHEZ L’ENFANT AU CHU MERE ENFANT FONDATION JEANNE EBORI (CHUME FJE) DE LIBREVILLE.

Boumas N11, Mba Mba C2, Mindze D1, Abiome R2, Nzue Nguema JH1, Nkole Aboughe M1, Orema Ntyale P1.

1- Service de Chirurgie Pédiatrique CHUME FJE Libreville, Gabon.
2- Service de traumatologie générale Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo.

Correspondance: Dr BOUMAS Natacha
BP 3656 Libreville. Tel : +241 74315495
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : les fractures supracondyliennes de l’extrémité inférieure de l’humérus de l’enfant sont fréquentes et restent parmi les fractures de l’enfant les plus délicates à traiter. Le but de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de ces fractures au CHUME FJE. Matériel et Méthodes : nous avions réalisé une étude rétrospective, descriptive et analytique allant du 1er mars 2019 au 31 décembre 2020 portant sur les enfants présentant une fracture supracondylienne de l’humérus traités dans le Service de Chirurgie Pédiatrique du CHUME FJE de Libreville.
Résultats : nous avions colligé 36 patients. L’âge moyen était de 6 ans avec un sex ratio de 1. Le côté gauche était atteint dans 52,7% des cas. Le délai moyen de consultation était de 24 h avec des extrêmes de 1 h et 120 h. Les patients étaient référés d’autres structures hospitalières dans 58,3 % des cas. Les circonstances de survenue étaient des accidents domestiques (61,1%), des accidents ludiques et de sport (36,1 %) et des crises d’épilepsie (2,8%). Le mécanisme chez tous les patients était la fracture supracondylienne en extension. Les fractures stade IV de Lagrange et Rigault étaient retrouvées à dans 38,9% des cas. Un traitement orthopédique avait été effectué dans 52,7% des cas. Le procédé de Blount avait été utilisé dans 38,9% des cas suivi de l’embrochage croisé à foyer ouvert avec 22,2%. La durée moyenne d’hospitalisation était de 2,7 jours. Les résultats étaient bons à court et moyen termes avec un recul moyen de 9 mois.
Conclusion : le traitement orthopédique et particulièrement la technique de Blount permet de bons résultats à court et à moyen termes.

Mots clés : fracture supracondylienne, enfant, humérus, Gabon.

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PERITONITE SCLEROSANTE ET ENCAPSULANTE : A PROPOS DE 8 CAS AU CHU DE BOUAKE.

Kouakou KB, Leh Bi KI, Traoré M, Anzoua KI, N’Dri AB, Ekra SA, Kouakou BA, Bamba I, Binaté A, Akowendo DE, Lebeau R, Diané B.

Service de Chirurgie Générale et digestive du CHU de Bouaké

Correspondance : Dr KOUAKOU KOUAME Bernadin
BP : 01 BP1264 Bouaké 01 RCI. Tél. (00225) 0707558336
E.mail :[email protected]

 

RESUME

Introduction : la péritonite sclérosante et encapsulante (PSE) est une inflammation chronique du péritoine. Le but de cette étude était d’en exposer les causes, le diagnostic et le traitement au CHU de Bouaké.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 8 cas de PSE traitées entre janvier 2012 et décembre 2020 au service de Chirurgie Générale et Digestive du CHU de Bouaké. Les paramètres démographiques, diagnostiques, thérapeutiques et post-opératoires avaient été pris en compte.
Résultats : Les 8 patients représentaient 0,9% des péritonites aiguës généralisées opérées dans la même période. Le sex-ratio était de 1,7 et les patients avaient un âge moyen de 32,6 ans (extrêmes 17 et 54 ans). Le délai moyen de consultation était de 24,7 jours (extrêmes 7 et 90 jours). Les diagnostics préopératoires étaient la péritonite aiguë (4 cas), l’occlusion intestinale (3 cas) et la tumeur du mésentère (2 cas). Le diagnostic de PSE avait été fait en per-opératoire. La principale cause était la tuberculose (7cas). Le traitement par entérolyse et anti-tuberculeux avait été efficace. Aucun décès n’avait été noté. Aucune récidive n’avait été constatée après un suivi moyen de 8,3 mois.
Conclusion : dans notre pratique, la tuberculose est la principale cause de la PSE. Il faut savoir y penser devant tout tableau de péritonite ou d’occlusion intestinale fébrile d’installation progressive.

Mots clés: péritonite sclérosante encapsulante, diagnostic, entérolyse, traitement, tuberculose.

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PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DE LA DYSFONCTION ERECTILE CHEZ LE DIABETIQUE AU CHU DE LIBREVILLE.

Ndang Ngou Milama S1,2, Mougougou A1,2, Nsame D3, Olagui GB4, Mbethe D1, Boundama H1, Ngoungou BE5.

1- Service de Chirurgie Urologique du CHU de Libreville, Gabon.
2- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, Université des Sciences de la Santé (USS), Owendo-Gabon.
3- Service d’endocrinologie du CHU de Libreville, Gabon
4- Service d’urologie de l’Hôpital Des Instructions des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO), Libreville, Gabon
5- Département d’épidémiologie et de Statistiques de l’Université des Sciences de la Santé, Libreville, Gabon

Correspondance : Dr NDANG NGOU MILAMA Steevy
BP : 18027 Libreville. Gabon. Tél : +24166780403.
E. Mail : [email protected].

 

RESUME

Introduction : l’objectif de cette étude était de décrire le profil épidémiologique de la dysfonction érectile (DE) chez le patient diabétique au CHU de Libreville.
Patients et Méthodes : il s’agissait d’une étude prospective descriptive chez les patients diabétiques de type 1 et 2, âgés de plus de 18 ans dont la fonction érectile était évaluée à l’aide de la traduction française du score IIEF 5. Les patients étaient recrutés dans les services d’urologie et d’endocrinologie.
Résultats : trois cent quatre-vingt-seize (396) patients étaient retenus. L’âge moyen était de 53 ± 13,6 ans. Les diabétiques de type 2 représentaient 84,1% des cas. Quarante-sept pour cent (47%) des patients avaient un diabète qui évoluait depuis moins de 5 ans. La DE était retrouvée chez 79,8% des patients, avec une forme sévère dans 19,7% des cas. Parmi les patients atteints, 74,3% n’avaient pas consulté devant la survenue du trouble érectile.
Conclusion : la DE existe chez les patients diabétiques au CHU de Libreville. Malgré leur taux élevé, la plupart ne s’en plaignent pas en consultation. Il revient donc au médecin de la rechercher systématiquement afin d’améliorer la santé des patients qui en souffrent.

Mots clés : épidémiologie, dysfonction érectile, diabète.

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PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DE LA VTAMPONNADE CARDIAQUE PURULENTE CHEZ L’ENFANT AU CHU DE BRAZZAVILLE.

Atipo-galloye R1, 2, Moumpala SH1, Ossere BT1.

1-Polyvalent Surgical department, Brazzaville teaching hospital.
2-Marien Ngouabi University, Faculty of health sciences, Brazzaville.

Correspondance: Dr ATIPO-GALLOYE Reddy
Postal address: Owando street N0 1189, Ouenze, Brazzaville.
Tel: 00242065431560/00242050263851
E.mail: [email protected]

 

RESUME

Objectif : le but de ceette étude était d’évaluer l’efficacité de l’évacuation chirurgicale de la tamponade cardiaque dans une population d’enfants.
Materiel et Méthodes: il s’agissait d’une étude retrospective et analytique, réalisée au CHU de Brazzaville de juin 2016 à mars 2021. Tous les patients agés de moins de 18 ans et opérés pour tamponade cardiaque avaient été inclus. Tous les patients avaient été opérés par abord sous_xyphoïdien. Les variables analysées étaient épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. L’Index de tamponade pédiatrique (ITP) avait été utilize comme indicateur pronostique. Le logiciciel Epi info 7.2.2.6 avait été utilisé pour l’analyse statistique.
Resultats : il y avait 13 patients, d’âge moyen 7,7 ± 0,5 ans, avec un sex ratio de 2,2. La triade de Beck était retrouvée chez 10 patients. Il n’y avait eu aucun décès peropératoire. La quantité moyenne de liquide drainé était de 625 ± 58,2 ml. L’Index de tamponade pédiatrique moyen chez les patients sous catécholamines à dose intensive en pré opératoire était significativement plus élevé que chez sans catécholamines (43,8 ± 2,6 vs 21,5 ± 1,9 ; p< 0.03). Il y avait une différence des valeurs d’Index de tamponnade pédiatrique chez les enfants avec une durée d’hospitalisation post opératoire supérieure à 3 jours, par rapport à ceux séjournant au maximum 3 jours (36,9 ± 2,8 vs 16,1 ± 0,9; p < 0,03).
Le Staphylocoque était isolé dans 6 prélèvements. Les suites post opératoires étaient simples chez 10 patients. La durée moyenne de séjour après le drainage était de 3,6 jours. Un cas de décès au troisième jour post opératoire était observé, chez un patient en insuffisance rénale chronique, par défaut de dialyse. Aucune suppuration post opératoire n’était observée.
Conclusion : la méthode chirurgicale est encore efficace chez les enfants présentant une tamponade cardiaque.

Mots clés : tamponade cardiaque purulrnte, chirurgie, enfant, Brazzaville.

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TRAITEMENT CHIRURGICAL DES CANCERS DE LA TETE DU PANCREAS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE.

Diallo KF1,2, Dyatt – A – Mayombo K1,2, Nguele Ndjota1,2, Orendo Sossa J1, Boukamba Moussounda AH1, Ondo N’dong F2.

1-Service de Chirurgie Viscérale, CHU de Libreville (Gabon)
2-Département de Chirurgie, Université des Sciences de la Santé Owendo/Libreville (Gabon)

Correspondance : Pr DIALLO Kadidiatou Folly
BP 3279 Libreville (Gabon). Tél: +241 77 22 35 43
E.mail: [email protected]

 

 

RESUME

Introduction : le cancer du pancréas est une tumeur maligne très souvent découverte à des stades évolués. Le but de ce travail était d’étudier les modalités et les résultats du traitement chirurgical des cancers de la tête du pancréas dans le Service de Chirurgie Viscérale du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville au Gabon.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et transversale effectuée dans le Service de Chirurgie Viscérale du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville sur une période de 5 ans allant du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2020. Les dossiers des patients ayant bénéficié d’une chirurgie pour cancer de la tête du pancréas étaient retenus. Les données concernant les éléments cliniques, paracliniques, l’indication, les gestes et les suites opératoires étaient renseignées sur une fiche de recueil.
Résultats : Les 12 patients retenus étaient repartis en 7 hommes et 5 femmes (sex-ratio :1,4). L’âge moyen était de 58,4 ans (extrêmes 45 et 70 ans). L’altération de l’état général était présente chez tous les patients. Une masse abdominale était retrouvée dans 8 cas. Le CA19.9, réalisé chez 5 patients s’était révélé positif chez 3 patients. L’échographie abdominale réalisée dans 10 cas et la tomodensitométrie abdominale dans 12 cas révélaient une dilatation du canal pancréatique principal et de la voie biliaire principale et la présence d’une masse pancréatique céphalique. Chez 8 patients, la tumeur avait métastasée. L’indication d’une chirurgie palliative était portée chez 10 patients en préopératoire et chez 2 patients en per opératoire. La dérivation bilio-digestive avait consisté majoritairement en une anastomose hépatico-jéjunale dans 4 cas.
Conclusion : Dans notre contexte, le diagnostic de cancer de la tête du pancréas est tardif. La chirurgie est souvent palliative, consistant dans la majorité des cas en une anastomose hépatico-jéjunale. La morbidité est non négligeable.

Mots clés : pancréas, cancer, chirurgie, Libreville.

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IMPACT DE L’HEMATOME COMME FACTEUR PREDICTIF D’ECHEC DU TRAITEMENT CONSERVATEUR DANS LES TRAUMATISMES FERMES DU REIN DE GRADE 3 ET 4.

Mbethe D1, Mougougou A1, Ndang Ngou Milama S1, Moudouni MS2, Bissiriou I1, Olagui BS3, Massandé Mouyendi J1.

1-Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2-Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire Mohamed VI de Marrakech
3-Service de Chirurgie Urologique et Viscérale, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Libreville – Gabon.

Correspondance : Dr MBETHE Dimitri
BP 2228 Libreville Gabon. Tél : +241 66 138630
E. mail : [email protected]

RESUME
Introduction : l’objectif de cette étude était de démontrer que le volume de l’hématome péri rénal est prédictif de l’échec du traitement conservateur outre certains facteurs cliniques et radiologiques.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, monocentrique, réalisée de janvier 2006 à décembre 2017, au Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire Mohamed VI de Marrakech au Maroc. Cette étude concernait les dossiers de patients hospitalisés pour traumatisme grades 3 et 4 du rein ayant bénéficié initialement d’un traitement conservateur. Après analyse descriptive des paramètres étudiés, une analyse bi variée puis multivariée était effectuée. Les variables retenues dans le modèle final étaient sélectionnés en utilisant la méthode ascendante pas à pas. Le seuil de significativité était fixé à p = 0,05.
Résultats : les dossiers de 81 patients étaient sélectionnés. L’âge moyen était de 31,0 ans +/- 15,0 ans (15 – 81 ans), avec une prédominance masculine (sex – ratio 7,1). Les causes étaient dominées par les accidents de la voie publique (AVP) dans 43% des cas (n = 35). La taille moyenne de l’hématome était de 45,5 ± 48,0 millimètres (mm) avec des extrêmes de 3 et 230 millimètres (mm). La durée moyenne d’hospitalisation était de 10,5 ± 7,6 jours. L’analyse bi variée montrait que le volume de l’hématome péri-rénal avait une valeur pronostique acceptable sur la prédiction de l’échec du traitement conservateur (aire sous la courbe ROC = 0,758 ; p = 0,001), avec une valeur seuil du volume de l’hématome prédisant le mieux l’échec du traitement conservateur de 52,5mm. L’analyse multivariée confirmait ce résultat avec un Odds Ratio (OR) ajusté de 18,3 (1,4 ; 246.1) et une plus – value de 0,029.
Conclusion : le volume de l’hématome est un facteur prédictif de l’échec du traitement conservateur, avec une valeur seuil de 52,5 mm et une p-value de 0,029.

Mots clés : rein, traumatisme, hématome, facteur prédictif, échec, traitement conservateur.

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TRAUMATISME BALISTIQUE DES MEMBRES EN MILIEU CIVIL AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE REFERENCE NATIONALE DE N’DJAMENA A PROPOS DE 66 CAS.

Andjeffa V, Rimtebaye K, Siniki F, Dougza D, Adjidengué D M, Charfadine M H, Touré A.

Centre Hospitalier Universitaire de Référence Nationale de N’djamena
Centre Hospitalier Universitaire la Renaissance

Correspondance : Dr ANDJEFFA Valentin
CHURN N’djamena. Tchad. Tél : (+235)66238706
E.mail: [email protected]

 

RESUME

Introduction : Les traumatismes balistiques des membres sont très fréquents en pratique civile. Ils sont souvent à l’origine de lésions fréquentes et graves, caractérisées par la multiplicité des tableaux cliniques.
Le but de ce travail était d’étudier les aspects cliniques et les résultats de la prise en charge des patients victimes de ces traumatismes.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective colligent des patients victimes d’une plaie balistique, pris en charge sur periode de 48 mois au service de chirurgie d’orthopédie et de traumatologie du CHU-RN de N’Djamena. Etaient inclus tous les patients âgés d’au moins 15 ans, victimes d’un traumatisme balistique des membres, traités et suivis audit service avec un dossier médical complet.
Résultats : au total, 66 patients étaient éligibles sur 1712 hospitalisations, soit 3,85% des cas. La tranche d’âge de 26 à 35 ans représentait 24 cas (36,4%). La moyenne d’âge était de 31,1 ans. Les hommes représentaient 95,5% (n=63). Les élèves et étudiants représentaient 21,2% suivis des forces de sécurité avec 16,7% des cas. Les circonstances de survenue étaient les agressions et les rixes avec respectivement 51,5% et 24,7% des cas. Les lésions siégeaient aux membres pelviens dans 84,8% des cas (n= 56). L’ostéosynthèse par fixateur externe était réalisée dans 64, 1% des cas.
Conclusion : Les traumatismes balistiques sont courants au Tchad. Ils sont un reflet de la vie sociale, notamment de la pauvreté ainsi que la libre circulation des armes à feu. La prise en charge des lésions est relativement standardisée, obéissant à des règles définies.

Mots clés : traumatisme balistique, membre, ostéosynthèse.

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PREVALENCE DES ERREURS REFRACTIVES APRES CHIRURGIE DE LA CATARACTE PAR PETITE INCISION MANUELLE SANS SUTURE

Mba Aki T1,2, Tsoumbou-Bakana G3, Matsanga Olive R1,2, Mouinga Abayi A2, Assoumou PA2, Mve Mengome E2

1- Unité d’ophtalmologie du CHU mère enfant de Libreville
2- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, Université des Sciences de la Santé Libreville, Gabon
3- Département d’Epidémiologie, Biostatistique et Informatique Médicale, Université des

Sciences de la Santé, Libreville, Gabon.

Correspondance : Dr MBA AKI Tatiana
BP : 9183 Libreville Gabon. Tel : +241 74 40 33 33
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : Il existe peu de donnés africaines concernant les erreurs réfractives post opératoires de la cataracte même si plusieurs études ont abordé la question des résultats fonctionnels après chirurgie. L’objectif de cette étude était de recenser les erreurs réfractives après chirurgie de la cataracte par petite incision manuelle sans suture (MSICS).
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive. Les patients ayant une cataracte liée à l’âge avec une acuité visuelle de loin (AVL) inférieure à 3/10ème étaient inclus. Les patients présentant des pathologies oculaires associées, des complications per et post opératoires, et ceux dont le suivi postopératoire n’était pas régulier jusqu’à J60 n’étaient pas inclus.
Résultats : sur un total de 950 yeux opérés, 66,9% (n= 636/950) présentaient une erreur réfractive post opératoire, dont 61,7% (n= 585/950) avec un astigmatisme. Parmi les yeux avec un trouble réfractif, 84,3% avaient une AVL satisfaisante (≤ 3/10ème) après correction optique. L’astigmatisme post opératoire avait une orientation directe pour 81,0% d’yeux opérés et la moyenne du cylindre était de 1,5D.
Conclusion : 2 yeux sur 3 présentent un astigmatisme après chirurgie de la cataracte par MSICS. Cet astigmatisme a majoritairement une orientation directe. La correction optique est nécessaire pour avoir une AVL satisfaisante en postopératoire.

Mots clés : cataracte, chirurgie, petite incision manuelle, astigmatisme, Libreville.

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