DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET PRONOSTIC D’UNE TUMEUR MALIGNE PRIMITIVE DE LA RATE : A PROPOS D’UN CAS.

Dyatta Mayombo K1,2, Mpira YM1,2, Orendo Sossa J1, Ramaherimamonjy F1, Iyedi Likouahan R1, Diallo Owono FK2.

1-Service de chirurgie viscérale / CHU Libreville – Gabon.
2-Département de chirurgie/ Université des Sciences de la Santé Owendo – Gabon.

Correspondance : Dr Kévin DYATTA MAYOMBO
B.P 12.130 Libreville – Gabon
Tel : (00 241) 06 23 22 67 / E.mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : les tumeurs spléniques malignes primitives sont rares. La splénomégalie est le mode fréquent de révélation. Il existe des particularités cliniques. Le pronostic dépend de plusieurs facteurs. A travers un cas observé au CHU de Libreville, nous voulons relever les difficultés diagnostiques et le pronostic de cette affection.
Observation : E.G, 56 ans, aux antécédents de douleur épigastrique non étiquetée, avait consulté pour algies de l’hypochondre gauche et hématémèse dans un contexte d’altération de l’état général. Il n’y avait pas de masse palpable à l’examen digestif ni d’adénopathies. La fibroscopie oeso-gastroduodénale objectivait une gastroduodénopathie congestive sévère avec ecchymose. L’échographie retrouvait une splénomégalie hétérogène. Le scanner abdominal montrait une masse splénique hétérogène multinodulaire. L’exploration chirurgicale par laparotomie retrouvait une tumeur splénique multinodulaire adhérant à la face postérieure de l’estomac ayant indiqué une spléno-gastrectomie atypique en monobloc.
L’histologie de la pièce révélait un lymphome malin non hodgkinien (LMNH) type B diffus vs lymphome hodgkinien
(LH) scléro-nodulaire. Les suites opératoires étaient simples. Au 4ème mois post-opératoire, le patient présentait une dégradation subite de l’état général et décédait.
Conclusion : les tumeurs spléniques primitives sont rares. Le diagnostic repose sur l’imagerie médicale couplée à l’analyse histologique de la pièce. Le pronostic est sombre.

Mots clés : tumeur, rate, lymphome.

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LA GANGRENE ISCHEMIQUE DU PENIS : UNE COMPLICATION RARE DU DIABETE.

Mougougou A1, Ndang Ngou Milama S1, Massandé J1, Ntyonga Pono B2.

1-Service d’Urologie, CHU de Libreville.
2-Service d’Endocrinologie CHU de Libreville

Correspondance : Dr Adrien MOUGOUGOU
BP : 16237 Libreville. Gabon
Tel. 00241 04893973
E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : La gangrène ischémique du pénis est une complication rare mais grave qui survient chez les diabétiques. Elle peut se présenter sous la forme d’une gangrène sèche ou humide. Ces deux formes diffèrent par leurs modalités thérapeutiques. Nous décrivons le premier cas de gangrène ischémique du pénis rapporté au Gabon.
Observation : il s’agissait d’un patient de 44 ans, diabétique connu depuis 19 ans, mal suivi. Il était amputé des 2 jambes il y a 4 ans à droite et 3 mois à gauche pour gangrène ischémique. Il avait consulté pour une lésion nécrotique et douloureuse du gland, avec un oedème allant jusqu’au tiers distal du pénis. Aucune exploration vasculaire n’avait pu être faite, faute de moyens. Il a eu une amputation partielle du pénis. Il est décédé 2 semaines plus tard dans un tableau de cachexie.
Conclusion : la gangrène ischémique du pénis est une complication très rare du diabète et de l’insuffisance rénale terminale. L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) est le meilleur examen pour définir les limites de la nécrose. L’amputation partielle ou totale du pénis est souvent mal tolérée par les patients.

Mots clés : gangrène, ischémie, pénis, diabète, amputation.

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CONTUSION ABDOMINALE GRAVE : A PROPOS DE 1 CAS OBSERVE A LOERI COMBA.

Fofana H1,2, Mamy GF2, Keita K1,2, Dabo M2, Diakité S2, Cissé D 1,2, Diallo AT2

1-Chirurgie – Polyclinique Loeri Comba- Malabo
2-Chirurgie générale Ignace Deen- Conakry Guinée.

Correspondance: Dr Fofana Houssein .
Hôpital National Ignace Deen- CHU Conakry
Tel : +224 627 274 042
E-Mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : les auteurs rapportent l’observation clinique d’un cas grave de contusion abdominale avec pour objectif de ressortir les difficultés diagnostiques et les résultats de la prise en charge en milieu défavorisé.
Observation : une patiente de 24 ans a été admise pour une contusion de l’abdomen par accident de la circulation. Cinq heures après son admission elle présentait un état de choc hémorragique par rupture de rate avec découverte peropératoire d’une perforation gastrique. Une fistule stercorale a été constatée au 5eme jour post opératoire. La relaparotomie révélait une perforation négligée du colon transverse et du grêle. Sept jours après la fermeture des perforations, apparaissaient une hématémèse massive et mortelle.
Conclusion : toute contusion abdominale mérite une surveillance et une attention particulière. La prise en charge doit être rapide, effective et multidisciplinaire.

Mots Clés : contusion abdominale, hemoperitoine, perforation, polytraumatisme.

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CANCER DE LA PROSTATE LOCALEMENT AVANCE AVEC UN PSA NORMAL : A PROPOS D’UN CAS.

Ondziel Opara AS, Ondongo Atipo AM, Odzébé AWS, Banga Mouss RB, Bouya PA

Service d’Urologie –andrologie. CHU de Brazzaville.

Correspondance : Pr. Ag. Severin Anani ODZEBE
BP: 2522 Brazzaville, Congo.
Tel: 00242 628 037 115
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Il existe peu de cas rapporté dans la littérature d’adénocarcinome de la prostate avec extension locorégionale et PSA normal. Nous présentons le cas d’un patient atteint d’adénocarcinome de la prostate et de métastases avec des valeurs de PSA dans les limites de la normale, malgré des preuves de progression clinique et radiologique de la maladie. Il s’agit d’un patient de 72 ans présentant un syndrome dysectasique avec une ulcération bourgeonnante du gland, une induration des corps caverneux et dont le toucher rectal a objectivé une prostate d’allure maligne. Le PSA était dosé à 3,47 ng/ml, la biopsie prostatique et l’IRM avaient permis d’objectiver un cancer de la prostate avec extension au niveau urétral, des corps caverneux et du rectum. Une hormonothérapie avait été instituée et l’évolution après deux mois était marquée par la survenue de plusieurs épisodes d’anémies traitées par transfusion sanguine et le décès du patient.

Mots clés : prostate, adénocarcinome, verge, urètre, rectum.

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TROIS CAS DE PROLAPSUS TOTAL DU RECTUM DE L’ADULTE OPERES PAR LA TECHNIQUE DE ORR- LOYGUE A LIBREVILLE.

Bayonne Manou L S1, Diallo Folly K1, Nguema Asseko B1, Nguele Ndjota1, Pither S 2.

1-Service de Chirurgie Générale, Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjé (CHUA), Libreville.
2- Service de Chirurgie Gynécologique, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO), Libreville.

Correspondance : Dr Louis Stanislas BAYONNE MANOU
BP 5258, Libreville Gabon.
Tel. 241 06.24.98.35.
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction: Le prolapsus rectal total de l’adulte est l’issue par l’anus du rectum sur toute sa circonférence. C’est une affection peu fréquente et rarement décrite à Libreville. En 5 ans, les auteurs rapportent trois cas traités par la promonto-fixation rectale par voie classique selon la technique d’Orr –Loygue.
Observations: Trois patientes âgées de 53, 57 et 62 ans, aux antécédents de constipation chronique, étaient hospitalisées pour extériorisation du rectum à travers l’anus au décours d’une défécation. La masse ano -rectale était rose pâle et congestive à l’examen clinique. La réduction manuelle était facile en position gynécologique. Après une préparation pré opératoire et sous anesthésie générale, les trois patientes ont bénéficié chacune d’une promonto-fixation rectale par une laparotomie médiane sous ombilicale. Deux bandelettes synthétiques ont été fixées sur les faces antéro-latérales du rectum par quatre points de suture. En post opératoire, une bi-antibiothérapie (Acide clavulanique-amoxicilline et métronidazole) avait été instituée par voie parentérale. Les suites opératoires ont été simples. La sortie était autorisée au 7eme jour (1 cas) et au 9 eme jour pour 2 cas.
Conclusion : Le prolapsus rectal total de l’adulte est une affection peu fréquente dans notre service. La constipation chronique est un facteur de risque majeur. Le résultat de la rectopexie selon Orr – Loygue est satisfaisant par l’obtention de la réduction du prolapsus rectal et l’amélioration du transit digestif.

Mots clés : prolapsus, rectum, chirurgie, Libreville.

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SYNDROME DE LA JONCTION PYELO-URETERALE : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES, ET THERAPEUTIQUES AU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE.

Ondongo Atipo AM1, Ondziel SA1, Odzébé AW1, Banga MR1, Ondima I2, Mandavo C2, Note Madzele M3, Bouya PA1.

1-Service d’urologie-andrologie CHU Brazzaville
2-Service de pédiatrie, CHU Brazzaville
3-Service de chirurgie digestive, CHU Brazzaville
Service d’urologie –andrologie, CHU de Brazzaville

Correspondance : Pr ag. Severin Anani ODZEBE
BP 2522 Brazzaville, Congo.
Tel.00242 628037115 / E-mail : [email protected]

 

RESUME

Objectif : Déterminer les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques du syndrome de la jonction pyélo-urétérale au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville.
Patients et Méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective et descriptive portant sur 41 cas de syndrome de la jonction pyélo-urétérale colligés dans le service d’urologie-andrologie du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville, sur la période allant de Janvier 2003 à décembre 2017.
Résultats : L’âge moyen était de 34,3 ans avec des extrêmes de 7 et 70 ans. Le sex-ratio était de 2,1 en faveur du sexe masculin. La douleur lombaire était le principal mode de révélation. L’échographie de l’arbre urinaire associée à l’urographie intraveineuse ou à l’uroscanner ont permis de poser le diagnostic dans tous les cas. Une prédominance de la localisation gauche a été observée (58%). Des complications à type de pyélonéphrite (11 cas), de lithiase pyélique (5 cas) et d’insuffisance rénale (3 cas) ont été également notées. La chirurgie ouverte a été réalisée chez 35 patients. L’abstention chirurgicale associée à la surveillance a été indiquée dans un cas. La technique de Kuss-Anderson-Hynes a été utilisée pour toutes les pyéloplasties (35 cas). Le drainage trans-anastomotique et de la loge rénale a été systématique. La durée moyenne d’hospitalisation était de 14 jours.
Conclusion : le syndrome de la jonction pyélo-urétérale est une pathologie de l’enfant et de l’adulte jeune souvent révélée par des douleurs lombaires. La pyéloplastie par chirurgie ouverte reste un traitement efficace et adapté à notre milieu.

Mots clés : Syndrome de la jonction pyélo-urétérale, hydronéphrose, pyéloplastie.

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LES COMPLICATIONS DE LA BIOPSIE PROSTATIQUE TRANSRECTALE AU CHU DE BRAZZAVILLE.

Ondziel Opara AS1, Ondongo Atipo AM1, Odzébé AWS1, Banga Mouss RB1, Note Madzele M2, Bouya PA2.

1-Service d’Urologie-Andrologie, CHU de Brazzaville
2-Service de Chirurgie Digestive, CHU de Brazzaville

Correspondance : Pr ag. Severin Anani ODZEBE

BP 2522 Brazzaville, Congo.
Tel.00242 628037115 / E.mail : [email protected]

 

RESUME

Objectifs : rapporter les complications, rechercher les facteurs favorisants et identifier les moyens de préventions
Patients et méthodes : il s’est agi d’une étude rétrospective allant de mai 2016 à mai 2017, réalisée dans le service d’urologie-andrologie du CHU de Brazzaville, qui a intéressé les patients suivi pour tumeurs prostatiques, ayant subi une biopsie prostatique. Tous les patients ont subi la biopsie prostatique selon le même protocole. Tous les patients ont subi la biopsie prostatique selon le même protocole. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le taux de PSA, les résultats de l’examen histo-pathologique et les complications post biopsie.
Résultats : cent vingt sept biopsies ont été réalisées pendant la période d’étude. L’âge moyen des patients était de 65 ans, extrêmes (45 et 81 ans). Le taux de PSA total variait entre 0,3 et 1300 ng/ml. Le cancer de la prostate était diagnostiqué dans 37% des cas. Les complications ont intéressé 39% des patients, avec une fréquence élevée des complications hémorragiques.
Conclusion : les complications hémorragiques sont fréquentes au cours des biopsies prostatiques. L’antibio-prophylaxie permet de minimiser les complications infectieuses.

Mots clés : biopsie prostatique, antibio-prophylaxie, complications, Brazzaville.

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PRISE EN CHARGE DES PLAIES VASCULAIRES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE.

Atipo-Galloye R1,Makani BJ3, Ngounda MAS2, Okiemy G2

1-Université Marien Ngouabi, Faculté des Sciences de la Santé, Brazzaville.
2-Service de Chirurgie polyvalente, CHU de Brazzaville.
3-Service de Cardiologie, CHU de Brazzaville, Congo.

Correspondance: Dr Reddy ATIPO-GALLOYE
BP 32 Brazzaville, Congo.
Tel: 00242050263851/00242065431560
E-mail:[email protected]

 

RESUME

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des plaies vasculaires au CHU de Brazzaville.
Patients et Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale, rétrospective, entre Juillet 2016 et Aout 2017, incluant tout patient victime d’un traumatisme avec lésions vasculaires et opéré. Les techniques chirurgicales utilisées ont été : la suture directe, l’anastomose termino-terminale, l’interposition d’un greffon veineux et la ligature simple. Tous ces patients avaient bénéficié d’une sérothérapie antitétanique.
Résultats : Au total il s’agissait de 14 patients, avec un âge moyen de 25 ans. Le sexe ratio était de 2. Il s’agissait d’une agression par arme blanche chez 6 patients. Trois patientsavaient un taux d’hémoglobine inferieur à 4g/dl. Chez 3 patients, le saignement était sévère, avec choc hémorragique chez 2. La suture directe a été réalisée chez 3 patients, l’anastomose chez 9, l’interposition veineuse et la ligature chez 1 respectivement. Le délai moyen de prise en charge était de 8h. Deux cas de décès ont été notés, le premier en préopératoire pour choc hémorragique réfractaire, et le deuxième en postopératoire par défaillance multi viscérale. La perméabilité à huit semaines était à 100%.
Conclusion : La prise en charge des plaies vasculaires constituent une réelle course contre la montre, car le pronostic fonctionnel du membre concerné en dépend.

Mots clés : plaie, vaisseau, CHU de Brazzaville.

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LES MALFORMATIONS UROGENITALES CONGENITALES CHEZ L’ENFANT : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE, CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE.

Mougougou A, Massandé J, Bivigou Idiata RN, Ndang Ngou-Milama S, Boumas N, Adandé Menest EF.

Service d’Urologie, CHU de Libreville-Gabon.

Correspondance : Dr Adrien MOUGOUGOU
BP : 16237 Libreville. Gabon
Tél : (00241) 04893973
E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : les malformations urogénitales (MUG) sont fréquentes en urologie pédiatrique. Elles se placent au troisième rang après les malformations cardio-vasculaires et orthopédiques. L’objectif de ce travail était d’étudier les facteurs de risque de survenue, les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des MUG à Libreville.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 217 cas de MUG chez 212 garçons et 5 filles opérés dans le service d’urologie du CHU de Libreville de Janvier 2013 à Décembre 2016. La collecte des données a été effectuée à partir des dossiers des patients du service.
Résultats : L’âge moyen était de 4 ans avec des extrêmes de 2 mois et 15 ans et un sex-ratio de 35,1. La persistance du canal péritoneo-vaginal (PCPV) représentait 65,4% des cas, les cryptorchidies 20,3% et les hypospadias 5,9% des cas. Le motif de consultation était une grosse bourse chez 37,3%. Le diagnostic était posé en post-natal dans 91,7% des cas. L’antécédent de primiparité et d’âge maternel supérieur à 35 ans étaient les potentiels facteurs de risque avec respectivement 14,7% et 9,2% des cas. Le traitement était réalisé en chirurgie réglée chez tous les patients.
Conclusion : Les MUG sont fréquentes dans notre pratique. Elles sont dominées par les PCPV dans les génitopathies malformatives et par les valves de l’urètre postérieur dans les uropathies malformatives. Les facteurs associés à leur survenue sont comparables à ceux décrits dans la littérature. Leur prise en charge est bien codifiée.

Mots clés : malformation urogénitale, facteur de risque, diagnostic, traitement.

 

SUMMARY

Introduction: Urogenital malformations (UGM) are common in pediatric urology. They rank third after cardio-vascular and orthopedic malformations. The objective of this work was to study the risk factors for the occurrence, epidemiological, clinical and therapeutic aspects of UGM in Libreville.
Patients and Methods: This is a retrospective study of 217 cases of UGM in 212 boys and 5 girls operated in the urology department of the university hospital center of Libreville from January 2013 to December 2016. Data collection was performed from the patient records of the service.
Results: Mean age was 4 years with extremes of 2 months and 15 years and a sex ratio of 35.1. The persistence of the peritoneal-vaginal canal (PPVC) accounted for 65.4% of cases, cryptorchidias 20.3% and hypospadias 5.9% of cases. The reason for consultation was a big scholarship in 37.3%. The diagnosis was made in the post-natal period in 91.7% of cases. The antecedent of primiparity and maternal age greater than 35 years were the potential risk factors with respectively 14.7% and 9.2% of cases. Treatment was performed in controlled surgery in all patients.
Conclusion: UGM are common in our practice. They are dominated by PPVC in malformative genitopathies and posterior urethral valves in malformative uropathies. The factors associated with their occurrence are comparable to those described in the literature. Their care is well codified.

Key words: urogenital malformation, risk factor, diagnosis, treatment.

 

PRISE EN CHARGE DES CANCERS DU COLON GAUCHE EN OCCLUSION AU CHU DE BOUAKE.

Traoré M, Kouakou KB, Anzoua KI, Leh Bi KI, N’Dri AB, Ekra AS, Kouakou B A, Zouan FJ, Lebeau R, DianéB.

Service de Chirurgie Générale et Digestive du CHU de Bouaké. Côte d’Ivoire.

Correspondance : Pr Roger LEBEAU
Adresse Postale : 01BP376 Bouaké 01. Côte d’Ivoire.
Tel. 00225 49764588.
E.mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction: Le cancer du côlon en occlusion est grave car il survient le plus souvent chez des personnes âgées et dont l’état général est altéré. Si les indications thérapeutiques semblent consensuelles sur le côlon droit, il existe toujours une controverse sur celles du côlon gauche. Le but de ce travail était d’exposer notre attitude thérapeutique dans la prise en charge des cancers du côlon gauche en occlusion et d’en évaluer les résultats.
Patients et Méthodes : Cette étude descriptive et analytique a porté sur 22 patients opérés pour une occlusion sur un cancer du côlon gauche sur une période de 7 ans (janvier 2010 – décembre 2016). Les patients (14 hommes et 8 femmes) avaient un âge moyen de 59,1±7 ans. Le diagnostic du cancer était évoqué en peropératoire puis confirmé par l’examen anatomo-pathologique des pièces opératoires. Les variables étudiées étaient : le délai de consultation, le statut ASA des patients, les constatations peropératoires, les techniques opératoires, la mortalité, la morbidité, la durée d’hospitalisation, la survie. La date de point pour l’analyse de la survie a été fixée au 31/10/2017.
Résultats : Les cancers du côlon en occlusion représentaient 84,2% (n=32) de l’ensemble des cancers du côlon opérés dans la même période (n=38). Chez 22 patients (68,7%) ces cancers en occlusion siégeaient sur le côlon gauche. La chirurgie en un temps (colectomie avec anastomose immédiate) était réalisée dans 8 cas. La chirurgie en deux temps a été indiquée chez 14 patients. Il s’agissait de l’intervention de Hartmann (n=10), ou de la colostomie d’amont (n=4). L’examen histologique a mis en évidence un adénocarcinome dans tous les cas. La mortalité opératoire a concerné 6 patients, et la morbidité opératoire 5 patients. La durée moyenne d’hospitalisation était de 16±3 jours. La survie moyenne était de 784 jours ± 547.
Conclusion : La prise en charge des cancers du côlon gauche en occlusion reste toujours un sujet de controverse. La chirurgie en un temps est la méthode la plus utilisée dans notre pratique.

Mots clés : cancer, côlon gauche, occlusion, colectomie, colostomie, Intervention de Hartmann.

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