UN CORPS ETRANGER INTRA-RECTAL : A PROPOS D’UN CAS.

Dyatta Mayombo K1,2, Kamdom FK1, Mbana Boukoulou FCA1,2, Nguélé Ndjota1,2, Ipouka Doussiemou S1, Mve Ndong BF1, Diallo KF1,2.

1- Département de chirurgie et spécialités. Université des Sciences de la Santé de Libreville/Owendo- Gabon
2- Service de chirurgie viscérale, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville-Gabon

Correspondance : Pr Ag. Kévin DYATTA MAYOMBO
B.P 12 130 Libreville – Gabon
Tel : +241 6623 2267
E-mail : [email protected]

 

RESUME
But : les auteurs rapportent le cas d’un adolescent reçu au service des urgences chirurgicales du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville pour corps étranger intra-rectal insolite.
Observation : un adolescent de 17 ans, élève, était emmené́ en consultation pour douleurs hypogastriques et constipation avec notion d’intromission volontaire d’un corps étranger par voie anale. Le toucher rectal objectivait un objet cylindrique intra-rectal, confirmé à la radiographie de l’abdomen sans préparation. L’extraction manuelle sous anesthésie générale était pratiquée sans complication, mettant en évidence une bouteille de conditionnement médicamenteux. Une endoscopie digestive était réalisée avant la sortie, assortie d’un soutien psychologique.
Conclusion : le corps étranger intra-rectal par intromission volontaire reste une entité rare dans notre contexte. Le diagnostic est aisé, reposant sur la radiographie. L’extraction par voie anale est la règle. L’appui psychologique est nécessaire.
Mots clés : corps étranger, rectum, extraction, Libreville.

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LE DIVERTICULE DE MECKEL COMPLIQUE CHEZ L’ADULTE : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE.

Dyatta Mayombo K1,3, Nguele Ndjota1,3, Mbana Boukoulou FCA1,3, Kamdom FK2, Ngakani Offobo S1,3, Ipouka Doussiemou S1,3, Bangoya Yattara G1, Diallo KF1,3.

1- Service de Chirurgie Viscérale, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2- Service de Chirurgie Générale, Centre Hospitalier Régional Paul Moukambi de Koula Moutou
3- Département de Chirurgie, Université des Sciences de la Santé de Libreville/ Owendo Gabon

Correspondance : Pr Ag Kévin DYATTA MAYOMBO
B.P 12 130 Libreville, Gabon. Tel : +241 6623 2267
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : le diverticule de Meckel est une persistance partielle du canal omphalo-mésentérique. C’est la malformation congénitale du tractus digestif la plus fréquente. Rare chez l’adulte, il est souvent de découverte fortuite. Ses complications imposent un traitement chirurgical qui ne fait l’objet d’aucun consensus. Le but de ce travail était de décrire les circonstances diagnostiques d’une forme compliquée du diverticule de Meckel chez un adulte et sa prise en charge au Service de Chirurgie Viscérale du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
Observation : un patient de 38 ans, sans antécédents, consultait au Service d’Accueil des Urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville pour une douleur de la fosse iliaque droite évoluant dans un contexte fébrile depuis cinq jours. L’examen physique retrouvait à la palpation, un abdomen souple, dépressible avec masse sensible de la fosse iliaque droite étendue à l’hypogastre faisant suspecter initialement un plastron appendiculaire. Le diagnostic de diverticulite de Meckel abcédée associée à une appendicite catarrhale était posé en per opératoire d’une laparotomie. Les gestes chirurgicaux étaient une appendicectomie associée à une diverticulectomie. Les suites opératoires étaient simples.
Conclusion : le diverticule de Meckel est la malformation congénitale la plus fréquente du tractus gastrointestinal. Son diagnostic est très souvent per-opératoire en l’absence de complications qui imposent un traitement chirurgical. Bien que rare chez le sujet adulte, le diverticule de Meckel et ses complications doivent être connues des chirurgiens.
Mots clés : diverticule de Meckel, diverticulectomie, laparotomie.

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PRISE EN CHARGE DU SYNDROME DE PROTEE A L’HOPITAL NATIONAL DONKA CHU DE CONAKRY

Camara M1, Barry MS1, Camara AO1, Kondano SY1, Fofana N1, Kaba MK2, Fofana H1, Touré A1

1- Service de chirurgie générale de l’hôpital national Ignace Deen/CHU de Conakry/Faculté des Sciences et Techniques de la Santé/Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée)
2- Service de chirurgie plastique de l’hôpital national Donka/CHU de Conakry/Faculté des Sciences et Techniques de la Santé/Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée)

Correspondance : Dr Mariama CAMARA
Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Guinée.
Tel : (224)622701872
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : le but de cette étude était de rapporter notre expérience dans la prise en charge du syndrome de protée dans notre contexte à l’Hôpital National Donka, CHU de Conakry.
Observations : nous rapportons 05 cas de syndrome de protée sur 1283 dossiers enregistrés soit 0,39%. L’âge moyen était de 10 ans (extrêmes:1 et 25 ans), nous avions noté 03 femmes et 02 hommes avec un sex ratio de 0,67. Tous les malades avaient consulté pour une excroissance d’un segment du corps (5 cas). La désarticulation avait été réalisée chez 4 patients. Les suites opératoires avaient été simples chez tous les patients.
Conclusion : le syndrome de Protée est une pathologie rare, de diagnostic difficile dans certaines conditions.
Mots clés : syndrome de Protée, Donka, CHU de Conakry

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RESULTAT DE LA REIMPLANTATION D’UN MEMBRE APRES UN TRAUMATISME VASCULAIRE MAJEUR A PROPOS DE 4 OBSERVATIONS

Mpira YM1,2, Ignanga Koumba ND2, Nidjimbere M1, Son M1 , Dicko A1 , Abdoulkarim Z1, Thiombiano A1, Bayem JC1 , Ouedraogo M, Boumzebra D1, Ondo N’dong F2

1- Service de Chirurgie Cardio- vasculaire. Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI. Marrakech. Maroc
2- Département de Chirurgie, Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé, Libreville. Gabon.

Correspondance : Dr Yves Marien MPIRA.
BP. 2127 Libreville Gabon. Tel. 00241 77 62 24 72/ 62 21 66 12.
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les lésions vasculaires majeures se caractérisent par l’atteinte des gros axes artériels. Elles sont responsables d’une ischémie aiguë et mettent en jeu le pronostic vital. Elles rentrent le plus souvent dans le cadre des polytraumatismes et sont associées dans la majeure partie des cas à des lésions nerveuses et osseuses avec un risque infectieux non négligeable.
Observations : nous rapportons les observations de 4 patients victimes de traumatisme vasculaire majeur consécutif à un mécanisme à haute énergie occasionnant une sub amputation de membre. Ils ont bénéficié d’une réimplantation de membre avec des suites opératoires défavorables
Conclusion : le traitement conservateur donne des résultats très peu encourageants. L’option d’une régularisation primaire du moignon d’amputation semble être la plus raisonnable avec un préjudice psychique et un risque infectieux moindre. Il n’en demeure pas moins que l’amélioration des techniques chirurgicales et la prise en charge sur les lieux de l’accident pourraient améliorer ces résultats.
Mots clés : traumatisme, vaisseau, amputation, réimplantation, revascularisation.

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CURE PROTHETIQUE DES HERNIES DE L’AINE EN STRATEGIE AVANCEE : RESULTATS PRELIMINAIRES A L’HOPITAL DE DISTRICT DE SANGMELIMA, CAMEROUN.

Savom EP1,2, Mbele RII2 , Ekani Boukar MY3 , Dikongue Dikongue F4 , Atangana CP2 , Bang GAr2,5, Ngo Nonga B2,5

1-Hôpital Général de Yaoundé (Cameroun)
2-Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé I (Cameroun)
3-Faculty of Health Sciences, University of Buea (Cameroon)
4-Faculty of Medicine and Biomedical Sciences of the University of Dschang (Cameroon)
5-Yaoundé Teaching Hospital (Cameroon).

Correspondance : Dr Eric Patrick SAVOM
BP: 5408, Yaoundé / Cameroun. Tel. 00237 690583476.
E-mail: [email protected].

 

RESUME
Introduction : dans les pays en développement, les populations n’ont pas toujours accès aux services de santé et ont souvent recours aux campagnes de santé pour le traitement de leur hernie. La pose de prothèses dans ce contexte peut être problématique. Le but de cette étude était de montrer la faisabilité et la sécurité de la cure prothétique des hernies inguinales en stratégie avancée.
Patients et Méthodes : les patients avaient été recrutés, opérés avec pose d’une prothèse conventionnelle au cours d’une campagne de chirurgie de masse à l’Hôpital de District de Sangmelima (Cameroun) et suivis de façon prospective pendant 18 mois. Les paramètres étudiés étaient les facteurs socio-démographiques, les caractéristiques de la hernie et les données du suivi postopératoire (morbimortalité, récidive, satisfaction).
Résultats : parmi les 72 patients inclus dans l’étude, 68 (94,4%) étaient des hommes, 65 (90,3%) étaient des cultivateurs ou exerçaient une activité manuelle et l’âge moyen était de 60 ans (extrêmes 29 et 80 ans). Les symptômes évoluaient depuis 52,28 mois (extrêmes 6 et 180 mois). Cinq (5) patients (6,9%) avaient une hernie récidivée. La hernie était localisée à droite dans 53,5% des cas et était directe dans 57 cas (66,3%). Tous les patients avaient été opérés en ambulatoire sous anesthésie locale. Aucun incident peropératoire n’avait été observé. La morbidité postopératoire était de 9,7%. Nous avions noté 4 cas d’hématome scrotal non infecté et 3 cas d’infection dont une infection de la prothèse ayant nécessité son ablation. La mortalité postopératoire était nulle. Aucun cas de récidive n’avait été noté et 3 patients (4,2%) avaient présenté des douleurs chroniques non invalidantes. La qualité de vie après la chirurgie était globalement bonne pour 65 patients (91,5%) et 78 patients (95,8%) étaient satisfaits.
Conclusion : le traitement des hernies inguinales par prothèse conventionnelle est faisable avec de bons résultats en stratégie avancée au Cameroun.
Mots clés : hernie inguinale, stratégie avancée, prothèse conventionnelle, Sangmelima.

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PRISE EN CHARGE DES FISTULES UROGENITALES IATROGENES ET TRAUMATIQUES AU CENTRE NATIONAL DE TRAITEMENT DES FISTULES DE NDJAMENA.

Ache HS1,2, Vadendi V3, Mahamat AM1,4, Saleh AS1, Birwé C2, Haway C1, Zakaria B2, Mahamat AC1 Rimtebaye K1,4

1- FACSSH, Université de Ndjamena.
2- Centre National de Traitement des Fistules de Ndjamena.
3- Antenne de Traitement de Fistule d’Abéché.
4- CHU de Référence Nationale, Ndjamena, Tchad.

Correspondance : Dr Haroun Saïd ACHE
BP 1117 Ndjamena, Tchad.
Tel : 0023566279374
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la fistule urogénitale est une communication anormale congénitale ou acquise entre l’appareil urinaire (uretère, vessie, urètre) et l’appareil génital féminin (vagin, utérus) ou digestif (rectum). Le but de cette étude était d’en relever les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques, afin d’en améliorer la prise en charge.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive d’une durée de 4 ans allant de janvier 2017 à décembre 2020, menée au Centre National de Traitement des Fistules de Ndjamena (CNTF). Toute femme chez qui le diagnostic de fistule urogénitale de cause iatrogène ou traumatique avait été posé, prise en charge et suivie au CNTF était incluse dans l’étude. Les variables étudiées étaient épidémiologiques, clinique et thérapeutique. Les données recueillies étaient analysées grâce au logiciel SPSS 18.0.
Résultats : sur un total de 362 patientes opérées de fistule, 41 avaient une étiologie non obstétricale soit une fréquence de 11,3%. Leur âge moyen était de 31,2 ans+/-11,2. La perte des urines était le motif de consultation rapporté dans 63,4% des cas. La césarienne était la cause dans 36,6% des cas. Les fistules urétéro-vaginales étaient le type anatomo-clinique retrouvé dans 26,9% des cas. La réimplantation urétérovaginale avait été le geste technique pratiqué dans 26,8% des cas. Les suites opératoires tardives étaient marquées par un taux de réussite de 87,8%.
Conclusion : les fistules urogénitales non obstétricales sont fréquentes dans notre contexte d’exercice. Le seul moyen de lutte contre ce fléau reste la communication continuelle pour le changement de comportement.
Mots clés : fistule urogénitale, césarienne, fuite d’urine, CNTF, N’Djamena, Tchad.

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PRISE EN CHARGE DES HERNIES DE L’AINE ETRANGLEES DE L’ADULTE AU CHR DE SAINT-LOUIS : ETUDE RETROSPECTIVE SUR 59 CAS.

Ndong A, Diop FK, Senghor A, Gaye M, Tene Nde AF, Diallo AC, Sarr N, Dia DA, Diao ML, Tendeng JN, Manyacka Ma Nyemb P, Konaté I.

Département de Chirurgie, Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis, Unité de Formation et de Recherche en Sciences de la Santé (UFR2S), Université Gaston Berger (UGB), Saint-Louis, Sénégal.

Correspondance : Dr Abdourahmane NDONG
BP. 234 Saint-Louis. Sénégal. Tel : 00221 707833155
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la hernie de l’aine est une affection fréquente. Sa principale complication est l’étranglement qui nécessite une prise en charge chirurgicale en urgence. L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs de ces hernies chez l’adulte au CHR de Saint-Louis.
Matériel et Méthodes : nous avions réalisé une étude rétrospective descriptive sur une période de 3 ans. Étaient inclus tous les patients de 19 ans au moins opérés pour une hernie de l’aine étranglée. Les paramètres étudiés étaient épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs.
Résultats : nous avions colligé 59 dossiers. L’âge moyen des patients était de 44,4 ans avec des extrêmes de 19 et 72 ans. L’étranglement évoluait depuis 18,4 heures en moyenne avec des extrêmes de 4 et 24 heures. La hernie était latérale (n=45 ; 76,3%), médiale (n=13 ; 22%) et fémorale (n=1 ; 1,7%). La hernie était primaire dans 58 cas (98,3%), et récidivée dans 1 cas (1,7%). Le traitement était une cure selon Bassini dans 39 cas (66,1%), selon Desarda dans 18 cas (30,5%), selon Lichtenstein et Mc Vay dans 1 cas (1,7%) chaque. Une résection intestinale était réalisée dans 9 cas (15,2%). La durée moyenne d’hospitalisation était de 2,2 jours (extrêmes 1 et 28 jours). Des douleurs chroniques légères étaient notées dans 5 cas (8,5%). La récidive était notée dans 5 cas (8,5%).
Conclusion : les hernies étranglées de l’aine sont des urgences encore fréquentes dans notre contexte. La morbi-mortalité pourrait être significativement réduite par une prise en charge précoce.
Mots clés : hernie, étranglement, urgence, Bassini, Sénégal.

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PLACE DE LA LAPAROSCOPIE DANS LES URGENCES CHIRURGICALES ABDOMINALES : ETUDE PROSPECTIVE AU CHR DE SAINT-LOUIS A PROPOS DE 67 CAS.

Ndong A1, Diop S1, Bayo IR1, Ndiaye MT1, Sarr N1, Diallo AC1, Diao ML1, Dia DA1, Tendeng JN1, Ma Nyemb PM1, Cissé M2, Konaté I1

1-Département de Chirurgie, Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis, Unité de formation et
de recherche en sciences de la santé (UFR2S), Université Gaston Berger (UGB), Saint-Louis, Sénégal.
2-Service de Chirurgie Générale, Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie (FMPO), Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Dakar, Sénégal.

Correspondance : Dr Abdourahmane NDONG
BP : 234 Saint-Louis, Sénégal. Tel: 00221 707833155
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la coelioscopie est un abord mini-invasif qui présente de nombreuses indications en urgence, permettant de réduire les complications post-opératoires. L’objectif de cette étude est d’évaluer les indications et les résultats de la laparoscopie en urgence au Service de Chirurgie générale du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Saint Louis.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective menée sur une période de 3 ans et 5 mois incluant tous les patients admis pour une urgence abdominale et opérés par coelioscopie. Les paramètres étudiés étaient épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs.
Résultats : nous avions colligé 67 patients avec un âge moyen de 25,6 ans (extrêmes 11 et 75 ans). Le sexratio était de 1,6. Les pathologies rencontrées étaient l’appendicite (n=50 ; 74,5%), les péritonites aiguës généralisées (n=9 ; 13,5%), les plaies pénétrantes de l’abdomen (n=3 ; 6%). La coelioscopie permettait le redressement du diagnostic pré-opératoire dans 13 cas (19,4%). Le taux de conversion était de 6% (n=4) avec comme indication des adhérences fortes (n=2 ; 3%), une distension intestinale (n=1 ; 1,5%) et une rupture de CO2 (n=1 ; 1,5%). La durée moyenne d’intervention était de 72 minutes (extrêmes 20 et 130 minutes). La morbidité globale était de 9%. La durée moyenne d’hospitalisation était de 2,6 jours et la mortalité nulle.
Conclusion : la coelioscopie est d’un apport diagnostique et thérapeutique important en urgence avec des complications moindres. C’est une méthode sûre et bénéfique dont les indications doivent être élargies et consolidées dans notre contexte.
Mots clés : coeliochirurgie, urgence, abdomen, Saint-Louis.

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EVALUATION DU BON USAGE DE L’ANTIBIOPROPHYLAXIE CHIRURGICALE DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE PEDIATRIQUE DU CHU DE BRAZZAVILLE AU CONGO.

Okiemy EK1,2, Ondima LIP3, Okiemy Niendet CP3, Akobande E3, Mieret JC3, Niengo Outsouta G4, Angouono Moke SC1

1-Pharmacie CHU de Brazzaville.
2-Laboratoire de pharmacologie Faculté des sciences de la santé Université Marien Ngouabi Brazzaville.
3-Service de Chirurgie pédiatrique CHU Brazzaville.
4-Service d’Anesthésie-Réanimation CHU Brazzaville. Congo.

Correspondance : Dr Evissi-Kouva OKIEMY
234 rue Mayama Ouenzé, Brazzaville, Congo. Tel : (00242)053548092
E.mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : l’antibioprophylaxie chirurgicale (ABPC) permet la prévention des infections de sites opératoires (ISO). Il est donc important de définir le cadre de son utilisation adéquate spécifiquement en chirurgie pédiatrique.
Matériel et Méthodes : du 1er au 31 mai 2022, nous avions évalué le bon usage de l’ABPC dans le service de Chirurgie pédiatrique du CHU de Brazzaville au Congo, en termes de conformité de l’antibioprophylaxie selon l’indication chirurgicale, de conformité de choix de l’antibiotique, de dose et du délai d’administration de l’antibiotique entre l’installation et l’incision du patient.
Résultats : nous avions recensé a posteriori, 78 fiches d’anesthésie de nourrissons et d’enfants âgés de 8 mois à 16 ans. Les interventions chirurgicales concernaient la chirurgie digestive et viscérale (50%), l’urologie (44%) et la traumatologie (6%). L’ABPC avait été réalisée pour 29 interventions soit 37,2%.
Toutes ces interventions chirurgicales étaient « propres » ou « propres contaminées ». Trois antibiotiques avaient été utilisés : la céfuroxime (55%), l’amoxicilline/acide clavulanique (31%) et la ceftriaxone (14%). Les posologies administrées étaient respectivement de 30-100 mg/kg (écart-type de 23,5 mg/kg) pour l’amoxicilline/acide clavulanique, de 20-30 mg/kg (écart-type de 8 mg/kg) pour la céfuroxime et 50-200 mg/kg (écart-type de 79,7 mg/kg) pour la ceftriaxone. Douze (12) interventions avaient bénéficié d’une antibioprophylaxie selon les recommandations du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP). Le délai d’administration était conforme pour 25 interventions soit 86,2%.
Conclusion : la commission pluridisciplinaire regroupant chirurgiens, anesthésistes, médecins biologistes et pharmaciens qui s’est mise en place en 2023 afin d’harmoniser les pratiques, devrait réactualiser les procédures d’ABPC et les diffuser à l’ensemble des personnels soignants et médicaux.
Mots clés : antibioprophylaxie, bon usage, chirurgie pédiatrique.

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FACTEURS PREDICTIFS DE MORBI-MORTALITE DES PERITONITES AIGUES GENERALISEES D’ORIGINE APPENDICULAIRE TRAITEES DANS UN HOPITAL PERIPHERIQUE : CAS DE L’HOPITAL GENERAL DE PORT-BOUET, ABIDJAN.

Kassi ABF, Adou KL, Yenon KS, Adjeme AJ, Kassi FMO.

Service de chirurgie digestive et viscérale, CHU Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire.

Correspondance : MCA Assamoi Brou Fulgence KASSI
06 BP 480 Abidjan 06 RCI
Tél: 00 (225) 59559887 E-mail : [email protected]

 

RESUME
Objectif : le but de cette étude était de déterminer les facteurs de morbidité et de mortalité des péritonites aiguës généralisées (PAG) d’origine appendiculaire.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique. Les données ont été extraites des registres du service d’admission des urgences chirurgicales et des dossiers médicaux de patients âgés de plus de 15 ans opérés pour une PAG d’origine appendiculaire dans le service de chirurgie générale de janvier 2015 à décembre 2019.
Résultats : 84 patients avaient été inclus dans l’étude. Six (6) patients étaient décédés. La morbidité (n=9, 10,7%) était due majoritairement à des complications mineures dominées par les suppurations pariétales. Les facteurs de morbidité en analyse multivariée étaient un épanchement intrapéritonéal généralisé ou diffus (RR = 5,104 , 95% IC[1,783-14,611]), un épanchement intrapéritonéal stercoral (RR = 5,917 , 95% IC[3,532-9,910] ), un MPI > 26 (RR = 7,33 , 95% IC[3,699-14,539]) et un drainage de fortune (RR = 0,275 , 95% IC[0,118-0,641]) réalisé avec une sonde de Foley. Les facteurs de mortalité étaient la présence d’un état de choc (RR = 3,95, 95% IC [1,63-9,573]) , un score ASA>2 (RR = 4,154, 95% IC [1,619-10,660]) et une hypercréatininemie (RR = 4,5, 95% IC [1,899-10,682]).
Conclusion : les facteurs de morbi-mortalité des PAG d’origine appendiculaire sont un épanchement intrapéritonéal généralisé ou diffus, un épanchement intrapéritonéal stercoral, un score de Mannheim > 26 et un drainage de fortune. Les facteurs de mortalité sont la présence d’un état de choc, un score ASA>2 et une hypercréatininemie.
Mots clés : péritonite, épanchement, appendicite, morbidité, mortalité.

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