LES FIEVRES POST-OPERATOIRES : ETUDE DE 485 CAS ENREGISTRES AU CHU DE L’AMITIE SINO-CENTRAFRICAINE A BANGUI.

Doui Doumgba A1, Ngboko Mirotiga PA1, Dibert-Bekoi Nouganga E2, Yakouma L1, Ndakala SA1, Ngouyombo A1.

1-Service de Chirurgie générale CHU de l’Amitié Sino-Centrafricaine.
2-Service de Chirurgie générale CHU Maman Elisabeth Domitien

Correspondance : Dr Antoine DOUI DOUMGBA., MCA.
BP : 2184 Bangui point 0, RCA. Tel : 00236 72505953
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Objectif :
déterminer la fréquence des fièvres post-opératoires et identifier les facteurs associés.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive réalisée au service de chirurgie générale du CHU de l’Amitié Sino-Centrafricaine à Bangui couvrant la période de Janvier 2019 à décembre 2021. Tous les patients ayant présenté une fièvre post-opératoire étaient inclus.
Résultats : la fréquence des fièvres post-opératoires était de 35,6 % (485/1359). Les sujets de sexe masculin représentaient 57,7%. L’âge moyen des patients était de 36,5 ans (17-87 ans). Les patients étaient opérés en urgence dans 83,6% des cas. Les indications opératoires étaient la péritonite aiguë généralisée (34%), l’appendicite aiguë (25,1%) et l’occlusion intestinale aiguë (16%). Dans 7,8% des cas, les patients présentaient une comorbidité notamment le diabète (15 cas) et l’infection à VIH (12 cas). Les patients avaient un score ASA 2 (40,7%) et étaient classés type IV d’Altémeier (47,1%). La fièvre était survenue 3 jours en moyenne après l’intervention chirurgicale. Le paludisme (38,7%), l’infection du site opératoire (9,3%) et la pneumopathie (6,6%) étaient les causes de la fièvre post-opératoire. Le traitement avait consisté en l’administration d’antipaludiques dans tous les cas (38,3%) de paludismes et une antibiothérapie probabiliste associant Ceftriaxone et métronidazole dans 93,8%. Elle était ajustée après identification des germes en cause et antibiogramme. La durée d’hospitalisation était en moyenne de 10 jours.
Conclusion : la fièvre post-opératoire est souvent associée à un paludisme ou à une infection du site opératoire. L’examen clinique minutieux du patient et les examens paracliniques permettent de déterminer l’étiologie en vue de proposer un traitement approprié.
Mots clés : fièvre post-opératoire, Infection du site opératoire, Chirurgie, Centrafrique.

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PRISE EN CHARGE DES HERNIES DE L’AINE DE L’ADULTE A L’HOPITAL NATIONAL IGNACE DEEN, CHU DE CONAKRY.

Camara SK1, Camara NLY1, Diawara MA2, Camara D1, Kondano SY1, Fofana H1, Touré A1

1- Service de chirurgie Générale, hôpital national Ignace Deen.
2- Centre Médico-Communal de Ratoma, Conakry, Guinée.

Correspondance : Dr Naby Laye Youssouf CAMARA
BP : 3839 Conakry, Guinée. Tel : +224621238299
E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : la hernie de l’aine constitue un motif fréquent de consultation des services de chirurgie. L’objectif de cette étude était de décrire la prise en charge des hernies de l’aine de l’adulte au service de Chirurgie Générale de l’hôpital national Ignace Deen.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique portant sur la prise en charge des hernies de l’aine au service de chirurgie générale de l’hôpital national Ignace Deen sur une période de trois ans allant de Janvier 2021 à décembre 2023.
Les données sociodémographiques, anatomo-pathologiques, thérapeutiques et évolutives étaient analysées. L’analyse était effectuée grâce au logiciel EPI INFO 7.2.6.0.
Résultats : nous avions colligé 442 cas de hernies de l’aine avec un âge moyen (extrêmes de 18 et 85 ans). Le sex ratio était de 10,9.
Parmi ces hernies de l’aine 267 cas étaient non compliquées et 175 cas étaient étranglées. La hernie était bilatérale dans 85 cas (19%). Elle était localisée à droite dans 48% des cas (n=212) et dans 33% des cas (n=145) à gauche.
La technique utilisée était celle de Lichtenstein dans 63% (n=278), de Desarda dans 18% (n=80), de Bassini dans 15% (n=66) et de Mac Vay dans 4% (n=18). L’évolution était favorable chez 429 patients (97%). Nous avons enregistré un décès.
Conclusion : les hernies de l’aine sont des affections fréquentes dans notre contexte. Plusieurs techniques de réparations sont décrites dominées dans notre pratique par celle de Lichtenstein à ce jour.
Mots clés : hernie, aine, chirurgie, Hôpital National Ignace Deen.

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APPORT DE L’IRM DANS L’EVALUATION IN UTERO DE JUMEAUX SIAMOIS A PROPOS DU PREMIER CAS AU GABON.

Ella-Ondo T1, Mba Angoue JMS2, Moulonda Bolo G1, Nguema Edzang B1

1- Service de Radiologie, Hôpital d’instruction des armées d’Akanda, Libreville-Gabon.
Département d’imagerie médicale et explorations fonctionnelles, Université des Sciences et Techniques de la santé, Libreville.
2- Service de Médecine physique et réadaptation, Hôpital d’instruction des armées d’Akanda Libreville-Gabon.
Département de Médecine et spécialités médicales, Université des Sciences et Technique de la Santé, Libreville.

Correspondance : Dr Timothée ELLA-ONDO
BP : 9555 Libreville, Gabon. Tél. 00241 62419023
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction :
les jumeaux siamois, ou conjoined twins des anglo-saxons, résultent soit d’une division incomplète de l’embryon d’une grossesse gémellaire vraie, soit d’une fusion secondaire. On dénombre plusieurs types de jumeaux siamois selon l’organe de connexion. L’imagerie par résonnance magnétique est la modalité de choix qui permet de réaliser un bilan morphologique foetale au troisième trimestre de grossesse.
Observation : une gabonaise de 36 ans porteuse d’une grossesse non suivie chez qui la seule échographie réalisée au troisième trimestre avait conclu à des jumeaux siamois liés par l’abdomen nous avait été adressée. L’IRM avait permis de réaliser in utéro un bilan morphologique exhaustif de chaque jumelle et d’établir un pronostic.
Conclusion : l’IRM est l’examen foetal indiqué au troisième trimestre devant toute grossesse multiple anormale.
Mots clés: jumeau siamois, IRM, diagnostic in utéro, omphalopage.

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DIAGNOSTIC IRM D’UN CANAL CYSTIQUE LONG FUSIONNANT AVEC LE CANAL PANCRÉATIQUE ACCESSOIRE : À PROPOS D’UN CAS.

Ella-Ondo T1, Mba Angoue JMS2, Ngakani Offobo S3, Nguema Edzang B1

1- Service de Radiologie, Hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda, Libreville-Gabon.
Département d’imagerie médicale et explorations fonctionnelles, Université des Sciences et Techniques de la Santé, Libreville.
2- Service de Médecine physique et réadaptation, Hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda, Libreville-Gabon. Département de Médecine et spécialités médicales, Université des Sciences et Techniques de la Santé, Libreville.
3- Service de Chirurgie viscérale, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.

Correspondance : Dr Timothée ELLA-ONDO
BP : 9555 Libreville, Gabon.
Tél: 00241 62419023
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction :
les variations anatomiques des voies biliaires extra hépatiques sont nombreuses et mieux connues depuis l’avènement de la bili-IRM. Leur connaissance par le radiologue et le chirurgien est indispensable en chirurgie hépatobiliaire. Nous en rapportons un cas diagnostiqué par IRM à Libreville.
Observation : une jeune femme de 22ans se plaignant de douleurs intermittentes de l’hypochondre droit depuis deux ans avait bénéficié d’une bili-IRM dans le service, selon un protocole standard. Elle avait déjà bénéficié auparavant d’une échographie et d’un scanner non contributifs.
L’IRM avait montré, à côté d’un canal cholédoque normal, un canal cystique long venant communiquer avec un canal pancréatique accessoire et un autre canal cystique court communiquant avec la confluence biliaire.
En Afrique du sud où la patiente avait été évacuée, ce diagnostic avait été confirmé par une cholangiographie rétrograde endoscopique.
Conclusion : c’est la première observation d’un canal cystique long communiquant avec un canal pancréatique accessoire grâce à la performance de la bili-IRM dans l’exploration des voies biliaires extra hépatiques. Les variantes anatomiques des voies biliaires observées à l’IRM doivent cependant être confrontées à une cholangiographie rétrograde endoscopique.
Mots clés : voie biliaire, canal cystique, variation anatomique, bili-IRM.

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DIVERTICULOSE JEJUNO-ILEALE REVELEE PAR UNE OCCLUSION INTESTINALE AIGUE A PROPOS D’UNE OBSERVATION.

Camara NLY1, Diallo A1, Konaté L1, Camara AO1, Diakité S1, Soumaoro LT1, Touré A1

1- Hôpital national Ignace Deen, CHU de Conakry/Faculté des Sciences et Techniques de la Santé/Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée)
2- Hôpital National Donka, CHU de Conakry/Faculté des Sciences et Techniques de la Santé/Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée)

Correspondance : Dr Naby Laye Youssouf CAMARA
Hôpital Ignace Deen, CHU de Conakry, Guinée. Tél : 224 621 23 8299
E-mail : [email protected].

 

RESUME
Introduction : la diverticulose jéjuno iléale est la présence de multiples hernies muqueuses en forme de sac passant par des points faibles de la paroi intestinale.
Nous rapportons un cas clinique de diverticulose jejuno-iléale diagnostiquer en per opératoire et traiter chirurgicalement.
Observation : nous rapportons un cas de diverticulose jéjuno iléale chez un patient de 48 ans qui a consulté pour des douleurs abdominales, de vomissements alimentaires, un arrêt des matières et des gaz, évoluant depuis 72 heures aux antécédents d’appendicectomie il y a deux ans. A l’examen clinique l’on notait : une altération de l’état général, une pâleur des conjonctives et des téguments, des plis de déshydratation cutané, un météorisme abdominal discret central, une cicatrice opératoire à la fosse iliaque droite, une sensibilité abdominale douloureuse diffuse avec un maximum à la région periombilicale et tympanisme diffus.
En peropératoire, l’exploration a mis en évidence des adhérences iléo-iléales et épiploo- pariétales ; une bride qui cravatait l’iléon à 50cm du carrefour iléo-coecal sans nécrose et une diverticulose jejuno-iléale constituée de dix diverticule (figure 1).
Il a été procédé l’adhésiolyse, à la résection de la bride et à une résection jéjuno-iléale emportant les diverticules suivis d’une anastomose jéjuno-iléale termino-terminale et à la mise en place d’un drain dans le Douglas.
Conclusion : la diverticulose jéjuno-iléale est une affection rare, le diagnostic difficile et de découverte fortuite lors d’un bilan d’imagerie ou à l’occasion d’une complication (péritonite ou occlusion) soit par hémorragie digestive. Le traitement de choix reste chirurgical.
Mots clés : occlusion, diverticulose, jéjunum, iléon, Conakry.

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LES TRAUMATISMES PAR CHUTE D’ARBRE AU CHR DE DAPAONG : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES.

Dossouvi T1, Foadey M2, N’timon B3, Amouzou Efoé-Ga O4, Kanassoua Kokou K4, Towezim H4, Kassegné I4, Dosseh Ekoué D5

1- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Régional de Dapaong/Togo
2- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Régional de Sokodé/Togo
3- Service de Radiologie et d’Imagerie, Centre Hospitalier Universitaire de Kara /Togo
4- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Universitaire de Kara/Togo
5- Service de Chirurgie Générale et Digestive, Centre Hospitalier Régional de Kara/Togo

Correspondance : Dr Tamegnon DOSSOUVI
BP : 18 Kara-Togo
Tel : 0022893131319
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les traumatismes secondaires à la chute du haut d’un arbre constituent des situations fréquemment rencontrées en milieu hospitalier dans certains pays en développement comme le Togo. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des lésions traumatiques induites par chute d’arbre au CHR de Dapaong.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale et descriptive menée sur 18 mois dans le service de chirurgie générale du CHR de Dapaong. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, les antécédents, les données diagnostiques, thérapeutiques et évolutives. Les données étaient analysées avec le logiciel EPI INFO 7.2 dans sa version anglaise et le logiciel Excel.
Résultats : nous avions colligé 44 dossiers de patients répartis entre 29 hommes et 15 femmes dont l’âge moyen était de 13 ans avec des extrêmes de 4 et 35 ans. Les élèves représentaient 93,3% de cette population. La glissade était à l’origine de la chute dans 86,4% des cas et survenait sur un manguier dans 88,6% des cas. Le bilan radio-clinique avait permis de retrouver des lésions suivantes : les contusions multiples (50%), des traumatismes cranio-encéphaliques (27,3%), des contusions abdominales (13,6%) et les fractures (9,1%). Le traitement était symptomatique dans 79,5% des cas avec une évolution favorable dans 93,2% des cas. La mortalité était de 6,8%.
Conclusion : les traumatismes secondaires à une chute d’un arbre intéressent surtout les jeunes de genre masculin. Ils sont responsables de contusions multiples et de traumatismes crânio-encéphaliques. L’évolution est favorable dans la majorité des cas.
Mots clés : chute, arbre, enfant, manguier, contusion, traitement.

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FACTEURS DE MORBIDITE RESPONSABLES DES RE-INTERVENTIONS PRECOCES DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE ET DIGESTIVE DE L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE NIAMEY.

Saïdou A1, Zabeirou Oudou A1, Ide K2, Abdoulaye MB3, Younoussa M1, Zakari Ado M.S4, Bolariwa M1, Adamou H5, Younssa H6, James Didier L7, Chaibou MS8, Sani R2

1- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey, Faculté des Sciences de la Santé), Hôpital Général de Référence BP 12674 Niamey.
2- Département de Chirurgie et Spécialités Chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey Faculté des Sciences de la Santé), Hôpital National BP 238 Niamey.
3- Département de Chirurgie et Spécialités chirurgicales (Université Dandicko Dankoulodo de Maradi) Hôpital de Référence de Maradi.
4- Département d’Anesthésie-Réanimation et des Urgences, Hôpital Général de Référence
BP 12674 Niamey.
5- Département de Chirurgie et Spécialités Chirurgicales, (Université André Salifou, Faculté des Sciences de la Santé), Zinder.
6- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey, Faculté des Sciences de la Santé) Hôpital Amirou Boubacar Diallo
BP 10146 Niamey.
7- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, (Université Abdou Moumouni Niamey, Faculté des Sciences de la Santé) Hôpital de Référence de Maradi.
8- Département d’Anesthésie-Réanimation et des Urgences, (Université Abdou Moumouni Niamey Faculté des Sciences de la Santé), Hôpital National Niamey, Niger.

Correspondance : Dr Adama SAÏDOU
BP 12674 Niamey Niger. Tel: +2279015153
E-mail:[email protected]

 

RESUME
Objectif : déterminer les facteurs de morbidité responsables de relaparotomie précoce en chirurgie digestive à l’Hôpital Général de Référence de Niamey.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétro-prospective sur 5 ans réalisée dans le service de chirurgie générale et digestive de l’Hôpital Général de Référence portant sur les patients chez qui une réintervention précoce a été indiquée, quelle que soit la cause et ou le contexte de la chirurgie initiale.
Résultats : 60 relaparotomies précoces représentant 2,11% de l’ensemble des interventions chirurgicales digestives ont été colligées. L’âge moyen était de 36,44 ans ± 16,15. Le sexe féminin représentait 56,67% (n=34), (sex ratio = 0,76). Les indications de la chirurgie initiale étaient la péritonite aiguë dans 28,33% des cas (n=17) suivie de la cholécystite aiguë dans 16,67% des cas (n=10). Les principales étiologies des reprises chirurgicales portaient sur les péritonites post opératoires dans 41, 67% des cas (n=25), les hémorragies dans 23,33% des cas (n=14). Le délai moyen de reprise chirurgicale était de 7,6 jours. La durée moyenne d’hospitalisation était de 21 jours. Les suites opératoires étaient simples dans 88,33% des cas La morbidité était de 6,67% et la mortalité de 5%.
Conclusion : les relaparotomies en chirurgie générale et digestive sont relativement fréquentes et responsables d’une morbi-mortalité assez élevée. Le diagnostic de ces complications doit être précoce et la prise en charge bien codifiée afin d’aboutir à un meilleur pronostic.
Mots clés : relaparotomie, chirurgie digestive, HGR, Niamey.

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LA COELIOSCOPIE AU SERVICE D’UROLOGIE DU CHU DE LIBREVILLE : NOS 10 PREMIERES PROCEDURES.

Mbethe D1,2, Mougougou A1,2, Ndang Ngou Milama S1,2, Izoudine B1, Ipouka Doussiemou S1,2, Adande Menest E1, Olagui BS3

1- Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2- Département de Chirurgie, Université des Sciences de la Santé (USS)
3- Service de chirurgie de l’Hopital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO)

Correspondance : Dr Dimitri MBETHE
BP : 4000, Libreville, Gabon. Tel : 00241 66138630
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la pratique de la coeliochirurgie en urologie, bien qu’ayant débuté tardivement comparativement aux autres spécialités chirurgicales, trouve progressivement son essor. Ce travail avait pour objectif de répertorier nos 10 premières procédures de coelioscopie
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, analytique, monocentrique, descriptive, réalisée au service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL) sur une période de 4 ans, allant de février 2020 à janvier 2024. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, les indications, le type de chirurgie, les suites opératoires, la durée d’hospitalisation.
Résultats : sur 851 interventions chirurgicales pratiquées, nous en avions réalisé 10 par coelioscopie, soit une incidence de 0,85%. L’âge moyen était de 44,8 ans. Il s’agissait de 8 hommes et 2 femmes. Les interventions intéressaient le haut appareil urinaire, avec 2 néphrectomies, 3 surrénalectomies, 2 cures de syndrome de la jonction pyélo-urétérale, 2 résections du dôme saillant pour kyste rénal et 1 urétérolithotomie pour lithiase urétérale. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours. On notait 2 cas de conversion en chirurgie ouverte.
Conclusion : la pratique de la coelioscopie est effective au Gabon, mais reste encore faible. Les interventions sont variées. Les résultats encouragent à beaucoup plus de pratique de cette voie d’abord chirurgicale.
Mots clés : chirurgie coelioscopique, urologie, Libreville.

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LE CARCINOME EPIDERMOÏDE DE L’ANUS A BANGUI : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES.

Ngboko Mirotiga PA1, Ignaleamoko N E épouse Gambo4, Tapande Yakossa EE3 épouse Maka, Diberbekoi Nouganga E2, Oumarou Y4, Ndakala S1, Doui Doumgba A1, Nghario L2

1- Service de Chirurgie générale. CHU de l’Amitié Sino Centrafricaine de Bangui.
2- Service de Chirurgie générale, CHU Maman Elisabeth Domitien de Bimbo, République Centrafricaine
3- Servie d’Anatomie Pathologique, Laboratoire National de Biologie Clinique et de Santé Publique. Bangui (RCA).
4- Service d’hepato-gastroenterologie. CHU de l’Amitié Sino Centrafricaine de Bangui

Correspondance : Dr Pétula Anicette NGBOKO MIROTIGA
BP : 2166 Bangui, RCA.
Tél : +236 75741822. E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : le carcinome épidermoïde est le type histologique le plus fréquent (95%) des cancers de l’anus. l’objectif de cette étude était d’en décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective d’une durée de 10 ans concernant les dossiers médicaux des patients suivis dans le service de chirurgie générale de CHU de l’amitié sinocentrafricaine de Bangui pour un carcinome épidermoïde de l’anus histologiquement prouvé.
Résultats : pendant la période d’étude, nous avions enregistrée 7 cas. La fréquence était de 6,67% par rapport aux cancers colorectaux et anaux. L’âge moyen était de 42,71+/ – 6,75 ans .Le sexe féminin représentait 5cas/7, avec un sex ratio de 2,5.Tous les patients étaient des célibataires avec des enfants. Le multipartenariat sexuel était noté chez tous les patients, 6 patients/7 consommaient de l’alcool et fumaient, 5/7 étaient immunodéprimés par le VIH. Le délai moyen de consultation après le début de la symptomatologie était de 13 mois. L’anuscopie était pratiquée chez tous les patients et avait mis en évidence des lésions ulcero -bourgeantes nécrotiques et hémorragiques dans 3 cas, des ulcérations du canal anal saignant au contact dans 2 cas , et des condylomes en voie d’ulcération dans 2 cas. L’examen anatomopathologique fait sur les biopsies avait confirmé le carcinome épidermoïde de l’anus dans tous les cas. Deux (2) patients avaient déjà des métastases. Seulement 2 patients avaient bénéficié d’une chimiothérapie. La radiothérapie n’était pas disponible. L’amputation abdominopéritonéale était pratiquée chez 2 patients et la colostomie de dérivation chez 3 patients.
Conclusion : un examen de la marge et du canal anal doit être proposé à tous les patients à risque au cours de leur consultation ou du suivi programmé.
Mots clés : carcinome épidermoïde, anus, épidémiologe, clinique, traitement.

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BILAN D’ACTIVITE SUR 3 ANS DE LA CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE DANS LE SERVICE D’UROLOGIE DU CHU DE LIBREVILLE.

Mbethe D1,2, Mougougou A1,2, Bissiriou I1, Ndang Ngou Milama S1,2, Adande Menest E1, Massandé Mouyendi J1,2.

1- Service d’Urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
2- Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé, Libreville, Gabon.

Correspondance : Dr Dimitri MBETHE
BP 40000 Libreville Gabon. Tél : +241 66 138630
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : l’endoscopie a littéralement changé les habitudes chirurgicales, en améliorant plusieurs paramètres opératoires (temps opératoire, durée d’hospitalisation, saignements…etc). Le principe de l’endoscopie est de passer par les conduits urinaires en utilisant des outils permettant d’explorer et de travailler dans l’urètre (urétrotome), la vessie (cystoscope), l’uretère (urétéroscope), le rein (néphroscope). Vulgarisée depuis plusieurs années en occident, elle est progressivement introduite dans nos pratiques chirurgicales Africaines. Nous nous proposons ici d’en faire le point dans le service d’urologie du CHU de Libreville, d’identifier les manquements, les limites, et d’envisager les perspectives.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive réalisée au service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville sur une période allant de janvier 2019 à décembre 2021. Nous avions colligé les résultats de toutes les interventions à partir des comptes rendus opératoires et des dossiers cliniques des patients ayant eu une intervention chirurgicale dans le service d’urologie.
Résultats : au cours de ladite période, 578 interventions ont été pratiquées dont 267 par voie endoscopique, soit 46,2%. Les gestes endoscopiques pratiqués étaient la montée de sonde double J, l’urétrotomie interne et l’urétéroscopie, avec respectivement 67%, 15,3% et 11,6% de cas. L’âge moyen était de 49,57 ans (extrêmes 17 et 79 ans). Le sex ratio était égal à 2. On n’avait noté aucune complication au cours des interventions.
Conclusion : l’endoscopie est aujourd’hui accessible au Gabon. Bien que le type et le nombre d’interventions soient encore limités à cause de facteurs tels que le manque de personnel et de matériel spécialisés, le taux d’interventions par cette voie est acceptable.
Mots clés : endoscopie, urologie, chirurgie, Libreville.

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