Diallo FK1,2, Nguélé Ndjota1,2, Dyatta Mayombo K1,2, Pachika Bouenga P2, Ondo JD2, Ekogha Ekogha JC2, Ondo N’dong F1,2.
1 – Département de Chirurgie et Spécialité, Université des Sciences de la Santé de Libreville
2 – Service de Chirurgie viscérale, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
Correspondance : Dr DYATTA MAYOMBO Kévin
BP 303 Libreville. Gabon
Tel : +241 6623 2267.
E.mail : [email protected].
RESUME
Objectif : étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des plaies pénétrantes de l’abdomen reçues au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude préliminaire, mono centrique, rétrospective incluant 24 patients admis pour plaies pénétrantes de l’abdomen au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL). Elle s’étalait de janvier 2016 à décembre 2019.
Résultats: durant la période d’étude 2185 patients avaient consulté au service de chirurgie viscérale du CHUL dont 24 patients pour plaies pénétrantes de l’abdomen (n=24). Il s’agissait de 23 hommes et 1 femme. L’âge moyen était de 23 ans (extrêmes 5 et 54 ans) la tranche d’âge la plus concernée était celle de 16 à 40 ans. Les patients sans-emploi prédominaient (n=11). L’arme blanche était en cause dans 21 cas. Elle était utilisée à des fins criminelles dans 17 cas. Les plaies siégeaient préférentiellement dans la fosse iliaque gauche et l’hypochondre droit. Treize (13) patients avaient consulté moins de 6 heures après l’agression avec une éviscération. Tous les patients avaient bénéficié d’un traitement médical et une laparotomie était réalisée chez 22 patients. Les suites opératoires étaient simples pour 18 cas, et 2 patients étaient décédés.
La durée moyenne du séjour hospitalier était de 11 jours (extrêmes 3 et 43 jours).
Conclusion : les plaies pénétrantes de l’abdomen sont en recrudescence dans notre pays et la population jeune, sans emploi est la plus concernée. Le diagnostic et la prise en charge doivent être rapides.
Mots clés : plaie pénétrante, abdomen, Libreville