Ory OADM1, Zégbeh NEK1, Koffi KM2, Aman A3, Aménou AD1, Dally YD1, Berete PI1, Djemi ME1, Harding MB2.
1-Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.
2-Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire.
3-Service d’Anatomie pathologique, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.
Correspondance : Dr Opokou Alexandre DM ORY
01 BP 1174 BOUAKE 01
Tel. +2250707655756
E-mail : [email protected]
RECAC 2023 4(24) 24-28
RESUME
Introduction : les tumeurs des glandes salivaires accessoires sont rares et elles sont bénignes dans la majorité des cas. L’adénome pléomorphe est le type histologique le plus fréquemment observé. L’objectif de cette étude était de décrire les particularités épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de cette tumeur.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective réalisée dans le service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale du CHU de Bouaké, sur une période de 8 ans (1er Janvier 2015 au 31 Décembre 2022). Elle portait sur tous les patients opérés pour un adénome pléomorphe des glandes salivaires.
La saisie des données avait été effectuée sur le logiciel SPSS 20 .0.
Résultats : nous avions colligé 18 dossiers de patients opérés pour une tumeur bénigne des glandes salivaires accessoires. Leur âge moyen était de 37 ans avec des extrêmes de 35 et 62 ans.
Il s’agissait de 12 femmes et 6 hommes. Le siège était au niveau du palais osseux dans 40%, le palais mou dans 30%, les lèvres dans 15%, la joue dans 10% et la paupière supérieure dans 5% des cas.
La tomodensitométrie maxillo-faciale avait été l’examen de choix pour la suspicion diagnostique chez tous les patients. Elle avait mis en évidence un processus tumoral de densité tissulaire homogène avec des limites nettes et régulières et un rehaussement modéré par le produit de contraste.
Le traitement avait consisté en une exérèse en mono bloc sous anesthésie générale par voie endo buccale.
L’examen anatomopathologique des pièces opératoires avait confirmé le diagnostic d’un adénome pléomorphe dans tous les cas.
Après un recul de 2 ans, aucune récidive n’avait été observée.
Conclusion : l’adénome pléomorphe atteint le plus souvent l’adulte jeune de sexe féminin et siège avec prédilection au palais. L’exérèse chirurgicale permet la confirmation du diagnostic par l’examen anatomie pathologique qu’il permet.
Mots clés : adénome pléomorphe, glande salivaire accessoire, palais, chirurgie.