ADENOME PLEOMORPHE DES GLANDES SALIVAIRES ACCESSOIRES AU CHU DE BOUAKE : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE, DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DE 18 CAS.

Ory OADM1, Zégbeh NEK1, Koffi KM2, Aman A3, Aménou AD1, Dally YD1, Berete PI1, Djemi ME1, Harding MB2.

1-Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.
2-Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire.
3-Service d’Anatomie pathologique, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.

Correspondance : Dr Opokou Alexandre DM ORY
01 BP 1174 BOUAKE 01
Tel. +2250707655756
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les tumeurs des glandes salivaires accessoires sont rares et elles sont bénignes dans la majorité des cas. L’adénome pléomorphe est le type histologique le plus fréquemment observé. L’objectif de cette étude était de décrire les particularités épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de cette tumeur.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective réalisée dans le service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale du CHU de Bouaké, sur une période de 8 ans (1er Janvier 2015 au 31 Décembre 2022). Elle portait sur tous les patients opérés pour un adénome pléomorphe des glandes salivaires.
La saisie des données avait été effectuée sur le logiciel SPSS 20 .0.
Résultats : nous avions colligé 18 dossiers de patients opérés pour une tumeur bénigne des glandes salivaires accessoires. Leur âge moyen était de 37 ans avec des extrêmes de 35 et 62 ans.
Il s’agissait de 12 femmes et 6 hommes. Le siège était au niveau du palais osseux dans 40%, le palais mou dans 30%, les lèvres dans 15%, la joue dans 10% et la paupière supérieure dans 5% des cas.
La tomodensitométrie maxillo-faciale avait été l’examen de choix pour la suspicion diagnostique chez tous les patients. Elle avait mis en évidence un processus tumoral de densité tissulaire homogène avec des limites nettes et régulières et un rehaussement modéré par le produit de contraste.
Le traitement avait consisté en une exérèse en mono bloc sous anesthésie générale par voie endo buccale.
L’examen anatomopathologique des pièces opératoires avait confirmé le diagnostic d’un adénome pléomorphe dans tous les cas.
Après un recul de 2 ans, aucune récidive n’avait été observée.
Conclusion : l’adénome pléomorphe atteint le plus souvent l’adulte jeune de sexe féminin et siège avec prédilection au palais. L’exérèse chirurgicale permet la confirmation du diagnostic par l’examen anatomie pathologique qu’il permet.
Mots clés : adénome pléomorphe, glande salivaire accessoire, palais, chirurgie.

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TRAITEMENT CHIRURGICAL PAR ENCLOUAGE CENTROMEDULLAIRE CLOU TARGON DES FRACTURES BIFOCALES DE JAMBE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO (GABON): A PROPOS DE 12 CAS.

Mba Mba C¹ , Mezene C¹, Mikiela A², Ondo Edzang SP¹, Mengue Mba Meyo S¹, Diawara M¹ , Kassi B¹, Ondo N’dong F3

1-Service d’orthopédie et de traumatologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo.
2-Service d’orthopedie et de traumatologie, HIAOBO. Libreville.
3-Département de Chirurgie, Université des Sciences de la Santé de Libreville.

Correspondance : Dr Cyprien MBA MBA
B.P 443 Libreville / Gabon Tel: 00241 66 51 29 41
E- Mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : la fracture bifocale de jambe pose des problèmes de vascularisation dont l’évolution est marquée par des troubles de la consolidation. Le but de ce travail était de décrire le profil épidémiologique et de préciser la place de l’enclouage centromédullaire (ECM) clou Targon dans la prise en charge de cette lésion inhabituelle et d’analyser les résultats obtenus.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée entre janvier 2017 et décembre 2020 au CHU d’Owendo. L’étude concernait tous les patients admis pour fractures bifocales de jambe, traités et suivis régulièrement dans le service.
Résultats : 12 patients avaient répondu aux critères de sélection, dont 9 hommes et 3 femmes. Leur moyenne d’âge était de 39,2 ans (extrêmes 21 et 61 ans). Les accidents de la circulation routière (ACR) constituaient l’étiologie dans 10 cas. Le délai opératoire moyen était de 5 j (2,5 à 18j). L’enclouage centromédullaire par le clou Targon avait été la technique utilisée chez tous les patients. Trois (3) cas d’infection du site opératoire et 3 cas de retard de consolidation avaient été constatés. Au recul moyen de 10 mois, les résultats fonctionnels selon les critères de HE étaient excellents dans 4 cas, bons dans 5 cas, assez bons dans 2 cas et mauvais dans 1 cas.
Conclusion : les résultats obtenus après enclouage centromédullaire clou Targon comparés à ceux des auteurs de la littérature en fonction des paramètres précis semblent globalement satisfaisants.
Mots clés : fracture, bifocale, jambe, enclouage centromédullaire.

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LES URGENCES TRAUMATIQUES DE LA VERGE : PROFILS EPIDEMIOLOGIQUE, CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE: A PROPOS DE 22 CAS AU SERVICE D’UROLOGIE ANDROLOGIE DU CHU DE CONAKRY.

Bah MB, Kanté D, Diallo TMO, Guilavogui Y, Bah M D, Demba C, Diallo A, Barry M 2, Bah I, Diallo AB , Bah OR.

Service d’Urologie-Andrologie du CHU de Conakry, Guinée.

Correspondance : Dr Mamadou Bissiriou BAH
Hôpital Ignace Deen CHU de Conakry Guinée
Tel : 00224626662030
E-mail : [email protected]

 

RESUME
But : décrire le profil épidémiologique et les aspects anatomo-cliniques et thérapeutiques des traumatismes du pénis dans le service d’Urologie-Andrologie du CHU de Conakry.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive allant du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2020, portant sur les patients traités pour un traumatisme du pénis.
Résultats : durant la période d’étude, 22 cas de traumatismes de la verge ont été pris en charge dans le service. L’âge moyen des patients était de 28,22 ans avec des extrêmes de 2 et 47 ans. Avaient consulté le jour du traumatisme, 90,90% des patients (n=22). Les formes anatomo-cliniques identifiées étaient la fracture du pénis (n=14), la plaie du pénis (n=5), l’amputation du pénis (n=2), la lésion vasculaire isolée du pénis (n=1). L’examen clinique montrait une tuméfaction douloureuse du pénis dans 68,18% des cas (n=22). Tous les patients avaient bénéficié d’une intervention chirurgicale. La technique avait été une incision coronale avec dégantage total du pénis chez 63,64% des patients. La durée moyenne d’hospitalisation était de 9,54 jours. Les suites étaient favorables chez 16 patients. Une coudure du pénis était notée chez 2 patients après un recul de 2 ans.
Conclusion : Les traumatismes de la verge sont des pathologies rares, pouvant entrainer des conséquences graves sur le plan sexuel, urinaire et psychologique chez les patients.
Mots clés : penis, traumatisme, Conakry.

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LE PLASTRON APPENDICULAIRE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE, DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE.

Diallo KF1,2, Dyatta Mayombo KC1,2, Nguélé Ndjota1,2, Mouima J2, Ondo JD2, Mbana Boukoulou FCA2, Tchoba S2, Ondo N’dong F1,2.

1- Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, Université des Sciences de la Santé de
Libreville.
2- Service de chirurgie digestive, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.

Correspondance : Pr Ag. Kadidiatou Folly DIALLO
BP 306 Libreville. Gabon
Tel : +241 6616 6069.
E.mail : [email protected].

 

RESUME
Introduction : le plastron appendiculaire complique 2 à 6% des appendicites aiguës. L’absence de données locales et la recrudescence apparente de cette affection a motivé la réalisation de ce travail dont objectif était d’en étudier les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques.
Matériel et Méthodes : cette étude descriptive, rétrospective avait été menée sur 5 ans dans le service de chirurgie viscérale du centre hospitalier universitaire de Libreville. Elle incluait tous les patients, opérés ou non, porteurs d’un plastron appendiculaire.
Résultats : 26 patients étaient colligés. Le plastron appendiculaire compliquait 14,8% des appendicites. L’âge moyen des patients était de 31,1 ans. Il y avait 17 hommes, avec sex-ratio de 1,9. Les patients consultaient en moyenne 6,9 jours après le début des symptômes. L’échographie abdominale confirmait le diagnostic chez 25 patients. Deux (2) patients étaient opérés en urgence et une antibiothérapie était instaurée en première intention chez 23 patients. La durée médiane du séjour hospitalier était de 6,6 jours. Pour ces patients une appendicectomie « à froid » était réalisée, en moyenne, après 12 semaines, par laparotomie avec des suites simples.
Conclusion : cette étude préliminaire dévoile une affection du sujet masculin jeune, de diagnostic aisé dont la prise en charge reste a améliorer. Dans un contexte conjoncturel, après un traitement médical efficace, l’appendicectomie différée nous semble indispensable pour prévenir les récidives.
Mots clefs : plastron, appendicite, traitement, Libreville.

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PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES MERES DES ENFANTS PORTEURS DE SPINA BIFIDA A LIBREVILLE.

Mouele Nguele L1,2, Madi TG3, Boumas N4, Okome Mezui ED1,2, Nkole Aboughe M4, Nguele Ndjota2

1-Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, Gabon.
2- Département de Chirurgie et spécialités chirurgicales, Université des Sciences de la Santé, Owendo, Gabon.
3- Service de Gynécologie obstétrique, Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, Gabon.
4- Service de Chirurgie pédiatrique, Centre Hospitalier Universitaire Mère Enfant Fondation Jeanne Ebori, Libreville, Gabon.

Correspondance : Dr Léandre MOUELE NGUELE
B.P : 36644 Owendo
Tel : + 241 62254726 / + 241 74050698
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : le spina bifida est une malformation congénitale caractérisée par la non fermeture du canal vertébral à la fin du 1er mois de la vie embryonnaire avec ou sans hernie des méninges et ou du tissu nerveux.
L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, socio-économiques, matrimoniaux et les habitudes et modes de vie des mères dont les enfants étaient porteurs de spina bifida enregistrés dans le service.
Patientes et Méthodes : il s’agissait d’une étude prospective descriptive portant sur le profil des mères des enfants porteurs de spina bifida enregistrées dans les services de Neurochirurgie du CHU d’Owendo et de Chirurgie pédiatrique du CHU mère et enfant sur une période de 12 mois (1er août 2020 au 31 juillet 2021).
Résultats : 13 patientes avaient été incluse. L’âge moyen était de 30,7 ans. 7 mères avaient un bas niveau économique et 10 étaient des célibataires. 10 mères avaient un niveau scolaire inferieur au baccalauréat. Huit (8) patientes étaient correctement suivies. L’HTA et le VIH étaient les pathologies intercurrentes à la grossesse. L’échographie avait posé le diagnostic dans 9 cas.
Conclusion : En association ou isolé, le bas niveau scolaire, le mauvais suivi de grossesse et le bas niveau économique sont les facteurs les plus retrouvés chez les parturientes dans notre étude.
Mots clés : épidémiologie, mère, spina bifida, myéloméningocèle, Libreville.

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PRISE EN CHARGE DES CORPS ETRANGERS PHARYNGO-OESOPHAGIENS CHEZ L’ADULTE A L’HOPITAL D’INSTRUCTIONS DES ARMEES OMAR BONGO ONDIMBA (HIAOBO).

Lekassa P1, Edjo Nkili G2, Haylaji N D1, Manfoumbi Ngoma AB1, Atsame Gonzalves A1, Miloundja J1, Nzouba L1.

1-Service d’ORL et Chirurgie cervico-faciale, HIAOBO Libreville (Gabon)
2-Service d’Anesthésie Réanimation, HIAOBO Libreville (Gabon)

Correspondance: Dr Pierrette LEKASSA
BP : 7971 Libreville (Gabon) Tel: +241 66010066
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : l’ingestion des corps étrangers (CE) est un motif fréquent de consultation en ORL. C’est une situation rare chez l’adulte pouvant entrainer des complications graves. Sa prise en charge est l’extraction par voie endoscopique. Le but de ce travail était d’exposer notre expérience et évaluer les résultats sur la prise en charge des CE pharyngo-oesophagiens de l’adulte.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive menée dans le service d’ORL et CCF de l’HIAOBO, portant sur les dossiers médicaux des patients hospitalisés pour ingestion d’un CE, de janvier 2006 à décembre 2017.
Résultats : l’étude concernait 66 patients dont 32 hommes (48,5%) et 34 femmes (51,5%) soit un sex-ratio de 0,9. L’âge moyen était de 41 ans avec des extrêmes de 19 et 77 ans. Les CE étaient alimentaires dans 62% des cas et étaient des prothèses dentaires dans 27% des cas. Les signes fonctionnels étaient l’odynophagie (60,6%), l’hypersialorrhée (42,4%), la dysphagie (36,3%) et la douleur cervicale (34,8%). La radiographie standard montrait une image radio-opaque dans 50% des cas et la nasofibroscopie objectivait un CE au niveau du pharynx dans 33% des cas. L’extraction était réalisée par la voie endoscopique dans 58 cas (88%). Les complications étaient les ulcérations muqueuses dans 22 cas et le pneumothorax dans 1 cas.
Conclusion : l’ingestion des CE chez l’adulte peut entrainer des complications graves. L’extraction par l’endoscopie est la méthode de référence.
Mots clés : corps étranger, pharyngo-oesophage, adulte, endoscopie, complication, Gabon.

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INVAGINATIONS COLIQUES DE L’ADULTE. ETUDE A PROPOS DE DEUX CAS PROLABES PAR L’ANUS OPERES AU CHU DE L’AMITIE SINO-CENTRAFRICAINE DE BANGUI.

Ngboko Mirotiga PA1, Diberbekoi Nouganga E2, Yanguendet Service M1, Tapande Yakossa E. E épouse Maka3, Doui Doumgba A1, Nghario L2

1- Service de Chirurgie générale. CHU de l’Amitié Sino Centrafricaine de Bangui.
2- Service de Chirurgie générale, CHU Maman Elisabeth Domitien de Bimbo, République Centrafricaine
3- Servie d’Anatomie Pathologique, Laboratoire National de Biologie Clinique et de Santé Publique. Bangui (RCA).

Correspondance : Dr Pétula Anicette NGBOKO MIROTIGA
BP : 2166 Bangui, RCA.
Tél : +236 75741822. E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : le prolapsus du boudin d’invagination par l’anus est une complication rare de l’invagination intestinale, même chez le nourrisson. L’objectif de cette étude était de rapporter les difficultés diagnostiques et thérapeutiques de deux cas d’invagination colo colique prolabée par l’anus chez l’adulte.
Observations : sur une série de 674 cas d’occlussions intestinales aiguës opérées en trois ans, nous avions enregistré 7 cas d’invagination chez l’adulte (1,03%) parmi lesquels 2 cas d’invagination colocolique étaient prolabés par l’anus soit 28,57%. Les 2 patients avaient présenté des douleurs abdominales diffuses, une masse intestinale prolabée à l’anus faisant évoquer un prolapsus rectal. En dehors du bilan paraclinique préopératoire, aucune exploration morphologique n’avait été réalisée. Les 2 patients avaient bénéficié d’une laparotomie au cours de laquelle le diagnostic d’invagination colo-colique était fait en per opératoire. La tentative de réduction manuelle du boudin d’invagination était infructueuse. Toutes les portions coliques invaginées étaient nécrosées. Les gestes réalisées avaient comporté une résection colique suivie d’une colostomie. Le rétablissement de la continuité digestive avait été fait un à deux mois plus tard. Les suites opératoires étaient simples et l’étude histopathologique des pièces opératoires avait révélé une inflammation chronique de la muqueuse colique.
Conclusion : l’invagination intestinale est une pathologie rare chez l’adulte. Les praticiens doivent penser à sa forme prolabée lorsqu’ils soupçonnent un prolapsus rectal chez un patient adulte.
Mots clés : invagination, colon, prolapsus, adulte.

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RECUPERATION NEUROLOGIQUE PARTIELLE D’UN SYNDROME DE LAQUEUE DE CHEVAL COMPLET : A PROPOS D’UN CAS OPERE AU CHU D’OWENDO.

Mouele Nguele L1,2, Koumba E1, Imoumbi F3, Goita I1, Okome Mezui ED1,2, Akerey Diop D1, Biteghe AP1, Mwanyombet L1,2

1- Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, Gabon.
2- Département de Chirurgie et spécialités chirurgicales, Université des Sciences de la Santé, Owendo, Gabon.
3- Service de Neurochirurgie, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Libreville.

Correspondance : Dr Léandre MOUELE NGUELE
B.P : 36644 Owendo
Tel : + 241 62254726 / + 241 74050698
E-mail : [email protected]

RESUME
Introduction : Le syndrome de la queue de cheval est une complication rare mais grave de toutes causes de compression des racines de la queue de cheval. La décompression chirurgicale en urgence augmente les chances de récupération neurologique d’un déficit qui peut devenir séquellaires. Nous rapportons le cas d’un patient qui a gardé des séquelles neurologiques après une prise en charge tardive.
Observation : Il s’agissait d’un patient de 36 ans, sans antécédent particulier, travailleur et père de famille, chez qui le diagnostic de syndrome de la queue de cheval complet fait de radiculalgies L5 gauche, d’un signe Lasègue à gauche, des paresthésies des membres inférieurs, des troubles des réflexes, d’une anesthésie en selle, d’un déficit moteur L5 gauche et des troubles génito-sphinctériens avait été posé. L’IRM du rachis lombo-sacré objectivait une hernie discale L4-L5 postéro latérale gauche en conflit avec la racine L5 gauche. Il a bénéficié d’une prise en charge chirurgicale tardive. A la dernière consultation, nous notions la persistance des troubles génito-sphinctériens.
Conclusion : Le syndrome de la queue de cheval est pathologie grave mais totalement réversible en cas de prise en charge adéquate et précoce. La décompression chirurgicale reste à ce jour le seul traitement.
Mots clés : queue de cheval, lombosciatique, séquelle neurologique, chirurgie.

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CARCINOSARCOME DU PALAIS BUCCAL : À PROPOS D’UN CAS TRAITÉ AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO.

Makungu AP, Late SRB, Moubissa D .

Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHU d’Owendo, Gabon.

Correspondance : Pr Ag. Alain Patrick MAKUNGU
BP 8127 Libreville, Gabon.
Tel. 00241 66528099.
E-mail:[email protected]

RESUME
Introduction : les tumeurs malignes mixtes des glandes salivaires sont des tumeurs rares et très souvent de mauvais pronostic. Elles se présentent sous deux formes histologiques que sont le carcinome sur adénome pléomorphe et le carcinosarcome. Les auteurs rapportent un cas de carcinosarcome développé au niveau du palais buccal afin d’en décrire les difficultés du diagnostic.
Observation : un homme de 52 ans présentait une tumeur palatine évoluant depuis environ un an. Le résultat de la biopsie réalisée posait deux diagnostics différents, adénome pléomorphe ou angiome. L’analyse histopathologique de la pièce opératoire donnait le diagnostic de tumeur mixte maligne de type carcinosarcome.
Conclusion : la distinction du carcinosarcome doit se faire avec l’adénome pléomorphe qui est une tumeur bénigne et avec le carcinome sur adénome pléomorphe dont la masse tumorale peut être douloureuse. La biopsie bien que indispensable peut ne pas être l’examen de choix dans le typage histologique d’une tumeur maligne mixte car le matériel prélevé peut être insuffisant ou alors présenter un aspect trompeur pour le diagnostic.
Mots clés : carcinosarcome, palais buccal, Libreville.

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PANOPHTALMIE AVEC CECITE UNILATERALE : COMPLICATION ORBITO-OCULAIRE RARE D’UNE INFECTION DENTAIRE AU CHU DE BOUAKE : RAPPORT DE 2 CAS.

Ory OADM1, Zégbeh NEK1, Aménou BADM1, Koffi KM2, Bilé PFK3, Gossé DF3, N’Gattia KV4.

1-Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.
2-Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire.
3-Service d’Ophtalmologie, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.
4-Service d’ORL et Chirurgie Cervico-faciale, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.

Correspondance : Dr Opokou Alexandre DM ORY
01 BP 1174 BOUAKE 01
Tel. +2250707655756
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les complications orbito-oculaires des infections buccodentaires posent toujours un problème pronostique fonctionnel de l’oeil. Nous rapportons deux cas de panophtalmie avec cécité unilatérale compliquant une cellulite périorbitaire odontogène chez un enfant et une sinusite maxillaire d’origine dentaire chez une adulte.
Observation 1 : une femme de 40 ans avait consulté pour une tuméfaction génio-périorbitaire droite qui évoluait depuis 2 semaines, consécutive à une odontalgie d’une prémolaire supérieure droite. Elle avait effectué une automédication (Diclofénac) sans amélioration clinique. L’examen clinique objectivait une parodontite de la 14 et une cellulite génienne droite diffusée en périorbitaire. La patiente était sortie contre avis médical. Elle était revenue en consultation deux semaines plus tard. L’examen clinique mettait alors en évidence une tuméfaction génio-périorbitaire droite avec une fistule palpébrale supérieure cicatrisée, une parodontite avec carie distale et une mobilité de la 14. L’examen ophtalmologique objectivait une fistule cutanée palpébrale supérieure droite, un chémosis, un symblépharon droit, un ankyloblépharon droit et une perception lumineuse négative.
La tomodensitométrie maxillo-faciale montrait une sinusite maxillaire droite et une ostéite suppurée du maxillaire droit. L’exérèse de la bride palpébrale sous anesthésie générale, permettait de mettre en évidence une fonte purulente du globe oculaire. Un curetage avec lavage abondant de la cavité sinusienne et une avulsion de la 14 étaient effectués. Les suites étaient simples et la patiente référée en ophtalmologie pour une éviscération en différé et une consultation en psychiatrie.
Observation 2 : un enfant de 8 ans de sexe masculin avait consulté pour une tuméfaction périorbitaire gauche qui évoluait depuis 2 semaines, consécutive à une odontalgie d’une prémolaire supérieure droite. Il avait effectué une automédication faite de « Gebedol », sans amélioration clinique.
L’examen clinique stomatologique avait objectivé une cellulite périorbitaire gauche suppurée et une carie de la 24.
L’examen ophtalmologique objectivait une panophtalmie droite avec cécité de l’oeil gauche.
La tomodensitométrie maxillo-faciale montrait un abcès périorbitaire gauche.
Le traitement avait consisté en une bi-antibiothérapie faite de « ceftriaxone », de métronidazole et d’une corticothérapie couplée à un drainage avec avulsion de la 24.
Après 12 jours d’hospitalisation, la suppuration avait tari, et le patient référé en ophtalmologie pour une éviscération en différé et une consultation en pédopsychiatrie.
Conclusion : les complications orbito-oculaires d’origine dentaire sont rares mais parfois gravissimes. Leur diagnostic précoce et leur traitement médicochirurgical, pluridisciplinaire, rapide et adéquat, est le seul garant de l’intégrité de l’oeil.
Mots clés : carie, sinusite maxillaire, cellulite périorbitaire, panophtalmie, cécité.

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