TRAUMATISMES DU MEMBRE INFERIEUR CHEZ L’ENFANT AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE PEDIATRIQUE DE BANGUI.

Ndoma Ngatchoukpo V, Ndotamo GC, Gaudeuille A.

Service de chirurgie pédiatrique du Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui, RCA.

Correspondance : Pr Ag. Valère NDOMA NGATCHOUKPO
BP. 2600 Bangui, RCA.
Tél. 00 236 75 03 35 79 ;
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les traumatismes du membre inferieur chez l’enfant constituent des motifs fréquents de consultation au Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique de Bangui. L’objectif de cette étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge de ces traumatismes.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective allant de mars 2017 à mars 2018 dans le service de chirurgie pédiatrique. Elle concernait les enfants âgés de 0 à 15 ans traumatisés du membre inferieur.
Résultats : le sexe masculin représentait 66,9% des cas. Le sex-ratio était de 2,01. Les enfants de 6 à 10 ans représentaient 36, 9%. L’âge moyen était de 7,4 ans (extrêmes 2 mois et 15 ans), 82,8% des cas étaient des fractures et 74% des patients résidaient en dehors de Bangui. Les élèves représentaient 57,3% des cas. L’accident de la circulation était l’étiologie dans 44,6% des cas. Les lésions siégeaient au niveau du fémur dans 78,9% des cas et le membre inferieur gauche était atteint dans 55,6% des cas. La méthode thérapeutique utilisée était basée sur le traitement orthopédique et médical dans 64,3% des cas. Dans 42% des cas, les patients avaient séjourné à l’hôpital entre 7 et 14 jours, avec une moyenne de 14,17 jours.
Conclusion : le membre inferieur étant un membre portant et important dans la locomotion, il serait judicieux d’organiser des campagnes d’éducation de la population, de faire appliquer les mesures législatives sur la sécurisation routière, de doter les services en matériels puis de former le personnel à la prise en charge des enfants traumatisés.
Mot clés : traumatismes, enfant, membre inferieur, Bangui

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ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DE LA FISSURE ANALE EN MILIEU CHIRURGICAL À PROPOS D’UNE SÉRIE DE 74 OBSERVATIONS.

Diop B, Ba PA, Diouf A, NDiaye B, Sarre SM, Phiri A, Sylla C.

1- Service de Chirurgie Hôpital Militaire de Ouakam BP 24175 Dakar- Sénégal
2- Service de chirurgie générale Hôpital Régional de Thiès- Sénégal
3- UFR Sciences de la Santé/ Université de Thiès – Sénégal

Correspondance : Dr Balla DIOP
Université Iba Der Thiam de Thiès
Tel: 00221776502867
E.mail: [email protected]

 

RESUME
Introduction : la fissure anale constitue la 2ème pathologie proctologique la plus fréquente. Elle est source de proctalgies intenses et invalidantes. La pathogénie incomplètement élucidée comporte dans la majorité des cas une hypertonie sphinctérienne dont la réduction favorise la cicatrisation. L’objectif de ce travail était d’en étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques dans notre contexte.
Matériel et Méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les patients opérés de fissure anale hyperalgique ou résistante au traitement médical. Elle était menée dans le service de Chirurgie Générale de l’Hôpital Militaire de Ouakam sur la période de janvier 2010 à juillet 2021.
Résultats : Soixante-quatorze (74) patients étaient inclus, composés de 52 hommes et 22 femmes soit un sex-ratio de 2,36. L’âge moyen était de 34,65 ans, avec des extrêmes de 18 et 87 ans. La constipation était le facteur de risque retrouvé dans 86,4% des cas. Treize (13) patients (17,57%) avaient eu un traitement médical sans succès. La proctalgie à la selle et la rectorragie concernaient respectivement 100 et 56,76 % des patients. La fissure anale siégeait au niveau de la commissure postérieure et antérieure respectivement dans 83,7 et 12,16% des cas. Au plan thérapeutique, une sphinctérotomie partielle était réalisée dans 94,5% des cas. Une seule patiente avait bénéficié d’une fissurectomie. En post opératoire, la cicatrisation était obtenue dans 98,6% des cas. Un saignement post opératoire et une fissure anale persistaient respectivement dans 4 et 1,3% des cas. Le saignement était lié au défaut d’hémorroïdectomie associée.
Conclusion : la fissure anale altère la qualité de vie par les proctalgies récurrentes et la constipation réflexe. Le traitement chirurgical reposant notamment sur la fissurectomie, la sphincterotomie partielle et l’anoplastie muqueuse permet un taux de cicatrisation élevé des formes chroniques.
Mots clés : fissure anale, diagnostic, sphinctérotomie, Sénégal.

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OCCLUSIONS INTESTINALES AIGUES MÉCANIQUES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE (CHUL) : ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUE, DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE.

Diallo KF1,2, Nguélé Ndjota1,2, Dyatta Mayombo KC1,2, Mounirou FA2, Mbana Boukoulou FCA2, Tchoba S2, Ondo JD2, Ondo N’dong F1,2.

1 – Université des Sciences de la Santé de Libreville, Département de Chirurgie
2 – Service de chirurgie viscérale, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.

Correspondant : Pr Ag. DIALLO Kadidiatou Folly
BP 306 Libreville. Gabon
Tel : +241 6616 6069. E.mail : [email protected].

 

RESUME
Introduction : L’occlusion intestinale aigüe correspond à l’arrêt brutal de la progression du contenu digestif. A Libreville, elle semble en recrudescence justifiant la réalisation de cette étude qui vise à en étudier les aspects épidémiologique, diagnostique et thérapeutique.
Matériel et Méthodes : Sur 3 ans, nous avons mené une étude descriptive, rétrospective au service de chirurgie Viscérale du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville. Elle incluait tous patient(e)s de plus de 16 ans, opérés pour occlusion intestinale aigüe mécanique. Les données étaient recueillies et analysées par les logiciels Epi Info 7.2, et Microsoft Office Excel 2013.
Résultats : 92 dossiers étaient colligés soit 11,2% des interventions, répartis entre 47 hommes et 45 femmes, avec un âge moyen de 46,7 ans. Soixante – cinq patients (70,7%) consultaient entre 24 et 48 heures après le début des signes ; dans 48 cas, pour un arrêt des matières et des gaz associé à une douleur abdominale. Le carré de Mondor était présent chez 28,2% des cas et la radiographie de l’abdomen sans préparation systématique. Elle révélait une occlusion grélique chez 43 patients avec une bride comme première étiologie (44 cas). La laparotomie était systématique et réalisée en moins de 24h chez 52,2% des patients. Les suites étaient simples pour 79 cas (85,8%) avec 6 décès et la durée moyenne d’hospitalisation égale à 8,5 jours.
Discussion : L’occlusion intestinale aigüe mécanique est fréquente, incommodant la population africaine active. La clinique est variable et la radiographie sans préparation de l’abdomen y garde une place privilégiée. La laparotomie domine avec des suites majoritairement simples.
Conclusion : Cette pathologie reste une urgence dont le pronostic est tributaire des délais de consultation et de prise en charge encore trop long en Afrique.
Mots clés : occlusion intestinale, mécanique, diagnostic, traitement, Libreville.

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ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES CLINIQUES ET PARACLINIQUES DES FRACTURES MULTIFOCALES DE LA MANDIBULE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO.

Makungu AP, Mofo Songfack V, Moubissa D, Late SR.

Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale CHU d’Owendo

Correspondance : Pr Ag. Alain Patrick MAKUNGU
BP. 8127 Libreville. Gabon
Tel. 00241 66528099
E.mail:[email protected]

 

RESUME
Introduction : les fractures à plusieurs foyers de la mandibule sont responsables de la modification de l’anatomie avec retentissement fonctionnel et esthétique. Le but de ce travail était de déterminer les aspects épidémiologiques, cliniques et paracliniques des fractures multifocales de la mandibule.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive menée dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, de janvier 2018 à Janvier 2021. Avaient été inclus toutes les fractures multifocales mandibulaires avec images radiologiques. N’avaient pas été inclus tous les dossiers incomplets et les fractures monofocales. Le recueil de données était fait sur fiche à partir des dossiers des patients. L’âge, le sexe, le mode de transport, la périodicité, les mécanismes, les étiologies, les lésions des parties molles, le trouble de l’articulé dentaire, le trouble de la sensibilité, les lésions dentaires, l’examen radiologique, le nombre et localisation des traits des fractures, les lésions associées étaient les variables étudiées.
Résultats : 49 dossiers avaient été colligés. La moyenne d’âge était de 28 ± 8,4 ans. Les hommes représentaient 75,5% des cas. Le Transport personnel était utilisé dans 53% des cas. L’AVP était l’étiologie dans 59% des cas, et le mécanisme était direct dans 88% des cas. La stomatorragie était présente dans 98% des cas, l’hypoesthésie dans 30%. L’association lésionnelle avec le massif facial représentait 20%. La TDM était réalisée dans 61% des cas. La fracture bifocale représentait 84% des cas.
Conclusion : Les fractures multifocales sont des fractures fréquentes et du sujet jeune de sexe masculin. L’oedème, le trismus et la stomatorragie sont les signes d’appel. La panoramique reste un outil de diagnostic même si la tomodensitométrie devient l’outil de première intention.
Mots clés : fracture, localisation, mandibule, épidémiologie, diagnostic.

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FISTULES OBSTETRICALES ET CONSIDERATION SOCIALE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’ABECHE.

Vadandi V, Mahamat A, Mougougou A,Temga OM, Vounouzia B, Kimassoum F, Abdelmamoud C, Ndormadjita A, Mingue K, Rimtebaye K.

Service d’Urologie, CHU d’Abéché, Tchad.

Correspondance : Dr Valentin VADANDI
BP 12 Abéché au Tchad.
Tél: +235 66 26 63 47/ +235 95 84 97 13
E.mail: [email protected]

 

RESUME
Introduction : la fistule obstétricale est une maladie découlant du sous-développement socio-sanitaire d’un pays et de certaines valeurs et pratiques culturelles néfastes. L’objectif de cette étude était d’étudier la qualité de vie et la considération sociale des patientes opérées pour fistule obstétricale au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Abéché.
Matériel et Méthodes : nous avions mené une étude rétrospective descriptive des cas de fistules obstétricales diagnostiquées et opérées au CHU d’Abéché entre janvier 2016 et décembre 2018. Les variables étudiées étaient sociodémographiques, psycho-sociales, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats : nous avions colligé 332 dossiers des patientes répondant aux critères. L’âge moyen était de 25,5 ans. Les patientes provenaient d’une zone rurale dans 82,5% des cas. La parité moyenne était de 2,4 et les primipares représentaient 45,2% des cas. Les accouchements à domicile représentaient 62,7%, la mortalité néonatale était de 90,4%, et 68,2% des patientes étaient excisées et 57,3% avaient un vagin sclérosé. Toutes les patientes présentaient des pertes d’urines permanentes et/ou des pertes des matières fécales et 47,2% avaient attribué une origine surnaturelle à la maladie. Le taux de divorce était de 56,9%, 36,4% des patientes étaient évitées par l’entourage et 85,4% ne participaient plus aux cérémonies. Le délai moyen de prise en charge de la fistule était de 4,7 ans. Les patientes atteintes de fistule depuis plus de 2 ans non prise en charge représentaient 52,8%. Parmi les patientes, 79,3% de celles en âge de procréer n’avaient plus de désir de maternité à l’admission. Ce taux était de 27,3% à la sortie de l’hospitalisation.
Conclusion : la fistule obstétricale est un véritable problème de santé publique. Cette étude pourrait servir de base de réflexion pour prévenir la survenue de la fistule obstétricale et améliorer la prise en charge des patientes victime de fistule obstétricale.
Mots clés : Fistule obstétricale, considération sociale, Tchad.

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LES FRACTURES TRAUMATIQUES BILATERALES DE JAMBE CHEZ L’ADULTE AU CHU D’OWENDO: ETUDE PRELIMINAIRE A PROPOS D’UNE SERIE DE 10 CAS.

Mba Mba C1, Mezene C1, Tshimanga P1, Ondo Edzang SM1, Djembi Y.R1, Koussou R1, Kassi B1, Diawara M1, Allogo Obiang JJ1, Ondo N’dong F2.

1-Service d’Orthopédie et de Traumatologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo.
2-Département de Chirurgie, Université des Sciences de la Santé.

Correspondance : Dr Cyprien MBA MBA
BP 443 Libreville / Gabon
Tel: 00241- 06 51 29 41
E- Mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les fractures traumatiques bilatérales de jambe posent des problèmes de dépistage précoce du syndrome de loge qui passe souvent inaperçu et de l’infection en cas de fractures ouvertes. Le but de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, thérapeutiques et évolutifs de ces fractures dans le service.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée entre janvier 2017 et décembre 2019, soit trois ans, au CHU d’Owendo. L’étude concernait l’analyse des dossiers des patients, admis pour fractures bilatérales de jambe d’origine traumatique, traités et suivis dans le service.
Résultats : 10 patients totalisant 20 fractures dont 9 hommes et 1 femme constituaient la base de cette étude. Leur âge moyen était de 43,2 ans (29-59 ans). Les accidents de la circulation routière(ACR) représentaient 8 cas. Les fractures mixtes : fermées et ouvertes représentaient 6 cas, 2 cas étaient des fractures fermées bilatérales et 2 cas des fractures ouvertes bilatérales. Le traitement consistait en une contention plâtrée bilatérale, (n=2), une ostéosynthèse d’un membre et une contention plâtrée du membre controlatéral (n=2) et une ostéosynthèse des deux membres (n=6). Sur les 20 membres opérés, les complications post-opératoires étaient une infection du site opératoire (n=7) et une nécrose cutanée (n=2). Le délai moyen de consolidation était de 8 mois. Au recul moyen de 9,3 mois, les résultats évalués selon les critères modifiés de Ketenjian étaient satisfaisants à droite (n=8) et à gauche (n=8), et mauvais à droite (n=1) et à gauche (n=1).
Conclusion : les fractures bilatérales de jambe sont rares dans notre contexte mais graves. Le diagnostic basé sur l’examen radiologique est facile. Les choix thérapeutiques sont difficiles. Les méthodes de traitement utilisées, dans la série, en fonction du matériel disponible, donnent des résultats satisfaisants.
Mots clés : épidémiologie, fracture bilatérale, jambe, adulte, Owendo.

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ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE, DIAGNOSTIC ET THERAPEUTIQUE DE L’OSTEOMYELITE CHEZ L’ENFANT DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE PEDIATRIQUE DE BANGUI : A PROPOS DE 40 CAS.

Gaudeuille A , Ndoma Ngatchoukpo V, Siki A.

Service de Chirurgie pédiatrique, Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui.

Correspondance : Pr Ag. Valère NDOMA NGATCHOUKPO
BP 2600 Bangui-RCA ; Tél. 00 236 75 03 35 79 ;
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : l’ostéomyélite est une pathologie rencontrée dans notre pays, touchant le plus souvent les enfants en pleine croissance. Sa fréquence varie d’un pays à l’autre avec une prédominance dans les pays subsahariens. En République Centrafricaine, très peu d’études ont été faites y relatives. Notre but était de décrire cette pathologie chez l’enfant afin de contribuer à l’amélioration de sa prise en charge.
Patients et Méthodes : c’était une étude prospective d’une durée de 8 mois (septembre 2018 à avril 2019) menée dans la Clinique chirurgicale du Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique de Bangui. Tout enfant âgé de 0 à 15 ans, suivi et traité dans le service pour une ostéomyélite était systématiquement inclus. Les données avaient été collectées au moyen d’un questionnaire. Les informations provenaient des sources suivantes : interrogatoire du patient, dossier médical et compte rendu opératoire. Les données avaient été traitées et analysées par les logiciels Epi Info 3.5.4 et Microsoft Office 2013.
Résultats : avec une fréquence de 0,41%, l’ostéomyélite touchait beaucoup la tranche d’âge de 6 à 10 ans (30%). La drépanocytose était retrouvée dans 54,5% des cas. Le traitement médical était systématique pour tous les cas. Dans 40% des cas, le traitement médical était associé à un traitement chirurgical ou un traitement orthopédique. Il y a eu 60% de guérisons sans séquelles, 37,5% avec séquelles, et 1 décès.
Conclusion : une bonne surveillance de l’enfant drépanocytaire ainsi qu’une prise en charge intégrée de l’enfant atteint d’une ostéomyélite permettraient de réduire la capacité invalidante.
Mots clés : ostéomyélite, enfant, drépanocytose, bactériologie, Bangui.

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LES ANKYLOSES TEMPORO-MANDIBULAIRES : ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET RÉSULTATS DU TRAITEMENT DE 30 CAS AU CHU DE COCODY A ABIDJAN.

Ory OADM1, Koffi KM2, Harding MB2, Amenou AD3, Boka KL2, Berete PJ1, Zégbeh NE1, Ouattara B2, N’Gattia KV3.

1 – Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.
2 – Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire.
3 – Service d’ORL et Chirurgie Cervico-faciale, CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire.

Correspondance : Dr Opokou Alexandre DM ORY
01 BP 1174 BOUAKE 01
Tel. 002250707655756
E-mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les ankyloses temporo-mandibulaires posent un problème de prise en charge dans notre pratique quotidienne avec des consultations tardives et un sous équipement hospitalier. L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et de rapporter les résultats du traitement chirurgical.
Matériel et Méthodes : il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive de patients opérés pour une ankylose temporo-mandibulaire, de mars 2012 à février 2022 (10 ans) dans le service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale du Centre Hospitalier et Universitaire de Cocody en Côte d’ivoire.
Résultats : nous avions colligé 30 dossiers de patients opérés pour une ankylose temporo-mandibulaire. L’âge moyen était de 27 ans.
La tranche d’âge comprise entre 11 et 30 ans représentait 83%(n=25). Il y avait 20 hommes et 10 femmes. Les cellulites cervico-faciales d’origine dentaire étaient la cause dans 60% des cas (n=18). La limitation de l’ouverture buccale était le motif de consultation dans tous les cas. L’atteinte était unilatérale dans 83% des cas et le Type II de la classification de Topazian représentait 66,6% des cas. Le traitement chirurgical avait consisté dans 70% des cas, en une résection du bloc d’ankylose sans interposition de matériel. L’évolution avait été favorable chez 29 patients avec une ouverture buccale supérieure à 30 mm. Nous avions noté un cas de récidive chez une adulte.
Conclusion : la résection du bloc d’ankylose et la kinésithérapie mandibulaire précoce et prolongée donnent des résultats satisfaisants dans la plupart des cas.
Mots clés : articulation temporo-mandibulaire, ankylose, fascia du temporal, résection, ouverture buccale.

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LES HERNIES DE GRYNFELT A PROPOS DE 14 CAS AU CENTRE HOSPITALIER REGIONAL AMISSA BONGO DE FRANCEVILLE, GABON.

Ngakani Offobo S1,2, Nguele Ndjota2, Nyamatsiengui H2, Aseke Kundulunga JA3, Mbana Boukoulou FCA2, Diallo KF2, Ondo N’dong F2.

1 – Service de Chirurgie générale, Centre Hospitalier Régional Amissa Bongo de Franceville.
2 – Département de Chirurgie. Faculté de Médecine Libreville.
3 – Service de Radiologie, Centre Hospitalier Régional Amissa Bongo de Franceville.

Correspondance : Dr Silvère NGAKANI OFFOBO
BP 150 Franceville Gabon.
Tel. 0024177377344
E.mail: silvereoffobo01@ gmail.com

 

RESUME
Introduction : la hernie de Grynfelt constitue avec la hernie de Jean Louis Petit le groupe des hernies lombaires. Son diagnostic est clinique, et peut être complété par une radiographie, une échographie ou un scanner en cas de doute. Elle peut évoluer vers l’étranglement ou une gêne fonctionnelle. Le traitement est chirurgical. Nous en rapportons 14 cas observés au Centre Hospitalier Régional Amissa Bongo de Franceville, Gabon. Le but de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette affection.
Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, sur des patients opérés dans le service de chirurgie générale pour hernie de Grynfelt, de septembre 2015 à décembre 2021, avec des dossiers complets.
Résultats : 14 patients ont été traités chirurgicalement. Il s’agissait de 11 hommes et 3 femmes. L’âge moyen était de 61,1 ans. Neuf (9) patients provenaient de Franceville, 3 de Lastourville et 2 de Léconi. Le facteur favorisant était une atrophie musculaire dans 6 cas. Les symptômes évoluaient en moyenne depuis 5 ans. La localisation était droite dans 6 cas, et gauche dans 8 cas. Les patients avaient été opérés par chirurgie ouverte, avec des suites simples.
Conclusion : les hernies de Grynfelt sont rares. Leur diagnostic clinique doit être minutrieux, aidé du scanner. Le traitement est chirurgical.
Mots clés : hernie, lombes, Grynfelt, Gabon.

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PRISE EN CHARGE D’UN TRAUMATISME OCULOPALPEBRAL PAR AIRBAG : A PROPOS DE 2 CAS.

Mouinga Abayi DA, Assoumou PA, Kougou Ntoutoume AR, Brahime F, Mve Mengome E.

Service d’Ophtalmologie, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Libreville.

Correspondance : Dr Davy Alex MOUINGA ABAYI
BP 20404 Libreville Gabon. Tel. 00241 62869084
E.mail : [email protected]

 

RESUME
Introduction : les airbags ont réduit de 30 % la mortalité dans les accidents de la voie publique (AVP), mais ils sont responsables de plaies oculaires graves. Les auteurs rapportent 2 cas de traumatisme oculaire par airbag pris en charge à Libreville.
OBSERVATIONS :
Observation 1 : un patient de 39 ans avait consulté au service d’ophtalmologie de l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) pour traumatisme oculo-palpébral droit survenu lors d’un accident de la voie publique (AVP). L’interrogatoire rapportait la collision entre deux véhicules avec déploiement de l’airbag. L’examen ophtalmologique montrait une absence de perception lumineuse, une effraction de la coque cornéo-sclérale, une issue du contenu intraoculaire, signant le diagnostic d’éclatement du globe oculaire. La pise en charge avait consisté en une éviscération.
Observation 2 : il s’agissait d’un patient de 30 ans, victime d’un traumatisme oculopalpébral droit lors d’un AVP avec déploiement de l’airbag. L’examen ophtalmologique objectivait une baisse de l’acuité visuelle et un ulcère de cornée. Le patient avait bénéficié d’un traitement local avec une bonne évolution.
Conclusion : les lésions ophtalmologiques par airbag sont variées, pouvant engager le pronostic anatomique
et fonctionnel de l’organe. A l’avenir, l’airbag devrait protéger les passagers, mais aussi en même temps réduire, voire éviter les traumatismes oculaires.
Mots clés : AVP, traumatisme, oeil, airbag, Gabon.

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