COLECTOMIE CHEZ L’ADULTE: FREQUENCE, INDICATIONS ET RESULTATS AU SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE DE L’HOPITAL NATIONAL IGNACE DEEN.

Mamy GF, Fofana H, Dabo M, Fofana N, Soumaoro LT, Keita K, Touré A, Diallo AT.

Service de Chirurgie Générale, Hôpital National Ignace Deen, Conakry (République de Guinée).

Correspondance : Dr Houssein FOFANA
BP: 3839 Conakry (République de Guinée).
Tel: +224 627 27 40 42
E.mail: [email protected]

 

RESUME

Introduction : l’objectif était de déterminer la fréquence des colectomies idéales, de montrer les principales indications et le résultat de la prise en charge dans notre structure sous équipée.
Méthodologie : il s’agissait d’une étude rétrospective de 103 dossiers de colectomies réalisées en chirurgie générale entre Janvier 2017 et Décembre 2018 ;
Résultats : 103 dossiers de patients opérés de colectomies idéales dans notre service ont fait l’objet de cette étude. Les colectomies idéales représentaient 93,64% de l’ensemble des colectomies réalisées durant la période d’étude.
La prédominance était masculine et les sujets jeunes étaient les plus concernés. La colectomie a été plus réalisée en programme planifié (75,73%). Les principales indications étaient le dolichocôlon morbide (68,93%) et le volvulus du colon pelvien (19,42%) suivis des tumeurs et invaginations. La colectomie gauche a été la plus pratiquée.
Tous les patients ont eu une laparotomie médiane, et une résection anastomose en un temps.
La morbidité était à 14,56 % (15 cas) et le taux de décès à 4,95% (5 cas).
Conclusion : La colectomie idéale est un acte chirurgical majeur qui doit être réalisé dans des conditions de sécurité optimales avec des indications précises. En urgence, la prise en charge doit être rapide et effective par une équipe compétente et multidisciplinaire.
Mots clés : Colectomie, volvulus, dolichocôlon, anastomose.

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LES TRAUMATISMES DIAPHRAGMATIQUES A L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE NATIONALE DE N’DJAMENA. A PROPOS DE 26 CAS.

Choua O, Moussa Kalli M, Aboulghassim O, Sadié Ismael G, Mantou B, Kambel D, Koumabass O.

Service de Chirurgie Générale, Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN).
Faculté des Sciences de la Santé Humaine, N’Djaména, Tchad.

Correspondance : Dr CHOUA Ouchemi
BP 130 N’Djaména, Tchad
Tel. 00235 66248220.
E.mail : [email protected]

RESUME

Introduction : la plaie ou la rupture traumatique du diaphragme est une conséquence rare des traumatismes thoraciques et abdominaux.
L’objectif de cette étude était de déterminer le profil épidémiologique, les mécanismes étiologiques, les éléments du diagnostic, ainsi que les modalités thérapeutiques.
Patients et Méthodes : il s’agissait d’une étude prospective réalisée à l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djaména pendant la période allant du 1Juin 2014 au 31 Décembre 2017. Etaient étudiés les paramètres épidémiologiques, les caractéristiques cliniques, le traitement et le pronostic des patients opérés pour traumatisme du diaphragme.
Résultats : Vingt-six patients présentant un traumatisme diaphragmatique ont été opérés (25 plaies et 1 rupture). L’arme blanche était le premier mécanisme étiologique avec 92,3% des cas dans un contexte de rixe et d’agression. Les plaies pénétrantes thoraco-abdominales par arme blanche et à feu étaient pourvoyeuses des plaies diaphragmatiques chez 25 patients. Un (1) cas de rupture diaphragmatique consécutive à un traumatisme fermé de l’abdomen était retrouvé. Le diagnostic a été porté en per opératoire dans 15 cas et 11 fois grâce à l’apport de l’imagerie. La morbidité était de 15,3% dominée par les suppurations pariétales. La durée moyenne d’hospitalisation était de 7,3 jours. Le taux de mortalité était de 23%.
Conclusion : les traumatismes du diaphragme sont des lésions rares mais potentiellement graves à cause surtout des lésions viscérales associées.
Mots Clés : rupture, plaie, diaphragme, traitement, Tchad.

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MORBIMORTALITE POSTOPERATOIRE AU SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE DE L’HOPITAL DU DISTRICT SANITAIRE DE GUECKEDOU, GUINEE.

Diallo AD1, Soumaoro LT2, Camara AK1, Balde AK1, Fofana H2, Diakite SY1, Mamy GF2, Diallo B1.

1- Service de Chirurgie Viscérale, Hôpital National de Donka, CHU de Conakry
2.-Service de Chirurgie Générale, Hôpital National Ignace Deen, CHU de Conakry

Correspondance : Dr Labilé Togba SOUMAORO
BP 3839 Conakry, Guinée.
Tel. 00224 621447524
E .mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction: le but de ce travail était de rapporter la fréquence des complications et des décès postopératoires au service de chirurgie générale de l’hôpital du district sanitaire de Gueckédou.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive portant sur les dossiers des malades ayant développés une ou des complications postopératoires durant la période allant de Janvier 2011 à Décembre 2015 (5 ans).
Les paramètres étudiés ont concerné les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs.
Résultats : nous avons colligé 310 dossiers de cas de complications postopératoires, soit 20,83% de l’ensemble des interventions chirurgicales (n=1488). L’âge moyen était de 36,92±41 ans avec une prédominance masculine (70,32%). Dans la série, 78,71% des malades ont initialement été opérés en urgence. Les indications opératoires étaient dominées par les péritonites (36,45%), les appendicites (27,10%), les hernies (16,13%) et les occlusions intestinales aiguës (12,26%). Les principales complications étaient les infections du site opératoire (98,06%), les péritonites (18,06%) et les occlusions intestinales (11,61%). Dans 34,84% des cas, une relaparotomie précoce a été pratiquée. La mortalité globale était de 7,42%.
Conclusion : les complications postopératoires sont assez fréquentes et entrainent une mortalité élevée. La mise en oeuvre d’un programme de formation continue du personnel ainsi que l’amélioration du plateau technique de l’hôpital pourraient contribuer à la réduction de ce taux élevé de morbimortalité.
Mots clés : morbimortalité, postopératoire, chirurgie, Guinée.

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LA GANGRENE DES ORGANES GENITAUX EXTERNES. ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES.

Mougougou A1, Essola L2, Ndang Ngou Milama S1, Ngomas JF2, Papalebama P1, Mbethé D1, Bissiriou I1, Angué Obiang M1, Didja DB1, Massandé Mouyendi J1.

1-Service d’Urologie, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville-Gabon.
2-Service d’Anesthésie-Réanimation, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville-Gabon.

Correspondance : Dr Adrien MOUGOUGOU
BP : 16237 Libreville Gabon
Tél : (00241) 074893973 / E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : la gangrène des organes génitaux externes (OGE) est une dermo-hypodermite aiguë avec cellulite nécrosante primitive ou secondaire des parties molles de l’aire génitale. Elle est secondaire à une cause locorégionale dans 95% des cas. C’est une urgence absolue qui impose une prise en charge thérapeutique rapide, complète et multidisciplinaire
en raison de sa gravité.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 41 cas de gangrènes des OGE traitées dans le service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville de Janvier 2013 à Novembre 2019. Les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques ont été analysés.
Résultats : tous les 41 patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen était de 46,9 ±15,2 ans avec des extrêmes de 10 mois et 73 ans. Le délai moyen de consultation était de 9,1 jours. La porte d’entrée était cutanée dans 70,7% des cas. Les lésions étaient scrotales et péno-scroto- périnéales dans respectivement 29,3% et 17,1% des cas. Une nécrose tissulaire étendue à l’abdomen avec ou sans crépitation gazeuse était observée dans 14,6% des cas. L’examen bactériologique réalisé dans 80,5% des cas retrouvait un à trois germes chez 63,6% de ces patients. Les germes les plus fréquemment retrouvés chez ces patients étaient le Staphylocoque doré et l’Eschérichia coli dans respectivement 47,6% et 33,3% des cas.
Le traitement reposait sur une triple antibiothérapie associée à une excision large des tissus nécrotiques sous anesthésie générale ou locorégionale. La durée moyenne d’hospitalisation était de 27,8 jours. Nous avons noté 2 décès soit 4,9% des cas. Une reconstruction plastique a été réalisée chez 14,6% des patients.
Conclusion : La gangrène des OGE est une affection grave. Le taux de mortalité de 4,9% est élevé. Une prise en charge médico-chirurgicale précoce permet d’améliorer le pronostic vital.
Mots clés : gangrène, organe génital externe, diagnostic, traitement.

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CORPS ETRANGER OESOPHAGIEN A TYPE DE TESSON DE VERRE : A PROPOS D’UN CAS

Tall H1, Ndour N1, Ndiaye C2, Maiga S2, Pilor N2, Sall AC1 , Loum B3, Ndiaye M4, Diallo BK3.

1-Service d’ORL du Centre Hospitalier Régional de Saint Louis
2-Service d’ORL du Centre Hospitalier National Universitaire de Fann
3-Service d’ORL de l’Hôpital d’Enfant Albert Royer
4-Service d’ORL de l’Hôpital d’Enfant de Diamniadio, Sénégal

Correspondance : Dr Hady TALL
CHUR Saint Louis, Sénégal
Tel. +221 773178623.
E.Mail : [email protected]

 

RESUME

L’ingestion de corps étranger est le plus souvent accidentelle chez l’enfant. Nous rapportons le cas d’un enfant de 9 ans, sans antécédent pathologique particulier qui a été reçu en urgence au service d’ORL et chirurgie cervico-faciale au Centre Hospitalier Régional de Saint Louis pour une ingestion accidentelle d’un corps au décours d’un repas (petit déjeuner).
L’examen clinique à l’admission retrouvait une hypersialorrhée. La radiographie cervicale de profil objectivait la présence d’un corps étranger radio-opaque. L’extraction du corps étranger à type de tesson de verre a été réalisée par voie endoscopique sous anesthésie générale. Les suites opératoires étaient simples.
Mots clés : Corps étranger, enfant, oesophage, endoscopie

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PRISE EN CHARGE DES LÉSIONS VASCULAIRES DES MEMBRES PAR ARME À FEU À L’HÔPITAL RÉGIONAL UNIVERSITAIRE DE BANGASSOU, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE.

Nzoulouto DS1, Service Yanguedet M1, Tekpa JDDB3, Nghario L4, Doui-Doumgba A4, Nali Mamadou N2

1-Service de Chirurgie Générale. Hôpital Régional Universitaire de Bangassou
2-Service de Chirurgie Générale. CHU de l’Amitié Sino-Centrafricaine. Bangui
3-Service d’Orthopédie –Traumatologie. CHU Communautaire. Bangui
4-Service de Chirurgie Pédiatrique. CHU Complexe Pédiatrique. Bangui

Correspondance : Docteur Davy Stève NZOULOUTO
BP Bangui RCA.
Tel. (+236) 75 03 30 25/72 75 15 70
E-mail : [email protected]

 

RÉSUME

Introduction : L’objectif de ce travail était de décrire les particularités épidémiologiques, thérapeutiques et évolutives des lésions vasculaires des membres par arme à feu dans le contexte de conflit armé en zone rurale en République centrafricaine.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée de juillet 2017 à Août 2018 incluant les patients des deux sexes, âgés de plus de 18 ans, traités pour lésions vasculaires des membres par arme à feu au service de Chirurgie Générale de l’Hôpital Régional et Universitaire de Bangassou.
Résultats : Pendant la période, 615 patients ont été suivis dans le service dont dix (10) présentaient des lésions vasculaires des membres par arme à feu, soit une fréquence de 1,6%. L’âge moyen des patients était de 26 ans. Les tranches d’âge de 15-25 ans et de 26-35 ans étaient les plus touchées avec une proportion de 40% chacune. Les patients étaient des combattants dans 70% des cas et provenaient d’une zone située à 75 Km de l’Hôpital Régional Universitaire de Bangassou. L’état vaccinal antitétanique des blessés n’était à jour que dans 90% des cas. Les lésions vasculaires siégeaient au membre supérieur dans 70% des cas. Quatre patients avaient présenté une anémie aiguë nécessitant une transfusion sanguine. Le délai moyen avant la prise en charge était de 10 heures. Les gestes réalisés ont consisté en débridement suivi de parage chez tous les patients puis une suture simple chez un patient, la réalisation d’un patch veineux dans 1 cas, d’une anastomose vasculaire termino-terminale dans 4 cas et d’un pontage par greffon veineux dans 4 cas. En dehors de 3 cas d’infection post opératoire, la récupération des membres avait été totale. La durée moyenne d’hospitalisation était de 26 jours.
Conclusion : Les lésions vasculaires des membres sont fréquentes surtout pendant les périodes de conflits armés. Leur prise en charge est une urgence médicochirurgicale permettant de sauver les membres atteints.
Mot clés : Traumatisme, vaisseau, hémorragie, ischémie, amputation, Centrafrique.

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LES AMPUTATIONS DE MEMBRES A BOBO-DIOULASSO : DIX ANS D’EXPERIENCE.

Zaré C1, Soulama M2, Diallo M2, Binyom PR3, Belemlilga GLH1, Sanou PL2, Dakouré WHP2

1 – Service de Chirurgie Générale et Viscérale Centre Hospitalier Universitaire Sourô Sanou. Bobo Dioulasso, Burkina Faso
2 – Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique de l’Appareil locomoteur (SCOTAM) du Centre Hospitalier Universitaire Sourô Sanou. Bobo Dioulasso, Burkina Faso
3 – Service de chirurgie Générale de l’Hôpital Sakbayeme, Yaoundé, Cameroun. Institut
Supérieur de Technologie Médicale ISTM.Yaoundé Cameroun

Correspondance : Dr ZARE Cyprien
01 BP 1091 Bobo-Dioulasso 01
Tel : 0022670089187. E-mail : [email protected]

 

RESUME

Objectif : le but de l’étude a été de présenter notre expérience dans la pratique des amputations de membres au centre hospitalier universitaire Sôuro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso.
Matériel et Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale analytique allant du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2018. Elle a concerné les patients amputés de membres dans le service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique de l’Appareil locomoteur (SCOTAM). Résultats : En dix ans, 156 amputés de membre ont répondu à nos critères d’inclusion. L’âge moyen a été de 32,69 ± 13,93 ans. Le sexe masculin a représenté 85,3%. Les cultivateurs ont représenté 39,1%. La cause de l’amputation a été traumatique chez 64,1% des patients. Les ACR ont représenté les circonstances de survenue dans 62%. La jambe a été le segment concerné chez 30,1% des patients. Le niveau d’amputation a été trans-tibial dans 33,3%. Le délai moyen d’amputation a été de 2,8 ± 4 jours. Le délai moyen de cicatrisation a été de 60,9 ± 18,8 jours. Des complications post-opératoires ont été notées chez 71 (45,5%) patients. La mortalité a été de 10,9%. Tous les patients ont bénéficié d’une rééducation fonctionnelle et d’une prescription d’appareillage prothétique.
L’ordonnance a été honorée par 30,1% des malades. Le coût moyen des appareils a été de 458225,8 FCFA.
Une bonne tolérance de la prothèse a été notée chez 82,6%. La reprise des activités de la vie courante a été effective chez 89,7% des patients. Sur le plan psychologique, un sentiment de rejet chez 13,5% des patients et un sentiment de stigmatisation chez 20,5% ont été notés. Dans 71,8% des cas, une acceptation de soi a été observée.
Conclusion : Le devenir fonctionnel des amputés de membres au CHUSS a été caduc par l’inaccessibilité financière des patients à l’appareillage prothétique.
Mots clés : Amputation, membre, appareillage prothétique, rééducation fonctionnelle, Bobo Dioulasso.

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ASPECTS ETIOLOGIQUES, THERAPEUTIQUES ET PRONOSTIQUES DES PERITONITES AIGUËS GENERALISEES : REVUE DE 345 DOSSIERS.

James Didier L1, Hama Y1, Adamou H2, Adakal O3 , Gagara M4, Ide K1, Adama S1, Abdoulaye MB2, Maarouf M5, Chaibou MS4, Dady H4 , Sidibé T6, Sani R1.

1 – Département de chirurgie et spécialités chirurgicales, Hôpital National de Niamey.
2 – Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Zinder, Hôpital National de Zinder.
3 – Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Maradi, Hôpital National de Maradi.
4 – Département d’anesthésie, de réanimation et des urgences, Hôpital National de Niamey.
5 – Maternité Issaka Gazobi, services des urgences. Niamey.
6 – Département de radiologie Hôpital National de Niamey.

Correspondance : Dr JAMES DIDIER Lassey
BP 10896 Niamey. Niger
Tél. 00237 96 10 15 12 / 92 17 91 27
E. mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : La péritonite aiguë est une pathologie très fréquente et grave dans notre contexte. Les auteurs ont voulu rapporter les aspects diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques des péritonites aiguës généralisées.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle allant du 1er janvier 2017 au 31 Décembre 2017 dans les services des urgences chirurgicales et le service de réanimation à l’hôpital national de Niamey. Étaient inclus dans l’étude les dossiers exploitables des patients pris en charge pour une péritonite aiguë généralisée non traumatique.
Résultats : Au cours de la période d’étude, 416 dossiers ont été colligés soit 13,1%, mais 345 dossiers étaient retenus pour l’analyse. Il s’agissait de 255 hommes (73,9%) soit un sex-ratio de 2,83. L’âge moyen des patients était de 23,12 ans (extrêmes : 2 à 85 ans). Au plan diagnostique, le cri de l’ombilic, la défense abdominale et la disparition de la matité pré-hépatique étaient retrouvés respectivement dans 100% (n =345), 87,2% (n=301) et 64,1% (n=221). Les péritonites étaient secondaires dans 93,9% (n=324) et primitives dans 6,1% (n=21). Le mécanisme étiologique le plus fréquent était la perforation iléale non traumatique dans 59,1% (n=204) suivie des péritonites appendiculaires et par perforations gastroduodénales dans respectivement 17,7% (n=61) et 13,3% (n=47).L’iléostomie était le principal geste effectué avec 45,9% (n=158) suivi de la suture simple des perforations et de l’appendicectomie dans 25,5% (n=88) et 16,2% (n=56).
Les suites opératoires étaient simples dans 67,2% (n=232). Les complications septiques prédominaient avec 24,4% des patients (n=84). La mortalité opératoire était de 8,4%.
Conclusion : La péritonite aiguë généralisée occupe une place importante en pathologie abdominale d’urgence. Elles intéressent plus l’enfant et l’adulte jeune. Les étiologies sont multiples, dominées par les perforations iléales « supposées typhiques » dans notre contexte. La mortalité reste toujours élevée.
L’amélioration du pronostic passe par le renforcement du plateau technique et l’éducation de la population sur les maladies liées au péril fécal.
Mots clés : péritonite, perforation iléale, résection, suture, Niamey.

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INDICATIONS ET RESULTATS DES THYROIDECTOMIES AU SERVICE ORL DU CHR DE SAINT LOUIS (SENEGAL). A PROPOS DE 23 CAS.

Diallo OA1, Tall H1, Diallo AO2, Flatin MC3, Ndiaye M4, Diallo BK5

1 – Service ORL du CHR de Saint Louis (Sénégal)
2 – Service ORL Hôpital National Ignace Deen (Guinée Conakry)
3 – Faculté de Médecine Université Parakou (Benin)
4 – Service ORL Hôpital des Enfants de Diamniadio (Sénégal)
5 – Service ORL Hôpital des Enfants Albert Royer (Sénégal).

Correspondance : Dr DIALLO Oumou Amadou
BP : 401 Saint-Louis. Sénégal.
Tel : 00221 7813 08613. E.mail : [email protected]

 

RÉSUMÉ

Introduction : la thyroïdectomie est une intervention chirurgicale de pratique courante en ORL. L’objectif de la présente étude était d’analyser les indications et les résultats de la thyroïdectomie sur une période de 6 mois au centre hospitalier régional de Saint Louis. Patients et Méthodes : C’est ainsi que nous avions mené une étude prospective, de type descriptif, portant sur 23 patients ayant bénéficiés d’une thyroïdectomie.
Résultats : l’âge moyen était de 37 ans avec un sex-ratio de 0,04. Le délai moyen de consultation était de 4 ans. Le motif de consultation le plus fréquent était une tuméfaction antéro-cervicale basse dans 20 cas.
L’échographie cervicale et le dosage de la TSH étaient systématiquement faits. La thyroïdectomie totale avait été réalisée dans 9 cas. L’examen histologique avait objectivé 17 cas de tumeurs bénignes tandis que le carcinome papillaire était retrouvé dans 5 cas. Un patient avait présenté un hématome compressif qui avait été repris au bloc opératoire.
Conclusion : la thyroïdectomie qui est de mieux en mieux codifiée occupe une place de choix dans la prise en charge des goitres. Les complications sont devenues rares du fait de la codification des actes et l’apport de la technologie.
Mots clés: goitre, thyroïdectomie, indication, Sénégal.

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LES PLAIES PENETRANTES DE L’ABDOMEN AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES.

Diallo FK1,2, Nguélé Ndjota1,2, Dyatta Mayombo K1,2, Pachika Bouenga P2, Ondo JD2, Ekogha Ekogha JC2, Ondo N’dong F1,2.

1 – Département de Chirurgie et Spécialité, Université des Sciences de la Santé de Libreville
2 – Service de Chirurgie viscérale, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.

Correspondance : Dr DYATTA MAYOMBO Kévin
BP 303 Libreville. Gabon
Tel : +241 6623 2267.
E.mail : [email protected].

 

RESUME

Objectif : étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des plaies pénétrantes de l’abdomen reçues au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude préliminaire, mono centrique, rétrospective incluant 24 patients admis pour plaies pénétrantes de l’abdomen au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL). Elle s’étalait de janvier 2016 à décembre 2019.
Résultats: durant la période d’étude 2185 patients avaient consulté au service de chirurgie viscérale du CHUL dont 24 patients pour plaies pénétrantes de l’abdomen (n=24). Il s’agissait de 23 hommes et 1 femme. L’âge moyen était de 23 ans (extrêmes 5 et 54 ans) la tranche d’âge la plus concernée était celle de 16 à 40 ans. Les patients sans-emploi prédominaient (n=11). L’arme blanche était en cause dans 21 cas. Elle était utilisée à des fins criminelles dans 17 cas. Les plaies siégeaient préférentiellement dans la fosse iliaque gauche et l’hypochondre droit. Treize (13) patients avaient consulté moins de 6 heures après l’agression avec une éviscération. Tous les patients avaient bénéficié d’un traitement médical et une laparotomie était réalisée chez 22 patients. Les suites opératoires étaient simples pour 18 cas, et 2 patients étaient décédés.
La durée moyenne du séjour hospitalier était de 11 jours (extrêmes 3 et 43 jours).
Conclusion : les plaies pénétrantes de l’abdomen sont en recrudescence dans notre pays et la population jeune, sans emploi est la plus concernée. Le diagnostic et la prise en charge doivent être rapides.
Mots clés : plaie pénétrante, abdomen, Libreville

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