PRISE EN CHARGE DES FRACTURES DE LA DIAPHYSAIRE FEMORALE CHEZ L’ENFANT AU CHU DE BRAZZAVILLE : A PROPOS DE 58 CAS.

Mboutol-Mandavo C1,2, Miéret JC1, Ondima IPL1,2, Okiémy Niendet CP1, Akobande NE1

1- Service de Chirurgie Pédiatrique CHU de Brazzaville ;
2- Faculté des Sciences de la Santé, Université Marien Ngouabi de Brazzaville.

Correspondance : Dr Caryne MBOUTOL-MANDAVO,
BP : 32 Brazaville Congo
E-mail: [email protected]

 

RESUME

But: Evaluer la prise en charge des fractures de la diaphyse fémorale chez l’enfant au CHU de Brazzaville.
Patients et Méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive réalisée de juillet 2017 à décembre 2018. Elle avait porté sur les enfants de 0 à 16 ans, hospitalisés dans le service de chirurgie pédiatrique pour une fracture de la diaphyse fémorale.
Résultats: Cinquante-huit dossiers étaient retenus pour notre étude. Il y avait 34 (58,6%) garçons et 24 (41,4%) filles. L’âge moyen était de 8,9 ans (extrêmes 3 et 16 ans). La majorité des patients étaient admis moins de 24 heures après le traumatisme avec 42 cas (72,4%). Les accidents de la voie publique prédominaient avec 25 cas (43,1%) et intéressaient fréquemment les enfants de 6-10 ans dans 56% des cas. Les traumatismes siégeaient sur le côté droit dans 30 cas (51,7%), le côté gauche dans 25 cas (43,1%). Le tiers moyen était le plus souvent atteint avec 32 cas (55,2%), suivi du tiers supérieur avec 16 cas (27,6%) et du tiers inférieur avec 10 cas (17,2%). Le traitement était orthopédique dans 32 cas (55,2%), chirurgical dans 26 cas (44,8%). Le délai moyen de réalisation de l’ostéosynthèse était de 27,2 jours (extrêmes de 1 et 60 jours). La durée moyenne d’hospitalisation après traitement chirurgical était de 22,7 jours (extrêmes de 7 et 28jours). Le résultat fonctionnel était bon aussi bien pour le traitement orthopédique que pour le traitement chirurgical avec respectivement 81,3% et 88,4%.
Conclusion : Les fractures diaphysaires du fémur chez l’enfant ont une évolution le plus souvent favorable lorsque les indications thérapeutiques sont adaptées à l’âge de l’enfant.
Mots clés : fracture, diaphyse fémorale, enfant, chirurgie, plâtre, Brazzaville.

Lire la suite

PRISE EN CHARGE DE L’OSTEOMYELITE DE L’ENFANT A LIBREVILLE : ETUDE PRELIMINAIRE A PROPOS DE 17 CAS .

Nzame Y1,2, Mimbila Mayi M1,3, Ayo Moustapha A1, Traoré S4, Amoussa I5, Ella Ndong Y6, Ondo Ndong F1

1 – Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de Libreville
2 – Centre Hospitalier Universitaire d’Angondje
3 – Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba Libreville
4 – Institut de Cancérologie de Libreville
5 – Clinique Med’Surg Libreville
6 -Centre Hospitalier Régional de Melen

Correspondance : Dr Yolance NZAME VIERIN
BP 4009 Libezville Gabon
Tel : 00241 07 94 59 48
E-mail: [email protected]

 

RESUME

Introduction : L’ostéomyélite aigue est une infection de l’os d’origine hématogène. C’est une urgence diagnostique et thérapeutique. Le diagnostic précoce de l’ostéomyélite est rarement posé avec la radiographie osseuse qui est normale ou montre un simple épaississement des parties molles au début de l’infection. Par contre la scintigraphie osseuse et l’IRM permettent de mettre en évidence des lésions d’ostéomyélite au début de l’infection.
Au Gabon, il n’y a pas de protocole de prise en charge des ostéomyélites chez l’enfant. L’objectif de notre travail était de décrire la prise en charge des ostéomyélites chez l’enfant à Libreville en vue d’en améliorer les résultats.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, multicentrique qui s’est déroulée à l’Institut de Cancérologie de Libreville, le service de Pédiatrie de l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, le Centre Hospitalier Régional Estuaire de Melen et à la Clinique Med-Surg à Libreville. Les données ont été collectées dans les dossiers d’enfants hospitalisés de l’année 2011 à l’année 2016 dans ces différentes structures. Tous les patients hospitalisés, âgés de 1 mois à 15 ans et présentant une ostéomyélite ont été inclus. Ceux ayant une ostéo-arthrite n’avaient pas été inclus.
La collecte des données a été réalisée à partir d’un questionnaire individuel. Les variables étudiées étaient : l’identité du patient, les données cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives.
Les données collectées ont été codées et saisies par le logiciel Microsoft Office Word 2007. L’analyse des données a été réalisée par simple comparaison des nombres.
Résultats : Nous avons collecté 17 dossiers d’enfants âgés de 1 à 15 ans. Il y avait 9 filles et 8 garçons. Dix enfants étaient drépanocytaires homozygotes SS. La douleur était retrouvée chez tous les patients. L’impotence fonctionnelle était retrouvée chez 16 malades.
Le fémur était atteint dans 7 cas. Tous les patients présentaient des signes d’inflammation au niveau du membre atteint.
Une hyperleucocytose à prédominance neutrophile était retrouvée chez 12 patients. La C réactive protéine était > 20 mg/l chez 13 patients. L’analyse bactériologique du pus provenant de la ponction osseuse a été réalisée chez 3 patients. Staphylococcus aureus a été mis en évidence chez deux patients. Dans 9 cas la radiographie standard réalisée était normale et la scintigraphie osseuse révélait une ostéomyélite aiguë. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie. L’immobilisation par attelle plâtrée a été réalisée chez 11 patients. L’évolution a été favorable chez tous les 17 patients.
Conclusion : L’ostéomyélite est une affection rare mais grave chez l’enfant malgré les progrès réalisés dans le domaine de l’imagerie et de la thérapeutique. Le diagnostic est encore tardif faute de scintigraphie osseuse. Celle-ci doit être réalisée en présence de signes cliniques évocateurs même si la radiographie standard est normale. Une antibiothérapie probabiliste ciblant le staphylocoque doré doit être instaurée dès l’évocation du diagnostic. L’immobilisation par attelle plâtrée doit également être réalisée chez tous les enfants ayant une ostéomyélite. Traitée correctement et suffisamment tôt, l’ostéomyélite guérit sans séquelles. Le moindre retard ou un traitement inadapté peuvent aboutir à des séquelles graves et définitives.
Mots clés : Ostéomelyte, enfant, traitement, Libreville.

Lire la suite

TRAITEMENT CHIRURGICAL DES FRACTURES SUPRA CONDYLIENNES DEPLACEES EN EXTENSION DE L’HUMERUS DE L’ENFANT VUES TARDIVEMENT AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE

Mieret JC, Koutaba E, Ondima I, Mboutol C, Ossete G.

Service de Chirurgie Pédiatrique, Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville, Congo.

Correspondance: Dr Jean Claude MIERET
BP 32 Brazzaville, Congo.
Tél. 00242 066228813
Email: [email protected]

 

RESUME

Objectif: Le but de cette étude était de rapporter les résultats fonctionnels du traitement chirurgical des fractures supra condyliennes déplacées chez l’enfant vu tardivement.
Matériel et Méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants âgés de 0 à 15 ans, traités dans le service de Chirurgie Pédiatrique au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville, du 1er janvier 2014 au31 décembre 2017. Ont été inclus tous les enfants présentant une FSC de l’humérus déplacée vue tardivement, entre J2 et J13 post fracturaire. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, le côté, le délai de consultation, les circonstances de l’accident, le type de fracture, la méthode thérapeutique et le résultat selon les critères de Marion Lagrange.
Résultats : L’étude a porté sur 13 dossiers. Il s’agissait de 9 garçons et de 4 filles soit un sex-ratio de 2,25. L’âge moyen était de 6 ans extrêmes (2 et 12 ans). Le délai moyen de consultation était de 5 jours extrêmes (2 jours et 13 jours). Les différents types de lésions étaient dominés par le stade IV de Lagrange – Rigault et type III de Gartland et Wilkins avec 8 cas. Le traitement chirurgical à foyer ouvert par voie postérieure a été le traitement de choix. L’évaluation des résultats s’est basée selon les critères de Marion Lagrange. Les complications étaient représentées par un cas de sepsis, une atteinte nerveuse iatrogène dans 2 cas, une raideur dans 3 cas. Cinq (5) patients ont présenté des cicatrices inesthétiques. Apres un recul moyen de 7 mois (extrêmes 3 mois et 14 mois), un cas de déviation axiale type cubitus varus 15° a été noté. Nos résultats étaient satisfaisants dans 11 cas.
Conclusion : Les fractures supra condyliennes déplacées de l’humérus vues tardivement chez l’enfant s’accompagnent d’un faible taux de complication. Leur traitement doit être réalisé par un abord chirurgical à foyer ouvert avec des résultats satisfaisants.
Mots clés : fracture supra condylienne, humérus, enfant, chirurgie.

Lire la suite

LES APPENDICITES AIGUES A L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE NATIONALE DE N’DJAMENA. ASPECTS CLINIQUES ET PRONOSTQUES.

Choua O, Moussa K, Ahmat MO, Ousmane A, Ndjanone K, Allatombaye B.

Service de Chirurgie Générale, Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) N’Djaména.
Faculté des Sciences de la Santé Humaine, N’Djaména

Correspondance : Pr Ag CHOUA Ouchemi,
BP 130 N’Djaména,TCHAD
Tel : 00235 66248220.
E-mail [email protected]

 

RESUME

Introduction : L’appendicite aigue est une pathologie fréquente partout dans le monde et l’appendicectomie constitue plus du tiers des interventions réalisées en urgence [1]. Nous rapportons les caractéristiques anatomo-cliniques des appendicites aigues opérées à l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djaména.
Matériel et Méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective concernant des patients de plus de 15 ans, opérés du 01/01/2013 au 31/12/ 2014 à l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djaména au Tchad. Les données démographiques, cliniques et thérapeutiquesont fait l’objet de l’étude.
Résultats : il s’agissait de 137 hommes (74,4%) et 46 femmes (25,2%), soit un sex ratio de 2,97. L’âge moyen était de 30 ans (extrêmes de 15 et 74 ans). Les patients consultaient directement aux urgences chirurgicales (74,49%) ou étaient référés d’autres structures (35,51%). Le délai moyen de consultation était de 5 jours (extrêmes de 2 et 43 jours). Avant l’hôpital, 84% des patients pratiquaient divers traitements. Une douleur abdominale était retrouvée chez tous les patients.
Une fièvre à plus de 38° était présente chez 98 patients (53%). Le siège de l’appendice était iliaque (78%) ; rétrocoecal (9%) ; méso céliaque 15 fois (8%) et pelvien (3%). Les formes anatomopathologiques retrouvées étaient : gangrénées, 49,7% ; catarrhales, 23,5% ; phlegmoneuses, 23% ; normales ; 3,8%. Dans l’évolution, 32 cas présentaient des complications (18%), souvent un abcès de paroi. La durée moyenne d’hospitalisation était de 6,7 jours. Six patients étaient décédés (3,27%). Le degré de la pathologie était corrélé à la durée des symptômes (p=0,004), aux complications (p=0,02) et à la durée d’hospitalisation (p=0,00).
Conclusion : Dans notre contexte l’appendicite aigue est souvent diagnostiquée au stade de complications à cause du délai de présentation à l’hôpital.
Mots clés: Appendicite , épidémiologie, clinique, pronostic, N’djamena.

Lire la suite

EPIDEMIOLOGIE, DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES MALFORMATIONS ANORECTALES AU CHU DE LIBREVILLE

Boumas N1,2, Mba ella R2, Minko JI3,4, Mba Meyo J2, Ondo Ndong F2

1-Service de Chirurgie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, Gabon
2-Département de Chirurgie Université des Sciences et de la Santé, Gabon
3-Service de Réanimation néonatale et Néonatologie du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, Gabon
4-Département de Pédiatrie-Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Gabon

Correspondance : Dr Natacha Boumas OTSOBI
BP :3656 LBV /Gabon
TEL :0024106 26 99 81 / E-Mail :[email protected]

 

RESUME

Introduction : Les malformations anorectales (MAR) regroupent des anomalies diverses allant de la simple malposition anale à l’absence totale du rectum et de l’anus. Le but du travail était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des malformations anorectales au CHU de Libreville.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale monocentrique, prospective et descriptive allant du 1er mars 2015 au 31 octobre 2018 soit 44 mois. Ont été inclus dans l’étude les enfants de 0 à 15 ans hospitalisés pour une malformation anorectale.
Résultats : Nous avons colligés 18 patients. L’âge moyen était de 92 jours (3 mois) avec des extrêmes de 1 et 730 jours. Le sex ratio était de 0,6 avec une prédominance féminine (11/18). Le poids de naissance moyen était de 2913 g avec des extrêmes de 2100 et 3820 g. La forme basse était la plus fréquente (15/18) contre les formes hautes et intermédiaires (3/18). Onze malades présentaient une fistule recto vulvaire et 4 une fistule périnéale. Un patient présentait une malformation associée à type de cardiopathie congénitale. Six malades ont bénéficié d’une anorectoplastie en un temps. Une colostomie suivie d’une anorectoplastie et du rétablissement de la continuité digestive ont été réalisés chez 10 patients.
Les suites opératoires immédiates ont été simples chez 15 patients. Des complications locales à type de suppuration (2 cas) et d’ectropion (1 cas) ont été observées. Deux de ces patients ont bénéficié d’une reprise chirurgicale. Nous avons observé 2 décès avant le geste chirurgical. Les résultats étaient bons à court terme avec un recul de 12 mois. Parmi les patients revus, 13 présentaient une continence acceptable.
Conclusion : Les MAR dans notre étude sont l’apanage des nourrissons de sexe féminin avec une fistule génitale. Un diagnostic précoce et une prise en charge chirurgicale adaptée amélioreraient le pronostic vital et fonctionnel chez ces enfants. L’anorectoplastie par voie sagittale postérieure de Peña a été la seule technique utilisée avec des résultats satisfaisants.
Mots clés : malformation anorectale, diagnostic, traitement, morbi mortalité.

Lire la suite

ANEVRYSME SEPTIQUE DE L’ARTERE FEMORALE SUPERFICIELLE : ASPECT BACTERIOLOGIQUE ET RESULTAT DU TRAITEMENT CHIRURGICAL A PROPOS D’UN CAS.

Mpira YM1,Dyatta Mayombo K1,Essola R2, Ignaga koumba N1 Penton O1,Ondo N’dong F2

1- Service de chirurgie viscérale. Centre Hospitalier Universaitaire de Libreville.
2- Département de chirurgie. Faculté de médecine Libreville.

Correspondance : Dr Yves Marien MPIRA
BP2127 Libreville Gabon
Tel 241 07 62 24 72/ 02 21 66 12.
E-mail : [email protected]

 

RESUME

Introduction : les anévrysmes de l’axe fémoro-poplité sont rares et d’évolution silencieuse. Ils surviennent volontiers chez les patients immunodéprimés ou relevant de la iatrogénie. Les germes les plus souvent responsables sont représentés par le staphylocoque aureus, Escherichia coli et la salmonelle Spp [1].
Leur traitement fait généralement appel à l’exclusion chirurgicale associée ou non à un geste de revascularisation [2].
Nous rapportons un cas rare d’anévrysme septique rompu de l’artère fémorale superficielle chez un patient immunodéprimé et discutons de l’aspect bactériologique et des résultats à court terme du traitement chirurgical.
Observation: Il s’agit de Mr MJ, âgé de 57 ans immunodéprimé à VIH non suivi et classé C3 selon la classification CDC, admis pour une masse douloureuse et pulsatile de la face antéro-interne de cuisse droite, évoluant depuis 15 jours et diagnostiquée comme un anévrysme rompu de l’artère fémorale superficielle. L’intervention a consisté en une mise à plat sans revascularisation associée à une aponévrotomie de décharge au niveau de la jambe. La culture bactériologique du tissu prélevé a isolé un Escherichia coli. L’évolution était favorable sans signes d’ischémie du membre.
Conclusion : les anévrysmes infectieux de l’artère fémorale superficielle sont l’apanage du sujet immonodéprimé. Le traitement de base repose sur la résection chirurgicale et l’antibiothérapie adaptée. Dans notre cadre de travail la résection artérielle sans revascularisation peut être considérée comme la meilleure option avec une morbidité tolérable.
Mots clés : anévrysme-,sepsis,bactérie ,revascularisation ,artère.

Lire la suite

TUBERCULOSE DU MESOAPPENDICE À PROPOS D’UNE OBSERVATION.

Bayonne Manou LS1, Mabika B2, Ogoula Nguizi S2.

1-Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine de Libreville.
2- Département d’Anatomo- pathologie, Faculté de Médecine de Libreville.

Correspondance : Dr Louis Stanislas BAYONNE MANOU.
BP 5258 Libreville, Gabon.
Tél. 00241 06 24-98-35
Email : [email protected]

 

RESUME

La localisation d’une tuberculose sur le mésoappendice est exceptionnelle. Le diagnostic est connu après analyse histologique de la pièce opératoire. Nous rapportons le premier cas découvert chez un adolescent qui consultait pour une douleur de la fosse iliaque droite. L’intérêt de cette observation est la rareté de cette localisation de la tuberculose.
Mots clefs : tuberculose, mesoappendice, histopathologie.

Lire la suite

RELAPAROTOMIE PRECOCE : INDICATIONS ET SUITES OPERATOIRES AU SERVICE DE CHIRUGIE GENERALE DE L’HOPITAL NATIONAL IGNACE DEEN, CONAKRY.

Mamy GF, Soumaoro LT, Fofana N, Fofana H, Toure A, Diallo AT.

Service de Chirurgie Générale, Hôpital National Ignace Deen, CHU de Conakry.

Correspondance: Dr Gnan Francis MAMY
BP 3839 Conakry, Guinée.
Tel. 00224 621447524
E. mail: [email protected]

 

RESUME
Introduction : le but de ce travail était de déterminer la fréquence, les indications et suites opératoires de la relaparotomie précoce dans notre service.
Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective de type descriptif d’une période de 4 ans (janvier 2015 à décembre 2018) portant sur les dossiers des malades chez lesquels une relaparotomie a été réalisée dans les 30 jours suivant une laparotomie initiale.
Résultats : nous avons colligé 79 dossiers de relaparotomie représentant 2,44% de l’ensemble des interventions chirurgicales (n=3240). L’âge moyen était de 39,6 ans (extrêmes : 16 et 73 ans). Dans la série, 62,03% (n=49) des malades ont été référés pour des complications postopératoires. La laparotomie initiale était dominée par les péritonites (32,91%), les appendicites (21,52%), les occlusions intestinales (17,72%). Les indications de la relaparotomie portaient sur les péritonites (40,0%), les fistules intestinales (28,57%) et les occlusions intestinales (22,85%). Le délai moyen entre la laparotomie initiale et la relaparotomie était de 5,9 jours. Dans 35,44% des cas, une résection-anastomose intestinale segmentaire a été pratiquée. La morbidité a été dominée par l’infection du site opératoire (18,99%) et la fistule intestinale (13,92%). La mortalité était de 29,11%.
Conclusion : La relaparotomie est relativement fréquente et entraine une morbidité et une mortalité élevées dans notre contexte. Une meilleure prise en charge des pathologies initiales à travers le renforcement des compétences des équipes chirurgicales et l’amélioration du plateau technique pourraient contribuer à un meilleur pronostic.
Mots clés : Relaparotomie, indication, résultat, Conakry.

Lire la suite

APPENDICITES AIGUES COMPLIQUEES ET RETARD DE DIAGNOSTIC CHEZ L’ADULTE A N’DJAMENA. A PROPOS DE 120 CAS.

Choua O, Moussa Kalli M, Seid Y, Sadié Ismael G, Ngady A.

Service de Chirurgie générale, Hôpital Général de Référence Nationale, N’djaména.

Correspondance : Dr CHOUA Ouchemi
BP. 130 N’Djaména, Tchad.
Tel: 0023566248220 / E.mail: [email protected]

 

RESUME

Introduction : l’appendicite aiguë est une pathologie fréquente qui nécessite un diagnostic et un traitement précoces. Au Tchad, le retard dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique semble être un facteur de pronostic important. Le but de cette étude était de déterminer les principaux déterminants du délai diagnostique ainsi que les conséquences sur la prise en charge de la maladie.
Matériels et Méthodes : il s’agissait d’étude prospective allant du 01/01/2010 au 31/12/2016, faite dans le Service de
Chirurgie Générale de l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’djamena, au Tchad. Etaient inclus les patients des deux sexes, âgés de 15 ans et plus, opérés pour appendicite aiguë.
Résultats : la série comportait 120 patients présentant une appendicite aiguë compliquée. Les formes cliniques retrouvées étaient : les appendicites perforées dans 42 cas (35%); abcédées chez 43 patients (35,83%) et les péritonites appendiculaires diffuses dans 35 cas (29,17%). L’âge moyen des patients était de 31 ans avec un sex ratio H/F de 2,42. La douleur de la FID a été le symptôme le plus ressenti (56,70%), suivie des vomissements (51,4%), une température > 38° a été retrouvée dans 69,17% des cas, un taux de globules blancs (GB) > 12000 dans 94,17% des cas et un taux de leucocytes poly nucléaires (PNN) > 70% dans 85,83% des cas. Le retard avant d’arriver à l’hôpital ou intervalle du malade a été en moyenne de 151,8 h et était dû à 2 principaux facteurs : l’automédication et les consultations dans des formations sanitaires périphériques. En revanche, l’intervalle de l’Hôpital a été bref. On a trouvé une corrélation statistiquement significative entre la durée des symptômes extrahospitaliers et le degré de la pathologie (p=0,03), les complications postopératoires (p=0,04) et la durée d’hospitalisation (p=0,001). La majorité de nos patients a été opérée d’appendicectomie par une incision de Mc Burney, et a bénéficié d’une antibiothérapie et d’un drainage. Nous avons noté 46 complications postopératoires (38,33%), un taux de mortalité de 5% et un séjour hospitalier moyen de 13 jours.
Conclusion : Le retard de diagnostic est surtout imputable aux patients. Le pronostic de l’appendicite aiguë compliquée dépend essentiellement de ce retard.
Mots clés : appendicite, complication, diagnostic, pronostic, Tchad.

Lire la suite

LES APPENDICITES AIGUËS : ETUDE D’UNE COHORTE DE 167 CAS A LIBREVILLE.

Bayonne Manou L S1, Owono Mbouengou P2 , Mabika B3 , Dyatta Mayombo K1, Nguele NDjota2, Ogoula S33, Diallo F K2, Akaga R4, Ogowet N4.

1-Service de Chirurgie Viscérale du Centre Hospitalier Universitaire, Libreville.
2-Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine, Libreville.
3-Département Anatomo- pathologie, Faculté de Médecine, Libreville.
4-Service de Chirurgie Générale, Polyclinique Mia, Libreville

Correspondance : Docteur Louis Stanislas.BAYONNE MANOU
BP : 5258 Libreville, Gabon.
Téléphone 00241 (066-24-98-35)
Email : bayonnemanou @yahoo. fr

 

RESUME

Objectif: Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des appendicites aiguës dans notre pratique.
Patients et Méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive et monocentrique portant sur les appendicites aiguës opérées du 1 er janvier 2012 au 31 décembre 2018. La collecte des données était faite sur les dossiers cliniques et les comptes rendus opératoires. La voie d’abord était une laparotomie. Les pièces d’appendicectomies ont été analysées au laboratoire d’anatomo-pathologie à la Faculté de Médecine de Libreville.
Résultats: Cent soixante-sept (167) dossiers d’appendicites aiguës étaient colligés. Ils concernaient 90 hommes et 77 femmes. L’âge médian était de 25ans (extrêmes : 6 et 76 ans). Le signe fonctionnel était la douleur abdominale dans (100%) des cas. Elle était localisée à la fosse iliaque droite dans 136 cas (81,4%). La durée d’évolution était inférieure à 7 jours. La défense pariétale était retrouvée dans 26 cas (15,6%). Un syndrome infectieux a été observé dans 145 cas (86,8%). L’échographie abdominale révélait une augmentation de l’épaisseur de l’appendice dans 53 cas (31,8%). L’incision selon Mac Burney était réalisée dans 155 cas (92,8%). La durée moyenne d’hospitalisation était de 4 jours. Les suites opératoires ont été simples dans 147 cas (88%).La morbidité était de 20 cas (11,9%).La mortalité était nulle.
Conclusion : L’appendicite aiguë est une pathologie fréquente. L’abord chirurgical est encore une laparotomie qui est une source de complications post opératoires. L’introduction de la coelioscopie qui est une nouvelle approche réduira le taux de morbidité.
Mots clés : appendicite aiguës, échographie abdominale, suppuration paroi, anatomo-pathologie, Libreville.

Lire la suite